Les prestations familiales sont versées par la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) et les caisses de mutualité sociale agricole (MSA). Elle s’adressent aux familles allocataires qui ont au moins deux enfants à charge.
Si les parents sont déjà bénéficiaires des allocations de la CAF, les aides seront versées directement à la naissance du second enfant. Il faut dans ce cas, informer la CAF de ce changement de situation (en ligne ou par courrier).
En revanche, si vous n’êtes pas bénéficiaire, vous devez remplir un dossier de demande.
Le montant des allocations familiales est calculé en fonction de la composition et des revenus du ménage. Il varie aussi selon la tranche de revenus à laquelle le ménage appartient. Les allocations sont versées chaque mois. Elles sont de 142,70€ pour deux enfants, 325,53€ pour trois enfants et 182,83€ supplémentaires pour chaque enfant qui suit.
Chaque année, cette aide est revalorisée sur l’inflation hors tabac de l’année civile de référence.
À noter que les allocations sont interrompues au moment où le ménage n’a qu’à plus qu’un seul enfants de moins de 20 ans charge. L’interruption du versement est effective à la fin du mois qui précède le changement de situation.
Destinée au parent isolé (père ou mère), l’allocation de soutien familial est faite aussi bien pour la famille monoparentale que pour le couple qui recueille un enfant.
La demande s’effectue auprès de la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou de sa Mutualité sociale agricole (MSA).
Son attribution dépend des situations (enfant orphelin ou non reconnu, absence de pension alimentaire, paiement irrégulier de cette aide alimentaire…).
Par ailleurs, le montant de l’ASF est de 187.24 € par mois et par enfant. Quant au montant de l’ASF différentielle est égal à la différence entre le montant de la pension reçue et 187,24 €. L’allocation est due à compter du mois suivant la séparation des parents.
La Paje (Prestation d’accueil du jeune enfant) fait partie des allocations de la CAF. Elle sert à financer les dépenses des parents liées à l’éducation d’un jeune enfant, dans ses premières années.
La Page recouvre en réalité de multiples financement (dont certains sont octroyés sous condition de ressources ou d’autres, modulés en fonction du ménage bénéficiaire), comme :
Il est tout à fait possible de cumuler la Paje avec des allocations familiales. Cette dernière est versée chaque mois, à partir du mois suivant la naissance du bébé, jusqu’au mois précédant ses 3 ans. Cette aide peut également être sollicitée par les couples d’adoptants, peu importe l’âge de l’enfant (la limite est tout de même fixée à 20 ans).
Pour les familles disposant de faibles revenus, l’allocation de rentrée scolaire est une aide financière possible. Elle vise particulièrement les familles qui ont des enfants scolarisés, âgés entre 6 et 18 ans. La prime de rentrée scolaire prend en charge une partie du coût élevée des dépenses liées à la rentrée.
Cette aide est versée chaque année, au mois d’août, aux familles qui respectent les conditions (ressources et nombre d’enfants) fixées par la CAF et la MSA.
Ainsi, pour la rentrée 2023, le montant des aides octroyées était de :
Pour la même rentrée, les plafonds de ressources s’élèvent à :
La SNCF offre des tarifs réduits aux étudiants et apprentis. Pour les TER notamment, il est possible de bénéficier d’un abonnement préférentiel pour voyager entre le domicile et le lieu d’études.
En outre, la carte Avantage Jeune (qui coûte 49€), faite pour les 12-27 ans, ouvre la voie aux réductions sur les trains (TGV, TER, Intercités). À cela s’ajoute des réductions sur des destinations européennes.
Créé en 2017, le forfait étudiant, permet aux usagers concernés de profiter simultanément des dispositifs de réduction régionaux et nationaux.
Si vous avez moins de 26 ans, sachez que vous pouvez bénéficier d’un abonnement au forfait annuel Forfait Navigo Imagine R Étudiant. Son coût est de 350€, ce qui représente 57% par rapport au Navigo Annuel.
Si vous êtes en insertion professionnelle, vous avez accès (sous certaines conditions) aux chèques de mobilité. Ces chèques sont aussi adressés aux demandeurs d’emploi, âgés de 16 à 26 ans et habitant en Île-de-France. Il s’obtient avec prescription de la part d’une Mission locale.
Leur coût est estimé à 4 ou 8€ et sont destinés à l’achat de billets plein tarif réduits. Si vous êtes en formation, la gratuité de votre titre de transport (pendant la durée de votre formation) est aussi une option possible.
De plus, le ticket jeunes week-end vous permet de vous déplacer en illimité en Île-de-France, le samedi, dimanche ou jour férié.
Enfin, les chômeurs franciliens, titulaires de l’Allocation de solidarité spécifique peuvent prétendre au forfait “Solidarité transports”.
La gratuité des transports est également une aide offerte par certains départements ou régions. Elle est attribuée, sous conditions, aux demandeurs d’emploi. En cas de contrôle, il est recommandé d’avoir toujours sur soi un justificatif de situation.
En ce qui concerne le permis de conduire, les jeunes âgés de 16 à 25 ans peuvent toucher une aide. Il s’agit d’un financement plus connu sous le nom de “permis à un euro par jour”, car ses mensualités sont limitées à 30€ par jour.
Pour les plus précaires, il est possible d’obtenir une bourse au permis de conduire, versée par les collectivités locales. En outre, le Pôle Emploi offre aux demandeurs d’emploi la possibilité de passer le permis de conduire B. Seule condition : il faut que l’absence de permis constitue un obstacle à l’embauche. Ce financement de 1.200€ est versée directement à l’auto-école du demandeur, en trois fois, via virement. Les justificatifs doivent être fournis au plus tard 12 moins suivant l’attribution de l’aide.
À noter que depuis le 1er janvier 2019, tout apprenti d’au moins 18 ans peut bénéficier d’une aide de 500€ afin de passer son permis de conduire. Elle est octroyée par les centres de formation des apprentis (CFA).
Les aides au logement destinées aux jeunes (et étudiants) répondent aux mêmes conditions d’attribution que celles octroyées au plus grand nombre.
Cette aide est réservée aux logements faisant l’objet d’une convention avec l’État. Son montant dépend du montant du loyer, des revenus dont vous disposez (pas ceux de vos parents), du type de logement et de sa localisation. Les conditions varient également en fonction de la région où vous faites la demande.
D’ailleurs, vous devez la faire au moment où vous emménagez, sur le site de la CAF (Caisse d’allocations familiales). Veuillez à vous munir du bail de location afin de bien remplir le dossier. Le délai d’attente avant le premier versement est d’environ deux mois.
À noter qu’une nouvelle réforme du mode calcul des allocations est en vigueur depuis le 1er avril 2020.
La garantie Loca Pass peut être sollicitée par les jeunes de moins de 30 ans et les salariés du secteur privé non agricole. Il s’agit d’un système de caution gratuite, qui a pour but de prendre en charge les loyers impayés à la place du locataire. Le montant maximum de la garantie s’élève à 9 mois de loyers et de charge, plafonné à 1.200€ par mois.
Tournez-vous vers l’organisme d’Action logement le plus proche, pour en bénéficier.
La garantie Vitale est également une caution locative pour jeunes locataires voulant couvrir leurs impayés de loyers. Ainsi, Action Logement verse les sommes dues directement au bailleur. Celui-ci va par la suite se faire rembourser par le locataire.
L’aide mobili-jeune est adressée aux alternants de moins de 30 ans en contrat d’apprentissage (ou de professionnalisation) qui travaillent dans une entreprise du secteur privé. Elle est octroyée par Action Logement et a pour but de prendre en charge une partie du loyer acquitté par le jeune.
Elle est versée pendant toute la formation en alternance et pour une durée maximale de 3 ans. Son montant fluctue entre 10 et 100€ par mois. Il est estimé en fonction du salaire touché par l’alternant. C’est-à-dire que la rémunération doit être égale ou inférieure au Smic brut.
Les aides régionales offrent également des aides aux apprentis. Parmi elles, l’aide au transport, à l’hébergement, à la restauration et aussi l’aide au premier équipement.
À cela s’ajoute un fond social d’aide aux apprentis, mis en place par les régions, à travers le CFA. Il sert à soutenir ponctuellement l’apprenti en situation de difficulté financière.
Si vous avez entre 16 à 25 ans et que vous êtes en situation de précarité, vous pouvez faire appel à la garantie jeunes. Cette aide est mise en place par la mission locale la plus proche de chez vous. Octroyée pour une durée d’un an renouvelable (une seule fois), elle prend la forme d’un accompagnement intensif vers l’emploi, couplé à une aide financière.
Son montant maximal s’élève à 526.72 euros par mois, en 2023.
Les jeunes de moins de 25 ans (chômeur ou étudiant), peuvent être bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active). La seule condition est de pouvoir justifier d’une période d’activité minimale. Plus exactement, vous devez avoir travaillé à temps plein au moins 2 ans (l’équivalent de 3.214 heures), au cours des 3 dernières années précédant votre demande.
Si vous êtes une personne seule, le montant du RSA Jeune est de 607,75 € par mois en avril 2023.
En vigueur depuis le 1er janvier 2016, la prime d’activité est un compléments de revenus. Elle est accordée, sous conditions de ressources, aux personnes majeures salariées et indépendantes. Mais aussi aux étudiants salariés et apprentis. Environ 5 millions de Français bénéficient de cette aide aujourd’hui.
Cette aide a été révisée en 2023 et a vu son montant majoré de 173,22€ mensuel maximum.
En décembre 2018, une majoration de 90€ avait déjà eu lieu afin d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés et des foyers modestes. Cette majoration s’inscrit dans le cadre des “mesures d’urgence économiques et sociale”, présentée le 10 décembre par Emmanuel Macron.
Vous devez faire la demande de prime d’activité auprès de la caisse d’allocations familiales (CAF) ou la mutualité sociale agricole (MSA), qui vous la verseront si votre dossier est accepté.
À noter que l’article 57 de la loi Rebsamen du 17 août 2015, stipule que les personnes suivantes ne peuvent pas prétendre à la prime d’activité :
Néanmoins, cette condition ne s’applique pas à ceux qui touchaient au moins 1070,78€ par mois en 2023. Un stagiaire ou un apprenti est ainsi tout à fait éligible si ses revenus excède cette limite.
Pour les stagiaires : les indemnités de stage font l’objet d’une exonération d’impôt jusqu’à un Smic annuel.
L’aide sociale à l’hébergement (ASH) correspond à la prise en charge d’une partie des frais (ou de leur totalité) d’hébergement d’une personne âgée. Elle peut être placée en établissement ou chez un accueillant familial. Elle est versée par le département.
L’ASH est octroyée si l’Ehpad destiné à héberger la personne âgée dispose de places pour bénéficiaires d’aides sociales.
Les conditions d’attribution de l’ASH sont les suivantes :
En outre, l’ASH fonctionne comme un versement complémentaire à la partie des revenus du bénéficiaire qui servent à payer l’établissement (90% de ces revenus). Ce sont ces deux éléments qui forment le prix total de l’hébergement.
90% des revenus du bénéficiaire + 10% d’aide sociale à l’hébergement = prix total de l’hébergement
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est également délivrée par le département. Elle sert à payer (en totalité ou en partie) les frais vous permettant de rester à domicile. À cela s’ajoute le paiement du tarif dépendance de l’établissement médico-social (Ehpad, par exemple), où vous êtes logé (APA en établissement).
Afin d’en bénéficier, vous devez être âgé d’au moins 60 ans. Vous devez être aussi dans une situation de perte d’autonomie : avoir besoin d’aide pour effectuer des gestes de la vie quotidienne, votre santé nécessite une surveillance constante etc.
Cette perte d’autnomie est évaluée à travers la grille Aggir. Elle fixe plusieurs degrés d’autonomie, compris entre le Gir 1 et le Gir 6 (perte d’autonomie allant de la plus forte à la plus faible). Les bénéficiaires de l’APA sont ceux dont l’état se situe au Gir 1, Gir 2, Gir 3 ou Gir 4.
Par ailleurs, vous devez aussi résider en France de manière stable et régulière :
Parmi les aides au logement “classiques” accessibles en EHPAD, on trouve l’APL et l’ALS. À noter que ces deux aides ne sont pas cumulables.
Elles sont généralement attribuées sous les conditions suivantes :
L’aide au logement est versée tous les mois. Parfois, directement à l’établissement. Dans ce cas, le montant facturé sera diminué du montant de cette aide.
Les demandes d’aides au logement se font auprès de la CAF (caisse d’allocations familiales). Pour les retraités qui relèvent de la MSA (mutualité sociale agricole), c’est auprès de ce régime de protection sociale que la demande s’effectue.
L’aide alimentaire vous aide à obtenir de la nourriture gratuitement. Et ce, à travers banques alimentaires et épiceries solidaires. De plus, l’aide alimentaire peut être octroyée en liquidité ou sous la forme d’une aide à la cantine pour les enfants.
À l’instar de l’aide alimentaire, les chèques d’accompagnement personnalisé (CAP) sont destinés aux personnes en détresse économique. L’octroi des CAP se fait au cas par cas et sur instruction d’un travailleur social.
Les CAP sont des tickets dont la valeur est comprise entre 10 et 30€. Ils peuvent être utilisés dans les commerces en vue d’acheter des denrées alimentaires, des produits d’hygiène, des médicaments et des équipements pour enfants (vêtements, fournitures, loisirs).
Étant donné que les démarches administratives (dont les demandes d’aides) vous obligent à être domicilié, il est impossible pour les personnes sans domicile d’effectuer librement leurs démarches. Le CCAS met ainsi à disposition de ces dernières une aide leur permettant d’obtenir une adresse officielle. Certaines associations comme la Croix-Rouge ou le Secours populaire, offrent le même dispositif.
Le micro-crédit est un financement destiné à l’achat de biens essentiels, utiles au bénéficiaire pour retrouver un emploi (achat d’une voiture par exemple) ou suivre une formation. Contrairement à l’aide d’urgence abordée plus haut, cette aide est un prêt, pour des durées plus longues. Il ne s’agit pas de donner de l’argent.
Le micro-crédit est fait pour les personnes dans l’incapacité de sourire un prêt bancaire classique, en raison de revenus limité.
La somme accordée dépend du projet visé et de la situation du demandeur. Elle est comprise entre 300 et 5.000€, pour une durée de remboursement allant de 6 à 36 mois.
Dans certains cas, la durée peut s’élever à 5 ans.
L'aide sociale à l'enfance s'organise en trois volets : - Un programme de sensibilisation destiné à informer les personnes concernées par des mineurs en danger ou qui risquent de l'être. Il s'agit de missions préventives à l'encontre des mineurs et de leurs familles ; - Un signalement à l'autorité judiciaire ; - La mise en place d'une action sociale (protection de l'enfance, soutien matériel, éducatif et psychologique etc) visant à pourvoir aux besoins des mineurs concernées, qu'il s'agisse d'enfants placés ou de jeune majeurs. Il existe deux types d'action : - l’aide à domicile met en place des interventions à domicile ainsi que des aides financières. - la prise en charge matérielle correspond à des mesures de placement en dehors du milieu familial. C'est en cela que les aides sociales à l'enfance dépendent des pouvoirs administratifs et judiciaires.
L’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) est un dispositif du département, régi par l'article L. 221-1 al.1 Code de l’Action Sociale et des Famille). Il relève de l’autorité du président du conseil général.
L'accueil provisoire d'un mineur est mis en place suite à la demande des détenteurs de l'autorité parentale. Il s'agit d'une mesure administrative permettant la prise en charge des mineurs au titre de l'ASE (Aide Sociale à l'Enfance).
Le rôle de la protection de l'enfance est de garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l'enfant : - soutenir son développement physique, affectif, intellectuel et social - préserver sa santé, sa sécurité, sa moralité et son éducation.
Les foyers de l’enfance accueillent les mineurs en difficulté ou en danger, qui ont été confiés par leur famille ou par mesure judiciaire, au service de l'Aide Sociale à l'Enfance. Le placement en foyer de l'enfance sert à assurer, la sécurité, la santé, l'éducation et le développement social et culturel.