Le contrat d’engagement éducatif vous permet de travailler de façon ponctuelle comme animateur, directeur ou formateur. Les aides sociales peuvent parfois compléter votre revenu avec ce contrat. Dans cet article, découvrez les conditions du CEE, ses avantages et les démarches à suivre pour en bénéficier.
Le contrat d’engagement éducatif (CEE) est un contrat pour les personnes qui travaillent occasionnellement comme animateur ou directeur de camp de vacances, de colonies ou des accueils de loisirs pour enfants. Il est utilisé pendant les vacances scolaires ou les temps de loisirs. Ce contrat est signé avec une mairie ou une association qui organise ces activités. Le CEE prévoit des conditions particulières pour le temps de travail, le repos et la rémunération.
Vous pouvez être recruté sous CEE si vous intervenez de façon occasionnelle en tant qu’animateur, directeur ou formateur dans un accueil collectif de mineurs. Il est nécessaire de justifier des qualifications, comme le BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) ou le BAFD (Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur). Vous ne pouvez pas être recruté sous CEE si vous travaillez à temps plein ou partiel toute l’année dans la structure ou si vous animez quotidiennement en période scolaire.
Les structures qui recrutent sous CEE sont principalement :
Cela inclut les centres de vacances, les colonies, les camps d’été, les accueils de loisirs sans hébergement et des structures accueillant des personnes handicapées lors de séjours éducatifs.
Comme mentionné précédemment, le CEE concerne les fonctions d’animation, de direction et de formations lors des sessions BAFA ou BAFD. Vous pouvez être :
Les contrats ne s’appliquent pas aux personnes qui assurent l’animation de façon permanente ou régulière toute l’année.
Le salaire minimum légal pour un contrat d’engagement éducatif est de 51,08 € bruts par jour. Ce montant a été revalorisé le 1er mai 2025 et porte la rémunération minimale à 4,3 fois la valeur du SMIC horaire par jour, contre 2,2 fois auparavant.
La durée maximale d’un contrat d’engagement éducatif est de 80 jours sur une période de 12 mois consécutifs. Si ce plafond est dépassé, le contrat peut être requalifié en contrat à durée indéterminée (CDI). Le programme indicatif des jours travaillés doit être précisé dans le contrat, ainsi que les modalités de modification en cas de besoin.
Le temps de travail hebdomadaire ne doit pas dépasser 48 h, calculées en moyenne sur 6 mois consécutifs. Chaque semaine, vous devez avoir au moins 24 h de repos consécutives et chaque jour d’au moins 11 h de repos consécutives. Des adaptations sont possibles selon si vous êtes logé sur place ou non. La rémunération est fixée de façon forfaitaire et doit respecter un minimum légal par jour travaillé. Le contrat doit aussi préciser les avantages en nature, le cas échéant.
L’employeur doit établir un contrat écrit comportant toutes les mentions obligatoires :
Il doit respecter les plafonds de jours travaillés et les règles de repos. De votre côté, vous devez certifier sur l’honneur que vous ne dépassez pas le plafond de 80 jours sur 12 mois et vous devez respecter les horaires et les consignes fixés par l’organisation. En cas de non-respect des règles, le contrat peut être requalifié en CDI.
Le contrat d’engagement éducatif doit contenir :
Comme le CEE est un contrat à durée déterminée, il prend fin à la date prévue par le contrat. Il ne peut être rompu avant le terme que dans les cas suivants :
Si l’employeur souhaite rompre le contrat, il doit respecter la procédure de licenciement, sous peine de devoir indemniser le salarié pour le préjudice subi.
En cas de modification du planning ou des conditions de travail dans le cadre d’un contrat d’engagement éducatif, les modification du programme des jours travaillés ou des conditions prévues au contrat doit vous être notifié au moins 7 jours avant la date à laquelle elle doit s’appliquer, sauf en cas d’urgence. De plus, le contrat doit mentionner les cas dans lesquels une modification peut intervenir et la nature de ces modifications.
Le CEE facilite l’accès à des missions courtes, adaptées aux périodes de vacances scolaires ou aux besoins ponctuels des animateurs ou animatrices. Il offre aussi un cadre juridique qui simplifie le recrutement et permet aux animateurs de cumuler différentes expériences sans engagement à long terme.
En CEE, des avantages en nature peuvent être prévus, comme :
Ces avantages sont inclus dans le contrat et complètent la rémunération forfaitaire. Par exemple, si vous êtes logé sur place lors d’une colonie de vacances, l’hébergement et la nourriture sont généralement fournis gratuitement ou à tarif réduit.
Les limites du contrat d’engagement éducatif concernent sa durée et son usage. Vous ne pouvez pas travailler plus de 80 jours sous CEE sur 12 mois consécutifs, tous employeurs confondus. Si ce plafond est dépassé, le contrat risque d’être requalifié en contrat à durée indéterminée (CDI), avec toutes les conséquences associées (indemnités, préavis, etc…). Le CEE déroge aussi aux règles classiques du droit du travail car le temps de travail peut aller jusqu’à 48 heures par semaine et les protections sont moindres. Enfin, l’absence de mentions obligatoires dans le contrat ou le non-respect des règles peut entraîner des litiges et une insécurité juridique pour l’employeur comme pour vous.
À partir du 1er mai 2025, la rémunération minimale est de 51,08 € bruts par jour, soit 4,3 fois le Smic horaire par jour. Avec les congés payés, cela monte à environ 56,20 € bruts par jour.
C'est un contrat spécial pour les animateurs, éducateurs ou directeurs qui travaillent occasionnellement dans des centres de vacances, colonies ou accueils de loisirs pour enfants, souvent pendant les vacances ou les mercredis.
Oui, le CEE est un contrat à durée déterminée (CDD) du fait même de sa nature . Il est conclu pour une durée précise, souvent pour la durée d’un séjour ou d’une période de vacances.
Le salaire net dépend des charges sociales, mais en général, il est environ 10 à 20 % inférieur au brut. Pour un brut de 56,20 € par jour (congés payés inclus), le net est souvent autour de 45 à 50 € par jour, selon les cas.
La rémunération minimale est fixée par la loi, mais certaines structures (grandes associations, organisateurs privés, collectivités locales) peuvent proposer un salaire supérieur au minimum légal, selon l’expérience ou les responsabilités.
Le montant minimum légal est de 51,08 € bruts par jour à partir du 1er mai 2025, ou 56,20 € bruts par jour avec les congés payés inclus.