La CNAV, pour Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, est une caisse de retraite qui se dresse comme le premier régime de retraite en France en couvrant près de 36 millions d’assurés.
Il faut savoir que son fonctionnement repos sur le système de la répartition. Ainsi, les personnes actives cotisent afin de financer les pensions des retraités. Plus de 78 % des assurés qui sont couverts par la CNAV et 66 % des pensions sont versées par elle dans les régimes de base de la Sécurité Sociale.
Comme évoquée précédemment, la Caisse nationale d’assurance vieillesse est chargée du régime général. Toutefois, tous les salariés ne sont pas affiliés à ce régime.
Ainsi, l’assurance retraite concerne spécifiquement :
Ils sont concernés qu’ils exercent totalement ou partiellement. Les travailleurs indépendants (commerçants, artisans, professions libérales et auto-entrepreneurs) sont rattachés au régime général pour la retraite depuis le 1er janvier 2018.
Il est important de rappeler que chaque affilié de CNAV doit cotiser afin de pouvoir bénéficier d’une retraite de base. À savoir que ces cotisations sont versées à la fois par le salarié et par son employeur. Il existe donc des taux dits de cotisation variant en fonction de la part patronale ou de la part salariale.
Concernant la cotisation salariale, le taux et l’assiette de cotisation sont fixés ainsi :
Pour la part patronal, les taux et assiette de cotisation sont différents :
L’assurance retraite a pour principale mission de calculer et de verser les pensions de retraite aux assurés affiliés.
Afin de connaître le montant de la pension de retraite, vous pouvez effectuer des simulations en ligne. Pour ce faire, il faut se rendre sur votre espace personnel et utiliser le service « Estimer le montant de ma retraite ». Pour ceux qui perçoivent une retraite à taux plein, il est possible de calculer que la retraite équivaut à près de 50 % de la moyenne de vos 25 meilleurs revenus annuels.
Le montant de la retraite prend en compte différents éléments. À savoir, les revenus d’activité, le nombre de trimestres cotisés et l’âge du départ à la retraite. La règle de calcul est la suivante : salaire annuel moyen x taux de liquidation x durée d’assurance.
Vous pouvez partir dès 62 ans. Cependant, pour être certain d’obtenir une pension à taux plein, il est obligatoire d’avoir le nombre de trimestres requis. Si vous ne disposez pas de suffisamment de trimestres selon votre année de naissance, alors le montant de la pension est automatiquement affecté.
En cas de liquidation des droits avant l’âge légal du taux plein sans avoir le nombre de trimestres requis pour avoir une pension de base, la retraite peut être minorée. Concernant les assurés nés à partir de 1953, le coefficient de minoration qui s’applique pour chaque trimestre non cotisé est de 0,625.
À l’inverse, les personnes continuant de travailler après l’âge légal de départ et qui ont validé le nombre de trimestres pour toucher une retraite à taux plein bénéficient d’une surcote de 1,25 % par trimestre supplémentaire. Cependant, la surcote est limitée à 25 % ce qui équivaut à plus de 20 trimestres supplémentaires.
En outre, si le montant de la pension est faible, il peut être augmenté afin d’atteindre un montant appelé « minimum contributif ». Il s’agit du montant minimum de retraite. Ce calcul se fait automatiquement.
En tant qu’affilié à la Caisse nationale d’assurance vieillesse, lorsque vous atteignez l’âge légal, vous avez la possibilité de partir à la retraite. L’âge de liquidation varie de 62 à 64 ans, en fonction de l’année de naissance.
Il est également possible d’attendre d’avoir atteint l’âge légal de la retraite à taux plein, qui varie de 65 à 67 ans. Cela permet de prétendre à une pension plus élevée, notamment si vous n’avez pas acquis le nombre de trimestres requis pour bénéficier d’une retraite à taux plein au moment de l’âge de départ en retraite.
À savoir qu’en cas de continuité dans l’activité professionnelle au-delà de l’âge du taux plein, le montant de la pension s’améliore aussi significativement.
Il est nécessaire d’effectuer une demande de retraite. La démarche personnelle doit être entreprise au moins 4 à 6 mois avant la date de départ souhaitée.
Vous pouvez faire la demande de retraite par téléphone, en ligne directement sur le site de l’assurance retraite, ou encore via l’espace personnel. Il est possible de compléter la demande, vérifier les informations concernant la carrière, fournir les documents et justificatifs requis, etc.
En outre, grâce à la Liquidation Unique des Régimes Alignés (Lura), les personnes dépendant du régime général ou de la MSA peuvent ne faire qu’une seule demande pour tous les régimes auxquels ils ont cotisé. La demande doit être faite auprès de la dernière caisse cotisée.
Il existe plusieurs moyens simples de contacter la CNAV, selon vos besoins.
Vous pouvez joindre un conseiller de la caisse de retraite sur le numéro unique 39 60 (ou le + 33 9 71 10 39 60 depuis l’étranger) du lundi au vendredi, de 8h à 17h. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec un conseiller à ce même numéro, concernant la pension de réversion.
En cas de changement dans votre situation (coordonnées bancaires, etc.) ou de demande particulière (rachats de trimestres, etc.), il est possible de contacter votre caisse régionale par courrier au :
CNAV Assurance retraite Île de France
CS 70009
93166 NOISY LE GRAND CEDEX
Vous devez préciser le nom, prénom, adresse et numéro de sécurité sociale ainsi que le numéro de téléphone et les références de l’interlocuteur souhaité (qui sont indiquées sur les courriers que vous recevez). Vous devez aussi préciser votre numéro de retraite.
Il est possible de vous rendre sur le site Internet lassuranceretraite.fr et de gérer votre situation depuis votre espace personnel. Ainsi, vous pouvez réaliser plusieurs démarches pour votre retraite. Cela concerne :
Vous pouvez contacter la CNAV par téléphone au 3960, par courrier ou en ligne via l'espace personnel.
La Caisse nationale d'assurance vieillesse gère les cotisations de retraite de base des salariés du privé, qu'ils travaillent à temps plein ou à temps partiel. Les agents non-titulaires du secteur public et parapublic sont aussi affiliés au régime général des salariés pour leur retraite de base.
Il est recommandé de demander votre retraite 4 à 6 mois avant la date de départ que vous avez choisie.
Les arrêts-maladie ont un impact limité sur l'acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite. Mais s'ils sont répétés ou de longue durée, ils peuvent faire baisser le montant de votre retraite.
Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".