Depuis la loi n° 2013-403 du 17 mai 2013, l’assemblée à la tête du département est désormais baptisée conseil départemental (remplaçant la précédente appellation de conseil général).
Le conseil départemental est l’assemblée délibérante du département, à savoir la collectivité territoriale. Elle est composée des conseillers départementaux, élus pour 6 ans. En soi, le conseil général désigne la collectivité elle-même.
Le président du conseil départemental constitue l’organe exécutif du département. Il est assisté d’une commission permanente, composée des vice-présidents élus. La tâche du président, entre autres, est de préparer et exécuter les délibérations du conseil.
Ainsi, les aides sociales accordées dépendent des divers départements.
L’aide sociale à l’enfance s’expriment par un ensemble de missions censées prévenir et soutenir les enfants et les familles en difficultés psycho-sociales. Elle prend également en charge les enfants qui ne peuvent plus rester dans leur famille, quelle que soit les raisons. Elle offre également des allocations familiales pour aider certains ménages à faire face à des situations de précarité sévères.
L’aide sociale à l’enfance (ASE) est définie par les articles L221-1 et suivants du code de l’Action sociale et des familles. Elle relève de la compétence du président du conseil général.
Pour les foyers les plus précaires qui peinent à subvenir aux besoins de l’enfant, une aide financière existe. En effet, le Conseil général peut leur octroyer une allocation à l’aide sociale à l’enfance (ASE).
Il s’agit d’une allocation personnalisée mensuelle dont le montant dépend de la situation personnelle du demandeur. Les conditions d’attribution et les montants varient aussi selon les départements.
Il est possible de la solliciter dès le début d’une grossesse. Cette aide sera versée après la naisse de l’enfant, sans limite d’âge.
Pour plus d’informations, il faut se rendre auprès des services de l’ASE du Conseil général du demandeur.
Si vous avez été expulsé, vous pouvez solliciter des aides financières afin d’accéder à un hébergement. Les services sociaux ont notamment la possibilité de fournir une aide financière aux sans-abris. Dans ce cas, les frais d’hébergement sont pris en charge en partie ou en totalité, selon les situations.
Les familles avec un ou plusieurs enfants, les femmes enceintes (ou qui envisagent d’avoir recours à une IVG), les mineurs émancipés ou les majeurs de moins de 21 ans qui rencontrent des difficultés, peuvent prétendre à l’aide financière (l’aide sociale à l’enfance) ou à l’aide à domicile.
Pour bénéficier de ces aides, les demandeurs doivent se tourner vers les services sociaux de leurs communes (Centre Communal d’Action Sociale) ou au service de l’aide sociale à l’enfance de votre département (Conseil Général). Aucune durée minimum de séjour dans le département n’est requise.
De plus, il faut fournir les justificatifs suivants :
L’aide sociale à l’hébergement (ASH) correspond à la prise en charge d’une partie des frais (ou de leur totalité) d’hébergement d’une personne âgée. Elle peut être placée en établissement ou chez un accueillant familial. Elle est versée par le département.
L’ASH est octroyée si l’établissement en charge de l’hébergement dispose de places destinées aux pensionnaires bénéficiaires d’aides sociales.
Si la personne âgée bénéficiaire souffre d’une perte d’autonomie, vous pouvez avoir recours à l’aide personnalisée à l’autonomie (APA).
Attention : si la personne âgée a été hébergée en établissement pendant 5 ans sans toucher l’ASH et souhaite désormais l’obtenir, sachez que c’est tout à fait possible. Et ce, même si l’établissement d’accueil ne dispose pas de place réservée à l’ASH.
Il existe des aides au logement pour les personnes âgées. Elles sont accordées sous conditions de ressources.
Ces aides au logement peuvent être déduites de leur loyer ou du prix de l’établissement dans lequel loge la personne âgée.
Elle peut bénéficier des financements suivants, octroyés par la CAF ou la MSA (pour les retraités appartenant à ce régime) :
Les salariés retraités de plus de 70 ans ou en perte d’autonomie qu’ils soient propriétaires ou locataires, sont éligibles à cette aide. Son montant maximum s’élève à 5.000€ et sert à financer des travaux ayant lieu dans la salle de bain (remplacement d’une baignoire par une douche à l’italienne, installation d’un lavabo adapté, rehausse d’un WC).
Cette aide s’adresse aux propriétaires et locataires. Elle permet de financer la pose de volets roulants, de chemins lumineux ou de toilettes avec rampes, c’est-à-dire l’ensemble des équipements qui permettent d’adapter le logement à l’avancée l’âge. En plus de cette aide, des aides régionales, départementales et locales offrent des subventions et des prêts locaux à l’adaptation du logement.
La prestation est destinée aux personnes handicapées de moins 75 ans (cette limite d’âge risque néanmoins d’être supprimée), dont l’handicap est survenu avant l’âge de 60 ans. La PCH est versée par le conseil départemental, sous conditions d’âge, de ressources et de niveau de handicap.
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est également délivrée par le département. Elle sert à payer (en totalité ou en partie) les frais vous permettant de rester à domicile. À cela s’ajoute le paiement du tarif dépendance de l’établissement médico-social (Ehpad, par exemple), où vous êtes logé (APA en établissement).
Afin d’en bénéficier, vous devez être âgé d’au moins 60 ans. Vous devez être aussi dans une situation de perte d’autonomie : avoir besoin d’aide pour effectuer des gestes de la vie quotidienne, votre santé nécessite une surveillance constante etc.
Cette perte d’autnomie est évaluée à travers la grille Aggir. Elle fixe plusieurs degrés d’autonomie, compris entre le Gir 1 et le Gir 6 (perte d’autonomie allant de la plus forte à la plus faible). Les bénéficiaires de l’APA sont ceux dont l’état se situe au Gir 1, Gir 2, Gir 3 ou Gir 4.
Par ailleurs, vous devez aussi résider en France de manière stable et régulière :
À noter que la personne qui touche la prestation complémentaire pour recours à tierce personne (PCRTP) peut faire sa demande d’APA 2 mois avant son 60e anniversaire.
Si la carte de réduction SNCF est bien connue des usagers (en particulier la carte jeune), sa variante régionale, elle, l’est un peu moins. Or, les cartes de réduction proposées par les régions sont souvent plus avantageuses que la carte 12-25.
En effet, pour certains régions; les réductions vont de -50% à -100%. À cela s’ajoute la garantie ponctualité : dès 30 minutes de retard, vous êtes remboursé.
Ces réductions sont financées par la région, sous la forme d’une carte. Vous pouvez en faire la demande pour un prix allant de 10 à 30€. Dans certaines régions, la souscription est gratuite. Vous pouvez voyager dans la région où vous vivez, mais aussi dans les territoires limitrophes, voire parfois dans toute la France.
À noter que si vous faites face à des difficultés financières, d’autres offres — plus avantageuses — peuvent vous correspondre.
Ces cartes sont aussi des initiatives des départements. Dans le Haut-de-France par exemple, plusieurs offres sont adressées aux jeunes de moins de 26 ans, selon le département depuis lequel vous voyagez.
L'aide sociale à l'enfance s'organise en trois volets : - Un programme de sensibilisation destiné à informer les personnes concernées par des mineurs en danger ou qui risquent de l'être. Il s'agit de missions préventives à l'encontre des mineurs et de leurs familles ; - Un signalement à l'autorité judiciaire ; - La mise en place d'une action sociale (protection de l'enfance, soutien matériel, éducatif et psychologique etc) visant à pourvoir aux besoins des mineurs concernées, qu'il s'agisse d'enfants placés ou de jeune majeurs. Il existe deux types d'action : - l’aide à domicile met en place des interventions à domicile ainsi que des aides financières. - la prise en charge matérielle correspond à des mesures de placement en dehors du milieu familial. C'est en cela que les aides sociales à l'enfance dépendent des pouvoirs administratifs et judiciaires.
L’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) est un dispositif du département, régi par l'article L. 221-1 al.1 Code de l’Action Sociale et des Famille). Il relève de l’autorité du président du conseil général.
L'accueil provisoire d'un mineur est mis en place suite à la demande des détenteurs de l'autorité parentale. Il s'agit d'une mesure administrative permettant la prise en charge des mineurs au titre de l'ASE (Aide Sociale à l'Enfance).
Le rôle de la protection de l'enfance est de garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l'enfant : - soutenir son développement physique, affectif, intellectuel et social - préserver sa santé, sa sécurité, sa moralité et son éducation.
Les foyers de l’enfance accueillent les mineurs en difficulté ou en danger, qui ont été confiés par leur famille ou par mesure judiciaire, au service de l'Aide Sociale à l'Enfance. Le placement en foyer de l'enfance sert à assurer, la sécurité, la santé, l'éducation et le développement social et culturel.