En France, de nombreuses politiques ont été mises en place pour lutter contre le chômage de masse en France. De nombreux organismes ont été crées dans cette volonté de réduire ce phénomène. Dans cet article, nous allons parer du taux de chômage actuel en France.
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Le chômage est la situation d’une personne, d’une entreprise, d’un secteur entier de l’activité économique caractérisée par le manque de travail. Les causes d’absence d’emploi sont nombreuses : entrée dans la vie active, licenciement, démission volontaire ou réorientation professionnelle.
Il existe de nombreuses formes de chômage :
En France, le chômage est mesuré par deux institutions différentes :
Lorsque vous êtes dans cette situation, vous n’êtes pas laissés à l’abandon. En effet, il existe une indemnité qui va vous permettre de faire face à cette perte d’emploi.
Est considéré comme demandeur d’emploi toute personne sans emploi effectuant activement des recherches pour en trouver un, selon Pôle Emploi. Le demandeur d’emploi peut disposer d’une activité réduite tout en étant inscrit en tant que demandeur d’emploi à Pôle emploi.
Il existe 5 grandes catégories de demandeur d’emploi définit par Pôle Emploi. On a :
Il faut rappeler que seul les demandeurs d’emploi inscrits dans la catégorie A peuvent être considérés comme chômeurs puisqu’ils n’exercent aucune activité et sont tenus d’effectuer des recherches actives d’emploi.
On définit le taux de chômage comme la part de la population active qui est au chômage. Ainsi, en France (hors Mayotte), en Mai 2023, le chômage s’élevait à 7 % de la population active, un niveau légèrement supérieur à la moyenne des taux de chômage des pays de la zone euro et de l’Union européenne.
Au premier trimestre 2023, le taux de chômage reste stable. Comme au trimestre précédent, il s’établit selon l’INSEE à 7,1% de la population active, soit 2,2 millions de personnes.
Pour entrer dans le détail de ce chiffre, parmi elles,2 801 400 personnes sont sans emploi (catégorie A). Les personnes de cette catégorie A sont les personnes n’ayant aucun emploi mais étant en recherche active d’un contrat de travail quel qu’il soit (CDI, CDD, emploi saisonnier, temporaire ou à temps partiel). Par ces catégories, on voit bien qu’il n’existe pas de chômeur au sens propre du terme.
En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’ emploi en catégorie A baisse de 1,3% ce trimestre par rapport au trimestre passé.
Chez les personnes appartenant à la catégorie A, il y a 1 418 700 d’hommes et 1 382 800 femmes. Pour ce qui est des âges des personnes inscrites au Pôle Emploi, on note que les moins de 25 ans représentent 372 600 au premier trimestre 2023, contre 369 800 au premier trimestre 2022, soit une hausse de 0,8%. Les personnes ayant entre 25 et 49 ans représentent 1 631 400 personnes. Pour les plus de 50 ans, ils représentent 797 400 personnes.
Dans le chiffre total des personnes inscrites au Pôle Emploi , il y a une partie conséquente qui sont des chômeurs “de longue durée”. Un chômeur de longue durée est une personne de la population active au chômage depuis plus d’un an.
Dans ce chiffre du chômage en France, 2 300 000 exercent une activité réduite (catégories B, C). Ces catégories caractérisent les personnes ayant exercées une activité réduite de 78 heures maximum par mois. Cette personne est aussi tenue d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi.
Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) augmente de 0,3% par rapport au trimestre précédent et sur la même période celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) augmente de 0,9 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C diminue de 1,2 % sur ce trimestre et de 1,7 % sur un an.
Cependant, des aides sont mises à disposition des personnes recherchant un emploi, notamment des aides financières pour compenser la perte de salaire.
En France Métropolitaine toute catégorie confondue, on recense près de 5,2 millions de demandeurs d’emploi. Ces demandeurs d’emploi se répartissent de la sorte :
Sur un an, en France métropolitaine, le chômage évolue de -5,8% en catégorie A, +6,2% en catégorie B et -2,1% en catégorie C. Le taux de chômage des jeunes reste particulièrement élevé en France. Il atteignait 17,2 % de la population active des 15-24 ans en mai 2023, ce qui le situe parmi les plus élevés en Europe (13,9 % en moyenne au sein de l’Union européenne).
Pour percevoir l’Allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (ARE), et ainsi avoir droit au chômage, vous devez être privé involontairement d’un emploi. La raison de la cessation de votre contrat doit être une des suivantes :
Vous devez être âgé de moins de 64 ans (âge minimum légal de départ à la retraite). Et vous ne devez pas avoir cumulé suffisamment de trimestres travaillés pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. Vous êtes âgé de plus de 64 ans, mais que vous n’avez pas atteint votre nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein ? L’ARE pourra vous être accordée jusqu’à l’obtention d’une retraite à taux plein.
Vous devez également résider sur le territoire français et être physiquement apte à exercer un emploi.
Ne sont pas utilisées dans le calcul :
Les rémunérations liées à des heures de travail effectuées au-delà de 260 heures par mois ne sont pas comptabilisées.
Pôle emploi prend en compte les 24 mois de salaires et primes qui précèdent votre dernier jour travaillé et payé pour calculer le montant de l’allocation que vous toucherez par jour.
Si le dernier jour travaillé et payé correspond au terme d’un mois civil, la période référence de calcul est constituée de 24 mois civils incluant ce mois.
Le montant de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) est calculé à partir de votre salaire journalier de référence (SJR). Ce salaire de référence prend en compte tous vos salaires bruts perçus au cours des 12 derniers mois, primes comprises, mais hors indemnités liées à la rupture de votre contrat.
Pour une personne de – de 50 ans : La durée maximum d'indemnisation est de 730 jours, soit 24 mois. Peu importe, si vous avez travaillé plus de 2 ans.
La démission légitime n'est pas l'unique cas qui ouvre droit au chômage après une démission. Lorsque vous effectuez une reconversion professionnelle ou que vous créez ou reprenez une entreprise, vous pouvez également bénéficier des allocations chômage.
Vous devez justifier d’une période minimale de travail de 88 jours – dite durée d’affiliation – ou 610 heures, sur la période des 28 derniers mois précédant la fin du contrat de travail.
Le chômage peut être défini comme l'état d'une personne souhaitant travailler et qui est à la recherche d'un emploi. Cette définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son concept donne toujours lieu à des controverses théoriques et statistiques.
Entre les deux termes il n'y a aucune différence. Au niveau de la loi, on parle d'activité partielle.
Il existe de nombreuses causes du chômage : la délocalisation, la massification scolaire, le progrès technique ...