En tant qu’expatrié vous pouvez bénéficier sous conditions de vos droits au chômage dans votre nouveau pays. Cela si vous êtes en recherche d’un nouvel emploi. Notez que si vous souhaitez retourner en France, vos droits au chômage sont également maintenus sous conditions. Les aides liées au statut d’expatrié jouent un rôle important dans le soutien aux professionnels qui font le choix de travailler à l’étranger. Mes Allocs vous explique comment fonctionne Pôle emploi (France Travail) pour les expatriés
De manière générale, vous devez résider dans le pays qui va vous verser des allocations de chômage. Cependant, sous certaines conditions, vous pouvez toucher du chômage en France tout en travaillant à l’étranger.
En revanche, notez que vous devez obligatoirement vous inscrire comme demandeur d emploi et être établie en France avant d’être sur le point de quitter votre pays d’origine.
À noter : Le formulaire U2 vous permet de percevoir vos indemnités de chômage dans un autre pays de l’Union européenne. Notez qu’en tant que salarié vous avez un délai de 12 mois pour adhérer à la suite de votre embauche.
Si vous êtes employeur et que vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas maintenir votre salarié au régime français de protection sociale, il sera obligatoirement assuré auprès du régime de l’État où il exerce son activité professionnelle. Les contributions seront versées de manière locale.
Si vous souhaitez maintenir au régime français de protection sociale un salarié que vous envoyez dans un État de l’EU ou de la Suisse, vous pouvez le détacher, sous certaines conditions spécifiques, pour 24 mois maximum. Dans ce cas votre salarié reste bien soumis à la réglementation française.
Avant le départ du salarié de votre entreprise, vous devez informer l’organisme compétent et obtenir une attestation précisant la législation applicable à votre salarié. Dans le cas général, cet organisme est la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), si votre salarié relève du régime général. N’oubliez pas de quitter votre espace personnel.
Être affilié au régime français n’est pas forcément obligatoire. Cela dépend du lieu d’implantation de l’entreprise. Cette affiliation est à effectuer auprès de Pôle emploi services qui gère au niveau national le recouvrement des contributions et détermine les droits des salariés expatriés privés d’emploi (le versement des allocations relevant de la compétence des pôles emploi régionaux).
Si vous possédez une entreprise qu’elle soit française ou étrangère mais située en France (territoire métropolitain, départements d’outre-mer, et collectivités d’outre-mer de Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et Principauté de Monaco)
Dans ce cas vous avez l’obligation d’affiler au régime des expatriés français de l’Assurance chômage, tous vos salariés expatriés, quelle que soit leur nationalité, liés par un contrat de travail et qui vont exercer une activité professionnelle à l’étranger (hors EEE et Suisse).
Vous êtes une entreprise établie :
• à l’étranger (hors EEE et Suisse)
=> Vous pouvez, de manière facultative, affilier au régime d’assurance chômage les salariés que vous occupez en qualité d’ expatrié, quelle que soit leur nationalité.
• en Suisse ou dans un Etat de l’EEE
=> Vous pouvez, à titre facultatif, affilier au régime d’assurance chômage les salariés que vous occupez en qualité d’expatrié, dès lors que les règlements communautaires ne s’appliquent pas.
À noter, sous certaines conditions, vous avez droit au chômage de retour en France. Renseignez-vous pour connaitre vos droits !
Selon la loi, un français partant à l’étranger pour exercer à titre principal une activité professionnelle bénéficie du statut d’expatrié.
Il peut être soumis indifféremment à :
Pendant sa période d’exercice à l’étranger, l’expatrié rompt totalement son lien avec le système social français. Sauf en cas d’adhésion à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE).
C’est ce qui le distingue principalement du travailleur détaché, lequel conserve quant à lui une attache fonctionnelle avec son employeur et la Sécurité sociale. Le détaché n’est donc pas considéré comme un expatrié en droit français, sauf si le salarié choisit de rester à l’étranger à l’expiration de son détachement. Mois de français établis hors de France. Pôle Emploi prend en compte les périodes de travail réalisées à l’étranger.
Le statut d’expatrié vous permet de bénéficier d’une fiscalité moins lourde que celle des travailleurs français, néanmoins la protection sociale est moins avantageuse.
Selon votre pays d’expatriation, si vous restez dans l’ Union Européenne ou non, il est parfois judicieux de prendre un contrat d’assurances, selon dans vos intérêts économiques.
Attention : si vous conservez une résidence en France pendant votre période d’expatriation, vous restez imposable à l’impôt français, y compris pendant les mois de résidence à l’étranger.
Les avantages de cet accompagnement spécifique pour les expatriés de retour sont nombreux et contribuent grandement à faciliter leur transition vers le marché du travail français.
Pôle Emploi offre aux expatriés de retour une assistance précieuse dans leur quête d’un nouvel emploi. Les conseillers de Pôle Emploi sont formés pour comprendre les besoins et les compétences spécifiques des expatriés, les aidant ainsi à adapter leur recherche d’emploi en conséquence. Ils fournissent des informations sur les opportunités d’emploi disponibles, les secteurs en demande et les entreprises qui pourraient être intéressées par leurs compétences internationales.
L’accompagnement de Pôle Emploi ne se limite pas seulement à la recherche d’emploi, mais comprend également des programmes de formation conçus pour renforcer les compétences des expatriés de retour. Ces formations peuvent inclure des mises à jour sur les dernières tendances du marché du travail, des ateliers de développement professionnel et des cours de perfectionnement pour aider les expatriés à rester compétitifs sur le marché français.
Les conseillers de Pôle Emploi offrent des conseils personnalisés aux expatriés de retour en fonction de leur situation et de leurs aspirations professionnelles. Ils aident à mettre en évidence les compétences transférables acquises à l’étranger et à les adapter aux exigences du marché français. Les expatriés peuvent bénéficier de conseils sur la rédaction de CV et de lettres de motivation adaptées au marché local, ainsi que sur les stratégies de recherche d’emploi les plus efficaces.
La réintégration en France implique souvent de naviguer dans des formalités administratives complexes. Pôle Emploi peut aider les expatriés de retour à comprendre et à remplir les documents nécessaires pour bénéficier des différentes aides et prestations auxquelles ils ont droit. Cette assistance administrative permet de simplifier les démarches et de gagner du temps dans le processus de réintégration.
En plus des services directs, Pôle Emploi met les expatriés de retour en relation avec un réseau de professionnels et d’entreprises locales. Cela peut faciliter leur accès au marché du travail et leur permettre de développer des contacts professionnels pertinents pour leur carrière.
En somme, l’accompagnement de Pôle Emploi pour les expatriés de retour offre une combinaison précieuse de ressources, de conseils et de soutien personnalisé. Il vise à rendre la transition vers le marché du travail français plus fluide, tout en aidant les expatriés à capitaliser sur leurs expériences internationales pour construire une carrière solide dans leur pays d’origine.
Faites-vous accompagner par un expert de l’équipe Mes Allocs pour connaitre vos droits et recevoir vos aides au plus vite.
L'allocation est au minimum de 29,38 € par jour après un emploi à temps plein. Elle est au maximum de 256,96 € brut par jour.
Vous devez résider dans le pays qui vous verse des allocations de chômage. Cependant, sous certaines conditions, vous pouvez vous rendre dans un autre pays de l'UE pour y chercher du travail, tout en continuant à recevoir vos allocations du pays dans lequel vous avez perdu votre emploi.
Le montant journalier de votre allocation chômage est égal au montant le plus élevé entre : 40,4 % de votre salaire journalier de référence* (SJR) + 12,05€ (depuis le 01/07/2020) ; 57 % de votre SJR.
Le lieu de séjour principal de l'expatrié, mais aussi de sa famille, pendant la majeure partie de l'année – soit au moins 183 jours.
Les formalités à accomplir dès votre retour en France : vous procurer un quitus fiscal pour immatriculer votre véhicule étranger. vous inscrire sur les listes de demandeurs d'emploi chez Pôle Emploi si besoin. contacter l'APEC (Association pour l'emploi des cadres) ou BPI France Création
Le statut d'expatrié désigne un travailleur français du secteur privé exerçant son métier à l'étranger dans le cadre d'un contrat de travail français ou d'un contrat de travail local.