Les allocations familiales sont versées par la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) et les caisses de mutualité sociale agricole (MSA). Elle s’adressent aux familles allocataires qui ont au moins deux enfants à charge.
Si les parents sont déjà bénéficiaires des allocations de la CAF, les aides seront versées directement à la naissance du second enfant. Il faut dans ce cas, informer la CAF de ce changement de situation (en ligne ou par courrier).
En revanche, si vous n’êtes pas bénéficiaire, vous devez remplir un dossier de demande.
Le montant des allocations familiales est calculé en fonction de la composition et des revenus du ménage. Il varie aussi selon la tranche de revenus à laquelle le ménage appartient. Les allocations sont versées chaque mois. Elles sont de 142,70€ pour deux enfants, 325,53€ pour trois enfants et 182,83€ supplémentaires pour chaque enfant qui suit.
Chaque année, cette aide est revalorisée sur l’inflation hors tabac de l’année civile de référence.
À noter que les allocations sont interrompues au moment où le ménage n’a qu’à plus qu’un seul enfant de moins de 20 ans charge. L’interruption du versement est effective à la fin du mois qui précède le changement de situation.
La Paje (Prestation d’accueil du jeune enfant) fait partie des allocations de la CAF. Elle sert à financer les dépenses des parents liées à l’éducation d’un jeune enfant, dans ses premières années.
La Page recouvre en réalité de multiples financement (dont certains sont octroyés sous condition de ressources ou d’autres, modulés en fonction du ménage bénéficiaire), comme :
Il est tout à fait possible de cumuler la Paje avec des allocations familiales. Cette dernière est versée chaque mois, à partir du mois suivant la naissance du bébé, jusqu’au mois précédant ses 3 ans. Cette aide peut également être sollicitée par les couples d’adoptants, peu importe l’âge de l’enfant (la limite est tout de même fixée à 20 ans).
Pour les familles disposant de faibles revenus, l’allocation de rentrée scolaire est une aide financière possible. Elle vise particulièrement les familles qui ont des enfants scolarisés, âgés entre 6 et 18 ans. Elle prend en charge une partie du coût élevée des dépenses liées à la rentrée.
Elle est versée chaque année, au mois d’août, aux familles qui respectent les conditions (ressources et nombre d’enfants) fixées par la CAF et la MSA.
Ainsi, pour la rentrée 2023, le montant des aides octroyées était de :
Pour la même rentrée, les plafonds de ressources s’élèvent à :
L’APA est une allocation d’ aide aux personnes âgées de 60 ans et plus :
Il y existe deux APA différentes :
L’APA est versée par le conseil départemental. Si vous êtes en situation de handicap, vous pouvez toucher l’ Allocation Adultes Handicapés.
La SNCF offre des tarifs réduits aux étudiants et apprentis. Pour les TER notamment, il est possible de bénéficier d’un abonnement préférentiel pour voyager entre le domicile et le lieu d’études.
En outre, la carte Avantage Jeune (qui coûte 49€), faite pour les 12-27 ans, ouvre la voie aux réductions sur les trains (TGV, TER, Intercités). À cela s’ajoute des réductions sur des destinations européennes.
Créé en 2017, le forfait étudiant, permet aux usagers concernés de profiter simultanément des dispositifs de réduction régionaux et nationaux.
Si vous avez moins de 26 ans, sachez que vous pouvez bénéficier d’un abonnement au forfait annuel Forfait Navigo Imagine R Étudiant. Son coût est de 350€, ce qui représente 57% par rapport au Navigo Annuel.
Si vous êtes en insertion professionnelle, vous avez accès (sous certaines conditions) aux chèques de mobilité. Ces chèques sont aussi adressés aux demandeurs d’emploi, âgés de 16 à 26 ans et habitant en Île-de-France. Il s’obtient avec prescription de la part d’une Mission locale.
Leur coût est estimé à 4 ou 8€ et sont destinés à l’achat de billets plein tarif réduits. Si vous êtes en formation, la gratuité de votre titre de transport (pendant la durée de votre formation) est aussi une option possible.
De plus, le ticket jeunes week-end vous permet de vous déplacer en illimité en Île-de-France, le samedi, dimanche ou jour férié.
Enfin, les chômeurs franciliens, titulaires de l’Allocation de solidarité spécifique peuvent prétendre au forfait “Solidarité transports”.
La gratuité des transports est également une aide offerte par certains départements ou régions. Elle est attribuée, sous conditions, aux demandeurs d’emploi. En cas de contrôle, il est recommandé d’avoir toujours sur soi un justificatif de situation.
En ce qui concerne le permis de conduire, les jeunes âgés de 16 à 25 ans peuvent toucher une aide. Il s’agit d’un financement plus connu sous le nom de “permis à un euro par jour”, car ses mensualités sont limitées à 30€ par jour.
Pour les plus précaires, il est possible d’obtenir une bourse au permis de conduire, versée par les collectivités locales. En outre, le Pôle Emploi offre aux demandeurs d’emploi la possibilité de passer le permis de conduire B. Seule condition : il faut que l’absence de permis constitue un obstacle à l’embauche. Ce financement de 1.200€ est versée directement à l’auto-école du demandeur, en trois fois, via virement. Les justificatifs doivent être fournis au plus tard 12 moins suivant l’attribution de l’aide.
À noter que depuis le 1er janvier 2019, tout apprenti d’au moins 18 ans peut bénéficier d’une aide de 500€ afin de passer son permis de conduire. Elle est octroyée par les centres de formation des apprentis (CFA).
Les aides au logement destinées aux jeunes (et étudiants) répondent aux mêmes conditions d’attribution que celles octroyées au plus grand nombre.
Cette aide est réservée aux logements faisant l’objet d’une convention avec l’État. Son montant dépend du montant du loyer, des revenus dont vous disposez (pas ceux de vos parents), du type de logement et de sa localisation. Les conditions varient également en fonction de la région où vous faites la demande.
D’ailleurs, vous devez la faire au moment où vous emménagez, sur le site de la CAF (Caisse d’allocations familiales). Veuillez à vous munir du bail de location afin de bien remplir le dossier. Le délai d’attente avant le premier versement est d’environ deux mois.
À noter qu’une nouvelle réforme du mode calcul des allocations est en vigueur depuis le 1er avril 2020.
La garantie Loca Pass peut être sollicitée par les jeunes de moins de 30 ans et les salariés du secteur privé non agricole. Il s’agit d’un système de caution gratuite, qui a pour but de prendre en charge les loyers impayés à la place du locataire. Le montant maximum de la garantie s’élève à 9 mois de loyers et de charge, plafonné à 1.200€ par mois.
Tournez-vous vers l’organisme d’Action logement le plus proche, pour en bénéficier.
La garantie Vitale est également une caution locative pour jeunes locataires voulant couvrir leurs impayés de loyers. Ainsi, Action Logement verse les sommes dues directement au bailleur. Celui-ci va par la suite se faire rembourser par le locataire.
L’aide mobili-jeune est adressée aux alternants de moins de 30 ans en contrat d’apprentissage (ou de professionnalisation) qui travaillent dans une entreprise du secteur privé. Elle est octroyée par Action Logement et a pour but de prendre en charge une partie du loyer acquitté par le jeune.
Elle est versée pendant toute la formation en alternance et pour une durée maximale de 3 ans. Son montant fluctue entre 10 et 100€ par mois. Il est estimé en fonction du salaire touché par l’alternant. C’est-à-dire que la rémunération doit être égale ou inférieure au Smic brut.
Les aides régionales offrent également des aides aux apprentis. Parmi elles, l’aide au transport, à l’hébergement, à la restauration et aussi l’aide au premier équipement.
À cela s’ajoute un fond social d’aide aux apprentis, mis en place par les régions, à travers le CFA. Il sert à soutenir ponctuellement l’apprenti en situation de difficultés financières.
Si vous avez entre 16 à 25 ans et que vous êtes en situation de précarité, vous pouvez faire appel à la garantie jeunes. Cette aide est mise en place par la mission locale la plus proche de chez vous. Octroyée pour une durée d’un an renouvelable (une seule fois), elle prend la forme d’un accompagnement intensif vers l’emploi, couplé à une aide financière.
Son montant maximal s’élève à 526.72 euros par mois, en 2023.
Les bénéficiaires du RSA doivent avoir moins de 25 ans, être chômeurs ou étudiants. La seule condition est de pouvoir justifier d’une période d’activité minimale. Plus exactement, vous devez avoir travaillé à temps plein au moins 2 ans (l’équivalent de 3.214 heures), au cours des 3 dernières années précédant votre demande.
Si vous êtes une personne seule, le montant du RSA Jeune est de 607,75 € par mois en avril 2023.
En vigueur depuis le 1er janvier 2016, la prime d’activité est un complément de revenus. Elle est accordée, sous conditions de ressources, aux personnes majeures salariées et indépendantes. Mais aussi aux étudiants salariés et apprentis. Environ 5 millions de Français bénéficient de cette aide aujourd’hui.
Cette aide a été révisée en 2023 et a vu son montant majoré de 173,22€ mensuel maximum.
En décembre 2018, une majoration de 90€ avait déjà eu lieu afin d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés et des foyers modestes. Cette majoration s’inscrit dans le cadre des “mesures d’urgence économiques et sociale”, présentée le 10 décembre par Emmanuel Macron.
La prime d’activité est versée par la caisse d’allocations familiales (CAF) ou la mutualité sociale agricole (MSA), sur demande.
À noter que l’article 57 de la loi Rebsamen du 17 août 2015, stipule que les personnes suivantes ne peuvent pas prétendre à la prime d’activité :
Néanmoins, cette condition ne s’applique pas à ceux qui touchaient au moins 1070,78€ par mois en 2023. Un stagiaire ou un apprenti est ainsi tout à fait éligible si ses revenus excède cette limite.
Pour les stagiaires : les indemnités de stage font l’objet d’une exonération d’impôt jusqu’à un Smic annuel.
En France, les prestations sociales sont accessibles selon des conditions générales d'attribution diverses. Bien souvent, votre demande d'aide sociale se fait directement auprès de l'état, notamment auprès des conseils départementaux (dirigé par le président du conseil général) ou de la caisse d'allocations familial (CAF). Vous pouvez solliciter : - les allocations logement (APL, ALS, la garantie visale pour les jeunes locataires etc) - les allocations familiales (PAJE, prime de naissance, ARS etc) - les aides au transport (carte navigo, carte avantage jeune etc) - les aides à l'emploi ou à la reprise d'emploi (RSA, prime d'activité, ARPE etc).
Lorsque vous vous approchez de votre période de fin de droit au chômage, sachez que vous pouvez tout de même prétendre à quelques aides sociales, en fonction de votre situation. - l’allocation de Solidarité Spécifique (ASS) - la prime de fin de droit Pole Emploi - le revenu de Solidarité Active (RSA) À cela s'ajoute des formations, la plupart du temps proposées par le Pôle Emploi : - l'aide Individuelle à la Formation (AIF) : - l’action de Formation Conventionnée (AFC) - l'action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) - la Préparation Optionnelle à l’Emploi (POE)
En France, les prestations sociales sont accessibles selon des conditions générales d'attribution diverses. Bien souvent, votre demande d'aide sociale se fait directement auprès de l'état, notamment auprès des conseils départementaux (dirigé par le président du conseil général) ou de la caisse d'allocations familial (CAF). Vous pouvez solliciter : - les allocations logement (APL, ALS, la garantie visale pour les jeunes locataires etc) - les allocations familiales (PAJE, prime de naissance, ARS etc) - les aides au transport (carte navigo, carte avantage jeune etc) - les aides à l'emploi ou à la reprise d'emploi (RSA, prime d'activité, ARPE etc).
Bon nombre d'aides sont destinées au parent isolé et en particulier à la mère célibataire, sous certaines conditions (absence de versement d'une pension alimentaire, par exemple). Parmi ces aides, on trouve : - le RSA - l'allocation de soutien familial (ASF) - l’AGEPI (aide à la garde d’enfants pour parents isolés) - la PAJE (prestation d’accueil du jeune enfant) - la prime de naissance
Si vous êtes retraité, vous êtes éligible aux aides aux personnes âgées, notamment censées prévenir la perte d'autonomie. Des aides au logement vous sont également proposées : - l'APA (L’Allocation Personnalisée d’Autonomie) - les aides au Logement (APL, l'aide personnalisée au logement; L'ALS, l'allocation de Logement Sociale et et l'ASH, révisable en cas de baisse des revenus ou des obligés alimentaires) - l’ASPA (allocation de Solidarité aux Personnes Âgées) et l’Aide à l’Amélioration de l’Habitat - la CMU-C (la couverture Maladie Universelle Complémentaire) et l’ACS (l'aide au paiement d’une Complémentaire Santé)
Les chômeurs peuvent bénéficier des aides sociales ci-dessous : - l'aide de retour à l'emploi (ARE) - l'allocation sociale spécifique (ASS), - le revenu de solidarité active (RSA), - l'allocation de retour à l’emploi (ARE)
Versé par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la Mutuelle Sociale Agricole (MSA) dans certains cas, le RSA s'adresse aux personnes disposant de faibles ressources. - l'allocation de solidarité spécifique (ASS) - l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) De plus, si vous êtes intermittents du spectacle, il vous est également possible de solliciter le RSA.
L’aide sociale légale (ou obligatoire) est une aide versée en nature ou en espèces. La demande d'aide sociale s'applique aux domaines suivants : - l’aide sociale à l’enfance (ASE) - l’insertion sociale (à travers le RSA, par exemple). - l’aide sociale aux personnes en situation de handicap (la prestation de compensation du handicap, PCH) - l’aide sociale aux personnes âgées (dont l'ASH et l'APA, par exemple)
Vous pouvez bénéficier de nombreuses aides, si vous êtes âgée de moins de 25 ans, parmi elles : - l'aide au permis de conduire (permis à "un euro par jour"), - L'aide à la recherche d'un premier emploi (ARPE), - RSA «jeunes actifs», revenu minimum pour les jeunes de moins de 25 ans en recherche d'emploi et sans ressources, - l'ARE (Allocation d'aide au retour à l'emploi), elle est cumulable avec le RSA jeunes actifs, si le montant de votre ARE est inférieur au RSA (550,93 € par mois), - Les allocations logement (dont l'APL) si vous êtes étudiant et ne vivez plus chez vos parents, - La bourse du CROUS, accessible sur conditions de ressources - Les bourses de mobilité étudiante (Erasmus, aide à la mobilité internationale etc)
Les aides sociales accessibles aux étrangers en France sont attribuées selon des conditions spécifiques : - l'allocation pour demandeur d'asile (Ada) - les prestations familiales (allocations familiales, prestation d'accueil du jeune enfant, etc.), accessibles sont certaines conditions - le RSA - L’aide médicale de l’État (AME) - Les aides locales, dont l’aide sociale à l’enfance (ASE) Pour certaines de ces aides, il faut résider en France pendant une période définie, détenir un titre de séjour etc.
Les aides remboursables sont généralement des aides sociales attribuées aux personnes âgées. Celles-ci, bien souvent, n’ont pas les moyens de payer les services dont elles ont besoin. Malgré de faibles revenus, un bénéficiaire peut disposer d'un patrimoine conséquent. Ainsi, au moment du décès, si ce patrimoine excède un un certain seuil, les organismes sociaux sont en droit de demander à la succession de rembourser la totalité ou une partie des allocations perçues. Cela vaut pour les aides suivantes : - l'ASH (l'aide sociale à l'hébergement), dont le dossier de demande doit être retiré auprès du centre communal d'action sociale (CCAS) - l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) - l'allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) - le recours à une aide-ménagère à domicile - la prestation spécifique dépendance (PSD)
Il existe de multiples aides financières pour la création ou la reprise d'une entreprise. Elles peuvent inclure des financements, voire des dispositifs d'accompagnement censés assurer le développement de votre entreprise. - L'aide à la création ou à la reprise d'entreprise (ACRE) - L'aide à la reprise et à la création d’entreprise (ARCE) - L'allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) - Le nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d'entreprise (NACRE) - Activ’Crea : la formation à la création d’entreprise de Pôle Emploi