En tant que français, il est possible d’aller vivre sa retraite à l’étranger. Aujourd’hui, c’est plus d’un million de seniors qui ont déjà fait le choix d’aller vivre leur retraite hors de la France. Mes Allocs vous explique comment vivre votre retraite à l’étranger.
Il est possible de percevoir sa retraite à l’étranger. En effet, les séniors sont en quête d’une meilleure qualité de vie et d’un climat plus clément. Ils se tournent alors vers des pays d’accueil situés près de la France. De plus, très souvent, le coût de la vie y est beaucoup moins élevé. Cela signifie que les retraités peuvent y vivre mieux avec leur pension.
La première étape avant de prendre la décision de passer sa retraite à l’étranger est de bien s’informer sur les règles applicables dans le pays d’accueil.
Il faut également s’informer sur les accords sociaux et les conventions d’imposition qui existent entre la destination choisie et la France.
De plus, il faut également s’informer sur certains paramètres qui faciliteront votre intégration dans le pays. Ceux-ci vous garantiront le confort et le bien-être :
Afin de toucher votre pension à l’étranger, il faut effectuer une demande accompagnée d’un certificat de résidence et des coordonnées bancaires à l’étranger.
Cette demande devra être faite à la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV).
Si vous souhaitez être retraité expatrié et que vous choisissez de partir vivre à l’étranger, il faut tout d’abord signaler votre nouvelle adresse.
De plus, il faut signaler tout changement de coordonnées bancaires.
Suite à cela vous possédez deux options :
Il est conseillé de prendre contact avec votre banque pour connaître les frais bancaires associés.
Vos changements d’adresse et de coordonnées bancaires doivent être signalés par courrier postal à votre caisse régionale.
Vous devez lui indiquer votre nouvelle adresse, vos nom, prénom et numéro de sécurité sociale et joindre les justificatifs nécessaires.
Si vous habitez à l’étranger et que vous percevez une retraite française, vous recevrez alors chaque année un certificat de vie.
C’est la CNAV qui réclame tous les ans ce certificat d’existence.
Chaque année, vous devrez y répondre. Il est obligatoire quelle que soit votre nationalité.
Il faut le faire compléter par l’autorité locale compétente de votre pays d’ accueil (ex : mairie, commissariat, etc.).
La couverture santé des expatriés dans le pays de résidence va varier selon les Etats.
Le retraité peut continuer de bénéficier de la protection sociale française en cas de maladie ou de problèmes de santé dans ces cas :
Si vous êtes domicilié fiscalement hors de France, votre retraite ne sera pas soumise à la Contribution Sociale Généralisée (CSG).
Elle ne sera pas non plus soumise à la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS), ni à la contribution de solidarité pour l’autonomie (CASA).
Cependant, une cotisation d’assurance maladie pourra être prélevée sur votre retraite payée à l’étranger.
Dans le cadre de la coordination internationale, la cotisation d’assurance maladie est prélevée si les soins de santé sont à la charge d’un régime français d’assurance maladie.
Un Français expatrié et en activité dans son pays d’accueil doit obligatoirement verser ses cotisations de retraite auprès des autorités locales compétentes.
Cependant, il peut également choisir d’effectuer une affiliation volontaire auprès d’une caisse de retraite en métropole. Cela vous permettra de bénéficier d’une pension de retraite en France.
Dans ce cas là, vous allez alors cotiser à la fois dans les deux pays.
Le calcul des droits au paiement de votre retraite dépend des règles qui s’appliquent dans le pays d’accueil.
Dans les pays appartenant à l’ Union Européenne (mais aussi en Norvège, Suisse, Liechtenstein et Islande), le travailleur expatrié va toucher un pension. Celle-ci sera versée par le pays dans lequel il a travaillé.
Dans ces cas-là, c’est la législation locale qui s’applique concernant l’âge légal de départ en retraite. C’est également cette législation locale qui fixe les règles prises en compte pour le calcul de la pension de retraite.
Dans le cas où le travailleur a vécu dans plusieurs pays différents, les pensions de retraites seront accordées par les différents Etats. Ces différentes pensions permettront d’obtenir le montant total de la retraite.
En revanche, il y a une exception si la somme de vos pensions est inférieure au montant du minimum vieillesse. Dans ce cas, la sécurité sociale française vous accordera une allocation complémentaire. L’objectif est que le revenu atteigne le niveau maximum.
Si vous vivez dans un pays hors de l’Union Européenne, les règles sont très proches de celles appliquées dans l’Union Européenne. A condition que ceux-ci aient signé une convention sociale avec la France.
Ces accords bilatéraux concernant l’assurance vieillesse ont été régis avec 36 pays :
Pour les autres pays dans lesquels il n’y a pas d’accord bilatéral, aucune coordination n’est alors prévue.
Le travailleur expatrié peut alors cotiser sur place, en accord avec la législation locale. Cependant, il a également la possibilité de continuer à cotiser en France. Cela se fait au choix du travailleur afin de pouvoir profiter d’une pension plus élevée à la retraite.
Les expatriés peuvent se constituer des droits pour leur retraite de base, leur retraite complémentaire leur assurance maladie et la maternité.
Pour cela, la condition est de cotiser volontairement en France.
Le choix de cotiser en France n’empêche cependant pas de cotiser au régime obligatoire du pays d’accueil. Le travailleur doit donc cotiser deux fois.
Lorsqu’un expatrié veut cotiser volontairement à l’assurance vieillesse, il doit adhérer à la CFE (Caisse des Français à l’Etranger).
Les organismes suivants peuvent recevoir les cotisations volontaires des expatriés :
– La caisse des Français de l’Étranger (CFE) pour la retraite de base ;
– La Caisse de retraite des expatriés (CRE) pour la retraite complémentaire des salariés ;
– L’Institution de retraite des cadres expatriés (Ircafex) pour la retraite des cadres.
Avec le prélèvement à la source, vous payez directement votre impôt sur le revenu au montant où vous percevez votre retraite.
Pour justifier de vos revenus perçus au titre de la retraite du régime général français, vous devrez télécharger un relevé des mensualités disponible sur votre espace personnel.
Ce document est contractuel et recevable par les autres administrations.
Un expatrié a la possibilité de racheter des trimestres correspondant à la période pendant laquelle il a travaillé à l’étranger.
Cela est possible même si vous ne cotisez pas auprès d’une caisse de retraite française.
Le prix de ces trimestres rachetés est le même que celui des trimestres d’études supérieures et des périodes d’inactivité. Cela est le cas depuis 2011.
Il y a cependant une règle obligatoire. Il faut que le retraité expatrié rachète l’ensemble des trimestres pour lequel il n’a pas versé de cotisation. Sauf si la totalité de ce rachat dépasse les 80 trimestres validés.
Le rachat partiel est alors possible. Cependant, il faut commencer par les plus anciens.
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