La bourse sur critères sociaux est comme son nom l’indique, octroyée sur critères sociaux. Son montant dépend de l’échelon (0 bis à 7) auquel vous correspondez. Elle est attribuée par le Crous (centre régional centre régional des œuvres universitaires et scolaires). Sauf exceptions, vous êtes éligible jusqu’à l’âge de 28 ans.
Pour obtenir la bourse du Crous, vous devez :
La demande se fait sur le site du Crous, dans la section “faire une demande de DSE” (dossier social étudiant). Après avoir rempli quelques informations (relatives à votre foyer fiscal), vous recevrez un mail du CROUS vous permettant de remplir le DSE.
Vous aurez alors à fournir plusieurs justificatifs :
Son montant annuel peut atteindre 6.883 €. Il est possible de cumuler cette bourse et l’aide au mérite, l’aide à la mobilité internationale et l’aide d’urgence ponctuelle.
À noter que si vous allez étudier à l’étranger (dans un pays du Conseil de l’Europe, à savoir les 28 États membres de l’UE + 19 autres pays), vous continuerez à percevoir votre bourse. Et ce, comme en France, sans avoir à remplir de conditions supplémentaires.
Si vous disposez d’un compte personnel de formation CPF, vous avez alors des droits acquis. En effet, depuis 2019 et la “loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel”, le CPF est alimenté en euros et non plus en heures.
Vous pouvez ainsi utiliser la somme présente sur votre CPF pour financer vos études.
Par ailleurs, le CEC (compte d’engagement citoyen) est alimenté par vos actions associatives et le CPP (compte professionnel de prévention) est une compensation obtenue par les salariés exposés à des risques professionnels. Le cumul du CPF, CEC et CPP peut être employé dans le cadre de la formation continue.
Grâce à la validation des acquis de l’expérience, vous pouvez faire une formation, que vous n’auriez pas pu intégrer à la sortie de vos études.
Par exemple, si vous êtes titulaire d’un BTS informatique, vous pouvez faire valoir vos années d’expériences, afin d’intégrer un master du même domaine. Votre nouveau diplôme pourrait vous faire grimper dans l’échelon professionnelle de votre domaine.
Si vous êtes salarié et manquez de temps pour vous former, sachez que de nombreuses écoles proposent des cours à distance. Elles donnent accès à des reconnus par l’Etat. Parmi elles :
Le CNAM offre des formations le soir et le samedi matin dans le cadre de formations hors temps de travail. Ces formations vont du niveau bac au bac+5 dans domaine tertiaire :
À cela s’ajoute des formations techniques et industrielles.
Si vous recherchez un emploi, vos frais de formation peuvent être remboursés dans la limite de vos droits à indemnisation. Vous pouvez prétendre à l’Aide au retour à l’emploi formation (AREF), si votre formation est validée par Pôle Emploi.
Il vous faut alors :
Si vous êtes dans l’impossibilité de remplir cette dernière condition, vous pouvez vous tournez vers rémunération de fin de formation (RFF) ou une allocation spécifique de solidarité (ASS). Veuillez à bien vous renseigner concernant votre éligibilité pour ces aides.
Si vous avez déjà travaillé, vous pouvez faire financer la reprise de vos études via la formation continue. Ce dispositif prend place dans le cadre d’une convention et sous contrôle d’un employeur ou d’un organisme financeur.
Plus exactement, c’est un dispositif mis en place par l’établissement d’études. Plusieurs types de formules sont proposés : stages, formations courtes, diplômes (Executive Bachelor, Master, MS, MBA…). HEC Paris est notamment réputé pour ses formations sur-mesure.
Le CPF permet aux fonctionnaires de se former au cours de leur vie professionnelle. En effet, l’administration met à leur disposition des stages de formation. Vous devez, pour en bénéficier, avoir travaillé pendant 3 ans. Au terme de ces formations, vous pourrez changer de statut.
La reprise d’études peut aussi avoir lieu dans le cadre d’un contrat de travail en alternance, en apprentissage ou contrat de professionnalisation.
*Désormais appelé PTP, il s’agit du dispositif le plus adapté à une reconversion professionnelle. Attention, avant de se reconvertir, il est recommandé d’effectuer un bilan de compétences, afin de ne pas se tromper de voie.
Il faut vous tourner vers le service formation continue de l’établissement dans lequel vous souhaitez reprendre vos études. Un conseiller saura vous orienter vers l’aide la plus adaptée à votre situation.
Les régions peuvent vous venir en aide pour financer formation. Optez pour une demande d’Aide individuelle régionale vers l’emploi (AIRE). Puis, choisissez une formation qualifiante éligible, parmi la liste de cursus proposés.
Les aides régionales ciblent en particulier les demandeurs d’emploi ou les salariés d’entreprises en difficulté dans des secteurs et métiers en tension.
Destiné aux étudiants de moins de 35 ans, le FNAU soutient les étudiants en situation financière difficile dans la poursuite de leurs études. Le CROUS est en charge de cette aide, qui peut être ponctuelle (versé mensuellement) ou annuelle. Adressez-vous donc à l’antenne CROUS de l’établissement dans lequel vous comptez poursuivre vos études.
Ce dispositif remplace l’aide d’urgence et de l’allocation d’études.
Le FNAU peut aussi vous accompagner si vous avez quitté le foyer familial et êtes en situation d’indépendance (ou de rupture familiale). Dans ce cas, vos revenus (et non ceux de votre famille) seront pris en compte afin de vérifier votre éligibilité.
Pour les salariés qui entreprennent une formation hors temps de travail, l’accord de branche de votre entreprise (ou inclus dans la convention collective), prévoit des compensations financières pour vous aider dans votre vie quotidienne. Parmi lesquelles :
L’allocation pour la diversité dans la fonction publique s’adresse aux étudiants préparant un concours de la fonction publique (IPAG, instituts de préparation à l’administration générale et CPAG, centres de préparation à l’administration générale). Elles sont cumulables avec la BCS. Il n’y pas d’âge limite pour en bénéficier. Son montant s’élève à 2.000€ par an, versés en deux fois.
Tout dépend de votre situation personnelle. Si vous êtes salarié et que vous n'avez pas beaucoup de temps pour vous former, vous pouvez opter pour une formation à distance ou des cours du soir.
À 30 ans, 40 ans, 50 ans, ou 60 ans, si la plupart des aides pour reprendre ses études ne sont plus attribuées par des organismes comme le CROUS, vous pouvez vous tourner vers des dispositifs adaptés aux salariés. Si vous êtes fonctionnaire par exemple, un système assure la prise en charge de vos formations pendant votre carrière. Cela peut donner lieu à une montée de compétences.
La plupart des aides financières "classiques" restent ouvertes si vous reprenez vos études à 23 ans. Par exemple, la bourse du CROUS vous est accessible jusqu'à 28 ans.
À l'instar du bac, le DAEU (diplôme d'accès aux études universitaires) vous permet de poursuivre vos études supérieures. Vous pouvez aussi opter pour la VAE ou faire valoir votre droit de retour à la formation si vous avez entre 16 et 25 ans.
Les conseils régionaux mettent en place la demande d’Aide individuelle régionale vers l’emploi (AIRE). Il s'agit d'une aide pour financer votre formation. Elle est adressé aux demandeurs d'emploi et salariés en difficulté.
Pour reprendre ses études, il faut alors faire appel au service d'offre de formation continue ou bien intégrer une formation qualifiante pour adulte. Un choix d'études qui peut se faire pour enrichir ses acquis professionnels ou pour une reconversion.
Si vous voulez reprendre vos études, vous pouvez faire appel aux aides suivantes : - validation d'acquis par l'expérience (VAE), - formation continue, - les aides de Pôle Emploi, - les aides attribuées par les conseils régionaux, - etc.
Il n'est jamais trop tard pour reprendre ses études. De nombreuses aides vous accompagnent pour le faire.