La profession d’auxiliaire de puériculture comprend aussi bien des activités de soins aux nouveau-nés qu’à de jeunes enfants. Il s’agit d’un accompagnement tout au long de leur apprentissage. Plusieurs parcours de formation s’offrent à vous pour exercer ce métier. Mes Allocs vous explique tout sur la formation d’auxiliaire de puériculture pour votre reconversion professionnelle.
Une auxiliaire de puériculture exerce auprès des nouveau-nés ou bien des enfants en bas âge. Vous pouvez travailler aussi bien en structure d’ accueil spécialisée, en service hospitalier qu’en halte garderie.
Vous aurez comme mission de conseiller sur les soins les plus courants, peser les nourrissons, préparer les biberons, vous occuper des changes, etc.
Si vous exercez en établissement hospitalier, vous serez amené à travailler aussi bien de jour comme de nuit, travailler les week-end ainsi que les jours fériés. Vous devez faire preuve de sang froid et avoir une bonne condition physique pour suivre ce rythme.
Lorsque vous travaillez dans des PMI, vous assisterez aux consultations des médecins, vous devrez également accueillir les enfants et les parents, prendre des mesures, etc.
En crèche ou en halte-garderie, vous serez responsable d’un groupe de 5 à 8 enfants bien portants, âgés de 3 mois à 3 ans. Vos activités suivent le rythme des enfants : vous les change, les fait manger ou apprenez aux plus grands à manger seuls, à marcher, à devenir propres.
Pour exercer en tant qu’auxiliaire de puériculture il faut être titulaire du DEAP (diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture).
La formation initiale est composée de 1 435 h d’enseignements théoriques et cliniques, en IFAP (institut de formation d’auxiliaire de puériculture) sur 17 semaines soit 595h. Un stage de 24 semaines (840h) complète la formation. Cette entrée en formation se fait sur dossier et concours d’ entrée dans des établissements publics ou privés sanitaire et sociale.
Les titulaires du diplôme professionnel d’aide soignant, du diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale, de la mention complémentaire d’aide à domicile, des bacs pro ASSP (accompagnement, soins et service à la personne) et SAPAT (services aux personnes et aux territoires) sont dispensés de l’épreuve d’admissibilité de culture générale (mais pas des tests psychotechniques). Ces candidats sont par ailleurs dispensés de certains modules de formation s’ils sont retenus.
Vous pouvez également choisir de suivre un CAP AEPE, ce qui est recommandé dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Ce certificat d’aptitude professionnelle reste la première marche diplômante vers les métiers de la petite enfance.
D’autres formations vous permettent d’exercer en tant qu’auxiliaire de puériculture. Certains établissements permettent de suivre une formation en apprentissage, en revanche les places sont rares. La formation dure 18 mois et permet au candidat d’obtenir le statut de salarié au sein de la structure qui l’accueille.
Il peut être rémunéré jusqu’à 85% du SMIC. Dans ce cas des stages en structure sont recommandés afin de gagner en expérience professionnelle.
Bon à savoir : des formations d’auxiliaire de vie existent, renseignez-vous !
En début de carrière une auxiliaire en puériculture peut prétendre à un salaire de l’ordre de 2000 € brut par mois.
Après 3 ans d’expérience professionnelle dans le secteur hospitalier ou médico-social, une auxiliaire de puériculture peut intégrer, après avoir satisfait aux épreuves de sélection, un IFSI (instituts de formation en soins infirmiers) pour préparer le diplôme d’État d’infirmier ou le DEEJE (diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants).
Différents dispositifs vous permettent de financer votre formation professionnelle. Cela selon votre statut au moment de votre demande.
Instauré dès le 1er janvier 2019, le projet de transition professionnelle du CPF vous permet en tant que salarié de :
Et ce, pour financer des formations certifiantes en lien avec votre projet.
Le projet de transition professionnelle a remplacé l’ancien dispositif du CIF, supprimé depuis le 1er janvier 2019. Le projet de transition permet de cumuler :
Conditions pour en bénéficier :
Par dérogation, des conditions d’ancienneté spécifiques s’adressent aux :
En revanche, la condition d’ancienneté n’est pas requise pour :
Compte Personnel de Formation était autrefois le DIF, grâce à la Loi “Pour la liberté de choisir son avenir professionnel”, ce sont des euros qui se cumulent sur le CPF afin de pouvoir vous former à quand vous le souhaiter. Chaque année, 500 € sont ajoutés sur ce compte (ex : pour un travail à temps plein) mais avec un plafond 5000 €.
Ce montant est de 800€ pour un salarié non qualifié (avec un plafond de 8000 €). L’avantage est que le salaire est maintenu lors d’une formation faite avec le CPF. Si le CPF est insuffisant (en euros) pour financer votre formation, il existe des possibilités d’abonnement.
Formations éligibles :
Pour compléter votre formation personnelle, les fonctionnaires peuvent bénéficier du CFP. Ce dernier peut financer des stages de formation, que ce soit personnel ou bien professionnel non proposé par l’administration.
À noter : le CFP peut être cumulé avec le CPF
Le montant de la formation peut être pris en charge partiellement par le le Fongecif. D'autres dispositifs sont en vigueur, accessibles selon votre statut au moment de votre demande.
Le Diplôme d'État d'Auxiliaire de Puériculture est une formation diplômante de niveau V qui s'effectue en une année.
Le salaire moyen s'élève à 1600 euros brut par mois.
Le CAP (certificat d'aptitude professionnelle) est un diplôme professionnel national délivré par le Ministère de l'Education nationale. Il se prépare en 2 ans après la 3e, à temps plein ou en apprentissage.
Il faut compter entre 8 mois et 2 ans de formation selon le mode d'apprentissage. En moyenne, la formation comprend 600 heures de cours théoriques accompagnés de 12 semaines en stages pratiques.
Vous pouvez vous adresser à Pôle emploi si vous êtes inscrit comme tel. Sinon vous pouvez également bénéficier d'une aide qui s'appelle : Aide Individuelle à la Formation (AIF).