Les indemnités de fin de carrière, également appelées indemnités de départ à la retraite, sont des sommes versées par l’employeur au salarié qui quitte l’entreprise pour prendre sa retraite. Ces indemnités sont soumises à différentes conditions et leur montant varie en fonction de certains critères. Mes Allocs vous explique tout.
L’indemnité de départ à la retraite est une somme versée par l’employeur au salarié lors de son départ à la retraite. Cette indemnité vise à compenser la perte de revenu engendrée par l’arrêt de l’activité professionnelle. Elle est souvent calculée en fonction de la durée de service du salarié dans l’entreprise.
La prime de départ à la retraite n’est pas accessible à tous les salariés du secteur privé. Pour en bénéficier, trois conditions doivent être remplies :
En tant que salarié, vous pouvez bénéficier d’une indemnité de départ à la retraite, également appelée prime, dans les cas suivants :
La législation ne prévoit pas d’indemnité de départ à la retraite pour les fonctionnaires.
Cependant, certaines collectivités territoriales accordent des primes aux fonctionnaires partant à la retraite. Ces primes sont souvent versées dans le cadre du Complément indemnitaire annuel (CIA), qui fait partie du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (Rifseep).
En tant qu’indépendant, vous avez la possibilité de bénéficier de l’Accompagnement au départ à la retraite (ADR). Voici les conditions à remplir :
La demande doit être adressée à l’Urssaf dans les 12 mois suivant la date de départ à la retraite. Pour les cotisants dont les paiements ne sont pas à jour, elle doit être faite dans les 6 mois précédant le départ à la retraite.
Le montant de l’indemnité de départ à la retraite dépend de l’ancienneté du salarié selon les tranches suivantes :
Pour calculer cette indemnité, le salarié doit prendre en compte son salaire, calculé selon la formule la plus avantageuse pour lui :
Les salariés ayant travaillé à la fois à temps plein et à temps partiel dans la même entreprise voient leur indemnité calculée au prorata de la durée travaillée à temps plein et à temps partiel.
Par exemple, un salarié ayant travaillé 11 ans à temps plein puis 2 ans à temps partiel, soit 13 ans au total dans la même entreprise, et ayant un salaire brut de 1 000 euros à mi-temps (soit 2 000 euros à temps plein), verra son indemnité de départ calculée comme suit : (1 000 euros x 2/13) + (2 000 x 11/13) = 1 846,14 euros. Pour une ancienneté de moins de 15 ans, soit 1/2 mois, l’indemnité sera de 923,07 euros.
Le bénéfice de la prime de départ à la retraite n’empêche pas le salarié, éligible à cette prime, de recevoir d’autres indemnités compensatoires prévues par la loi, notamment en ce qui concerne les congés payés, le préavis et la clause de non-concurrence.
Si vous avez travaillé dans une même entreprise pendant au moins dix ans, en alternant entre travail à temps plein et travail à temps partiel, le montant de votre indemnité de départ à la retraite est calculé en proportion de votre durée de travail à temps plein puis à temps partiel. Voici comment effectuer ce calcul :
Pour calculer les indemnités de départ en retraite, le salaire mensuel pris en compte est déterminé selon l’un des deux calculs suivants :
C’est la solution la plus avantageuse pour le salarié qui est retenu.
Pour bénéficier du dispositif d’accompagnement au départ à la retraite (ADR), les travailleurs indépendants doivent remplir les conditions suivantes :
Cependant, les professionnels libéraux réglementés (19 professions) ne sont pas éligibles au dispositif ADR. Seuls les professionnels libéraux non réglementés, ayant quitté la CIPAV depuis le 1er janvier 2019 pour rejoindre la sécurité sociale des indépendants (branche des indépendants au régime général), peuvent en bénéficier.
Pour les professionnels libéraux affiliés à la CIPAV avant la réforme, un droit d’option est offert.
Le montant de l’indemnité versée dans le cadre de l’ADR dépend de plusieurs facteurs, notamment :
Le montant de l’accompagnement au départ à la retraite est déterminé après examen de la demande, dans la limite des budgets disponibles, et peut varier entre 7 500 € et 10 000 €.
Il convient de différencier deux situations pour déterminer si la prime de départ versée est soumise aux cotisations sociales et à l’imposition sur le revenu.
En plus de l’indemnité de départ à la retraite, d’autres sommes peuvent être perçues :
L'indemnité de départ à la retraite est une somme versée par l'employeur au salarié lors de son départ à la retraite. Cette indemnité vise à compenser la perte de revenu engendrée par l'arrêt de l'activité professionnelle.
En tant que salarié, vous pouvez bénéficier d'une indemnité de départ à la retraite, également appelée prime, dans les cas suivants : Vous avez travaillé pendant au moins 10 ans dans la même entreprise au moment de votre départ à la retraite. Votre employeur vous met d'office à la retraite, ce qui peut arriver si vous avez au moins 70 ans.
La législation ne prévoit pas d'indemnité de départ à la retraite pour les fonctionnaires.
Le calcul est le suivant : (salaire brut à temps plein × nombre d’années à temps plein/nombre total d’années dans l’entreprise) + (salaire brut à temps partiel × nombre d’années à temps partiel/nombre total d’années dans l’entreprise).
Pour calculer les indemnités de départ en retraite, le salaire mensuel pris en compte est déterminé selon l'un des deux calculs suivants : Soit la moyenne des salaires des 12 derniers mois précédant la rupture du contrat. Si l'ancienneté du salarié est inférieure à 12 mois, on prend la moyenne mensuelle de la rémunération des mois précédant la rupture du contrat. Soit la moyenne des salaires des 3 derniers mois.
Le montant de l'indemnité de départ à la retraite dépend de l'ancienneté du salarié selon les tranches suivantes : De 10 à moins de 15 ans : 1/2 mois de salaire. De 15 à moins de 20 ans : 1 mois de salaire. De 20 à moins de 30 ans : 1 mois 1/2 de salaire. 30 ans et plus : 2 mois de salaire.