L’aide sociale à l’enfance ASE s’expriment par un ensemble de missions de protection censées prévenir et soutenir les enfants et les familles en difficultés psycho-sociales. Elle prend également en charge les mineurs (totalement ou partiellement) qui ne peuvent plus rester dans leur famille.
Par ailleurs, elle peut venir en aide aux jeunes majeurs (jusqu’à 21 ans) qui rencontrent des difficultés d’insertion. Les bureaux de l’ASE peuvent accueillir les parents et/ou les enfants en difficultés éducatives, afin de les orienter vers la solution la plus adaptée.
L’aide sociale à l’enfance (ASE) est définie par les articles L221-1 et suivants du code de l’Action sociale et des familles. Elle relève de la compétence du président du conseil départemental.
L’ASE s’organise en trois volets :
Le président du conseil départemental est tenu de recueillir toutes les informations préoccupantes relatives à la situation d’un mineur. Ces informations ont pour but d’évaluer la situation du mineur et le déploiement d’éventuelles actions en sa faveur.
Il existe deux types d’action :
Actuellement, à Paris, environ 26 000 enfants et leur famille sont suivis au titre de l’Aide sociale à l’enfance et de la prévention (soit 10,8 jeunes sur 1000 de moins de 20 ans contre 7,8 sur 1000 au plan national).
À cause de la crise économique, les interventions sociales et éducatives se multiplient. Elles concernent principalement les publics suivants :
En 2007, Paris a mis en place une cellule de recueil, de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes. Il s’agit d’un outil central à mobiliser pour les enfants et les jeunes en situation ou risque de danger, que cela concerne sa santé, sa sécurité, sa moralité ou encore son éducation.
En effet, les informations sont transmises par le 119 (numéro vert enfance en danger) aux services sociaux, médico-sociaux, sanitaires, de police ou scolaires. Depuis 2006, cette initiative prouve son efficacité : on assiste à une progression de 81% des signalements d’enfants en difficulté.
Le service de l’aide sociale à l’enfance de Paris dispose de trois sites : un bureau central et deux bureaux déconcentrés. Vous devez vous adresser au secteur qui correspond à l’arrondissement de votre résidence.
Les sites de l’ASE Paris :
Adresses des sites | Arrondissements concernés |
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94-96 quai de la Rapée 75012 Paris | 1er, 2e, 3e, 4e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e, 14e, 15e, 16e, 17e arrondissements |
76-78 rue de Reuilly 75012 Paris | 11e et 12e arrondissements |
163 avenue d’Italie 75013 Paris | 5e et 13e arrondissements |
183 rue Ordener 75018 Paris | 18e arrondissement (2 secteurs) |
4 rue David-d’Angers 75019 | 19e arrondissement (3 secteurs) |
119 rue de Ménilmontant 75020 Paris | 20e arrondissement (2 secteurs) |
Si vous constatez l’un des signes suivantes chez un enfant ou un adolescent, appelez-le 119 :
Il est essentiel de ne pas minimiser les signes de maltraitance potentielle. Les services de protection de l’enfance ou les autorités compétentes sont formés pour évaluer ces situations et prendre les mesures nécessaires pour protéger l’enfant. Signaler un enfant en danger peut être crucial pour sa sécurité et son bien-être
Il s’agit d’une structure qui accompagnent les parents dans l’éducation de leurs enfants. Elle a pour objectif de réduire l’isolement et favoriser le lien social.
La Colline aux enfants reçoit les parents et les enfants, de la naissance à 10 ans. Elle propose une écoute, un accompagnement éducatif, social, psychologique. À cela s’ajoute, si nécessaire, une orientation vers une aide plus renforcée.
Cette association est tournée vers les familles adoptantes. Elles les orientent au niveau psychologique et éducatif, avant ou après l’adoption.
Depuis la loi du 17 juillet 1978, les enfants pris en charge par l’ASE peuvent consulter leur dossier. Il retrace le parcours de l’enfant, les raisons de son placement, le nom de descendants ou d’ascendants etc.
Il suffit pour cela de télécharger la demande sur le site de l’ASE.
L'ASE s'organise en trois volets : - Un programme de sensibilisation destiné à informer les personnes concernées par des mineurs en danger ou qui risquent de l'être. Il s'agit d'actions de prévention à l'encontre des mineurs et de leurs familles ; - Un signalement à l'autorité judiciaire ; - La mise en place d'une action sociale (mesures de protection, soutien matériel, éducatif et psychologique etc) visant à pourvoir aux besoins des mineurs concernées, qu'il s'agisse d'enfants placés ou de jeune majeurs. Il existe deux types d'action : - l’aide à domicile met en place des interventions à domicile ainsi qu'une aide financière. - la prise en charge matérielle correspond à des mesures de placement en dehors du milieu familial. C'est en cela que les aides sociales à l'enfance dépendent des pouvoirs administratifs et judiciaires.
L’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) est un dispositif du département, régi par l'article L. 221-1 al.1 Code de l’Action Sociale et des Famille). Il relève de l’autorité du président du conseil général.
Les foyers de l’enfance accueillent les mineurs en difficulté ou en danger, qui ont été confiés par leur famille ou par mesure judiciaire au service de l'Aide Sociale à l'Enfance. Le placement en foyer de l'enfance sert à assurer, la sécurité, la santé, l'éducation et le développement social et culturel.
Le foyer socio-éducatif (FSE) est une association fondée au sein des lycées et collèges en France. Elle participe à l'éducation des élèves en instaurant diverses activités.
L'ordonnance de placement provisoire (OPP) est une mesure autorisant le juge des enfants à placer un mineur dans une structure capable de l'accueillir, peu importe le statut de cette structure (judiciaire, social, médicosocial ou sanitaire).
Le rôle de la protection de l'enfance est de garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l'enfant : - soutenir son développement physique, affectif, intellectuel et social - préserver sa santé, sa sécurité, sa moralité et son éducation.
L'ASE a deux missions principales basée sur un service de protection et de prévention : accompagner et soutien les enfants et leurs parents au domicile (via un soutien éducatif et/ou financier). Mais aussi accueillir et prendre en charge les enfants placés par leurs parents ou un juge.
La protection administrative, dépend du département contrairement à la protection judiciaire, qui est portée par le procureur de la république. Il s'agit du premier degré de protection de l'enfance.