L’esthéticienne est une experte de la beauté avec une maîtrise irréprochable des techniques de soins et une bonne connaissance des produits cosmétiques. Elle propose à sa clientèle des soins du visage, du corps, des mains et des pieds, pratique des épilations, des maquillages (ongles et visage), des séances UV, des cours d’auto-maquillage, etc. Soignée et délicate, elle manipule avec précaution le matériel et les produits.
Comme dans tous les métiers, des qualités sont requises. Il est nécessaire de les connaitre pour trouver un emploi d’esthéticienne rapidement et réintégrer le monde professionnel plus facilement. La professionnelle doit être une bonne conseillère auprès de ses clients en les accompagnant sur les produits adaptés à leur type de peau, sur la manière de faire des soins à domicile, etc. Elle vend également des produits de beauté en expliquant comment les utiliser aux clients. Il est essentiel pour une esthéticienne de se renseigner à propos des nouveaux produits et les nouvelles techniques tendances de soins esthétiques afin de pouvoir jouer son rôle de conseil dans l’achat et l’utilisation des produits. Elle doit faire preuve d’écoute lui permettant d’instaurer un climat de confiance afin de s’adapter aux demandes de chaque client.
Le domaine de l’esthétique se développe de plus en plus avec de nombreux métiers à la sortie. Il existe plus de 8 500 instituts de beauté en France et ce nombre ne cesse de croître chaque année. Les offres d’emploi sont très importantes.
L’esthéticienne peut être une salariée, exercer à son compte ou ouvrir son institut.
Le revenu minimum des esthéticiennes est fixé par la Convention Collective Nationale (CCN) de l’esthétique-cosmétique. Il s’agit d’un document régissant les conditions de travail des esthéticiennes qui sont salariées, à savoir temps de travail, congé, heures supplémentaires, maladie, etc. L’experte est rémunérée dès son entrée en formation. En effet, elle reçoit entre 27 % et 100 % du SMIC pendant l’apprentissage, selon l’âge et l’année d’études.
Lors de la signature du premier contrat de travail, l’esthéticienne salariée perçoit un salaire réel minimum qui équivaut au SMIC en vigueur. Après 5 ans d’expérience, l’esthéticienne titulaire brevet professionnel ou bac professionnel esthétique cosmétique peut constater une hausse de salaire pouvant atteindre 1 556 euros brut par mois (1 214 euros net). À expérience égale, une esthéticienne diplômée d’un BTS ou d’un Brevet de Maîtrise perçoit une rémunération totale de 1 626 euros brut par mois (1 268 euros de salaire net).
La professionnelle esthétique cosmétique ayant obtenu un diplôme de niveau 4 ou 5 et qui occupe le poste d’adjointe de la manager ou de la cheffe d’entreprise touche 1 695 euros brut par mois (1 322 euros net). Au bout de quelques années, son salaire passe à un total de 1 899 euros par mois (1 481 euros net) puisqu’elle assure la fonction d’animation commerciale de l’institut de beauté qui l’emploie, en plus des tâches techniques et managériales.
Une esthéticienne diplômée de niveau 4 ou 5 voit son salaire évoluer de 1 899 euros brut par mois (1 499 euros net) à 3.308 euros brut par mois (2 580 euros net) dans le coup elle devienne manager. Elle est considérée comme étant autonome dans la gestion du salon/centre de soins.
La salariée peut recevoir des primes dans le secteur privé, en plus de ce salaire de base, à savoir :
En cas d’heures supplémentaires, généralement, elles sont récupérées sous forme d’un repos, mais elles peuvent aussi être rémunérées. Dans ce cas, une majoration s’applique ainsi :
À la suite de plusieurs années de carrière comme salariée d’un institut ou d’un spa, une esthéticienne peut faire le choix de se mettre à son compte pour devenir indépendante.
La rémunération dépend alors des tarifs pratiqués, de la réputation, du lieu d’exercice et du nombre d’heures qu’elle travaille.
La plupart des indépendantes juniors n’arrivent pas à toucher le salaire minimum. Cependant, en mettant en place quelques actions de communication (réseaux sociaux) et par le bouche à oreille, une esthéticienne à son compte peut se rémunérer au SMIC.
Lorsqu’elle remplit son carnet de rendez-vous, elle peut gagner davantage qu’en institut.
Il n’y a pas de sources qui donnent un revenu moyen pour les salons de beauté en France. La propriétaire d’un institut de beauté peut avoir du mal à vivre de son métier, ou à générer un chiffre d’affaires de plusieurs milliers d’euros.
Le succès d’une esthéticienne qui ouvre un salon dépend de nombreux éléments, soit l’expérience professionnelle, le rapport entre l’offre et la demande dans le secteur géographique concerné, etc.
L’ouverture d’un institut requiert un investissement financier important, à savoir l’achat du matériel, la décoration du local, le paiement des loyers, etc. Néanmoins, si elle met en place un concept innovant, dans une ville dynamique et emploie un personnel qualifié prodiguant des soins de qualité, il est possible qu’elle gagne très bien sa vie.
Actuellement, les instituts de beauté disposant des offres de soins sur des produits biologiques et des pratiques « zen », comme le massage ayurvédique, tibétain, suédois, etc., sont très recherchés par les clients. Tout ce qui touche à la santé et à la minceur rencontre également un grand succès en institut comme le soin énergisant ou relaxant, drainage lymphatique, soin diététique, etc.
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Un des métiers de l'esthétique le mieux payé est celui de chirurgien esthétique. Cette profession du domaine de la médecine et de l'esthétique permet de gagner entre 4 000€ (pour un débutant) et 11 000€ bruts (pour un praticien renommé) par mois auxquels s'ajoutent diverses primes et indemnités.
En début de carrière, la rémunération d'une esthéticienne peut partir de 1 200 € net par mois.
Les esthéticiennes, électrolystes et personnel assimilé gagnent habituellement entre 12,50 $ par heure et 25,00 $ par heure au Canada.
En moyenne, une esthéticienne qui exerce en institut gagne une rémunération équivalente au Smic, soit environ 1.500€ brut par mois.
Le salaire moyen d'une coiffeuse est de 1 550 € net par mois.
Pour ouvrir un salon de beauté, le dirigeant de la société doit être titulaire : d'un CPA, BEP dans le domaine de l'esthétique. d'un BP (brevet professionnel) ou d'un BM (brevet de maîtrise dans le domaine de l'esthétique.