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La plupart des cas ouvrent droit au chômage après une démission :
Généralement, même si la démission implique la suppression de l’ARE, il existe des exceptions, parmi lesquelles :
Vous pouvez solliciter le chômage si la démission intervient à cause d’un déménagement. Attention, celui-ci doit se baser sur l’un des motifs suivants :
Dans le cadre d’une démission liée à un motif professionnel, seules ces situations ouvrent droit au chômage :
Vous êtes concerné si vous avez démissionné avant le confinement dans l’intention d’une mobilité professionnelle. Pour les droits au chômage, les salariés involontairement privés d’emploi sont concernés si la fin du contrat de travail est liée à la rupture volontaire d’un contrat de travail avant le 17 mars 2020. Et ce, dans le but de débuter un nouveau projet professionnel à durée déterminée ou indéterminée d’une durée d’au moins 3 mois ou 455 heures. Cette nouvelle activité professionnelle doit :
Ces mesures sont en vigueur à compter du 16 avril 2020 et jusqu’au 31 mai 2020. Elles sont décrites en détail dans la circulaire Unédic n° 2020-06 du 29 avril 2020.
Il est vrai que le droit au chômage s’applique aux personnes involontairement privées d’emploi (dans des cas comme un licenciement, une fin de CDD, une rupture conventionnelle du CDI dans le cadre fixé par le Code du travail, etc). Or, par dérogation, vous pouvez bénéficier des allocations chômage :
La démission, départ volontaire à l’initiative du salarié, n’ouvre donc pas de droit au chômage. Toutefois à titre dérogatoire, le salarié démissionnaire peut prétendre au chômage :
Si votre démission a eu lieu à partir du 1er novembre 2019, vous pouvez prétendre aux allocations d’assurance chômage si vous justifiez d’une durée d’activité salariée antérieure. De même, si vous portez un “projet de reconversion professionnelle, de création ou de reprise d’entreprise, dont le caractère réel et sérieux est attesté par une commission paritaire” (Ministère de l’emploi, du travail et de l’insertion).
Sachez que vous pouvez toujours bénéficier de vos allocations, à condition d’avoir travaillé moins de 65 jours ou 455 heures lors de la reprise. Ainsi, si vous avez retravaillé plus de 65 jours ou 455 heures, vous avez droit aux allocations chômage si votre dernier emploi a duré :
Il doit s’agir d’une démission légitime car en général, seuls les salariés privés d’emploi de manière involontaire peuvent solliciter des allocations chômage.
Vous pouvez toucher le chômage après avoir démissionné d’un contrat à durée indéterminée (CDI) pour un nouvel emploi, cette fois en contrat à durée déterminé.
En effet, le CDD est alors interprété comme une perte involontaire de l’emploi, résultant en un accès aux droits aux allocations chômage.
Attention :
Généralement, votre démission ne vous donne pas droit au chômage, sauf si votre cas est considéré comme légitime par le régime d'assurance chômage ou lors du réexamen de votre situation dans un délai de 121 jours (4 mois) de chômage non indemnisé.
Si votre démission est légitime (perte involontaire d'emploi), vous ne perdez pas vos droits au chômage.
Vous pouvez avoir recours aux allocations chômage, au RSA, qui vous assure un revenu minimum ou à l'ARE, qui vous aide à retrouver la voie du travail.
La démission est légitime si elle ne dépend pas de vous, c'est-à-dire si vous avez perdu votre emploi involontairement ou si vous quittez votre emploi afin de créer ou reprendre une entreprise.
Le licenciement pour faute lourde ou pour faute grave ne donne pas accès au chômage, ni aux indemnités compensatrices de préavis.