Au sein d’une équipe pluridisciplinaire médicale ou éducative, l’auxiliaire de puériculture a un rôle essentiel. Selon le code de la santé publique : « Son rôle s’inscrit dans une approche globale et prend en compte la dimension relationnelle des soins ainsi que la communication avec la famille dans le cadre du soutien à la parentalité. ». L’auxiliaire de puériculture intervient dans l’accueil, le développement des enfants et l’intégration sociale d’enfants porteurs de handicap, atteints de maladies chroniques ou en situation de risque d’exclusion.
Aussi appelée assistante d’accueil petite enfance ou assistante de puériculture, elle exerce la plupart du temps dans une équipe pluri-professionnelle et dans des structures sanitaires ou sociales, en collaboration et sous la responsabilité de l’infirmier ou de la puéricultrice.
En fonction du lieu d’activité, les missions sont différentes mais toujours nombreuses.
En crèche ou halte garderie, l’auxiliaire de puériculture a la charge d’un petit groupe d’enfants. Ils peuvent être âgés de 3 mois à 3 ans. Une auxiliaire de puériculture réalise des activités d’éveil des enfants : repas, jeux éducatifs, activités d’apprentissage de l’hygiène et de la marche, siestes, etc. Elle assure la propreté et l’entretien du matériel et des locaux.
La spécialiste de l’enfant s’occupe des soins les plus courants des nouveau-nés et des enfants en bas-âge : toilette, biberon, mesure, prise de température et pesée. Elle peut aussi accompagner et conseiller les jeunes parents dans l’apprentissage des soins de leur nouveau-né.
L’auxiliaire de puériculture assiste aux consultations du médecin. Elle gère les dossiers et effectue avec la puéricultrice des visites pour conseiller les futurs ou jeunes parents dans les familles.
Dans le milieu hospitalier, elle travaille sous la responsabilité de l’infirmière ou de la sage-femme. Elle effectue des soins de prévention, de maintien, d’éducation afin de préserver ou de restaurer le bien-être et l’autonomie de l’enfant.
Les qualités humaines sont nécessaires pour exercer ce métier, car l’auxiliaire de puériculture est à la fois en contact avec les enfants et les familles. Elle doit donc :
Afin de pouvoir exercer le métier, vous devez obtenir un Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP) accessible sur concours. En France, près de 60 établissements préparent à ce diplôme.
La durée de la formation à la préparation au concours d’entrée dans les IFAP (Instituts de formation des auxiliaires de puériculture) est de 12 mois fixée à 342 heures. Pour accéder à cette formation, il faut réussir un concours d’entrée avec épreuves écrites et orales. Il est accessible aux personnes de moins de 17 ans sans conditions de diplôme. Il s’agit d’un concours difficile avec une forte concurrence. Il demande un certain temps de préparation.
Par ailleurs, les titulaires d’un baccalauréat professionnel Accompagnement, Soins, Services à la Personne (ASSP) ou d’un baccalauréat professionnel Services Aux Personnes et Aux Territoires (SAPAT) sont dispensés de certains modules de formation.
Il existe des couloirs pour les titulaires du diplôme d’aide-soignant, du diplôme d’auxiliaire de vie sociale, de la mention complémentaire aide à domicile ou du certificat d’aptitude aux fonctions d’aide médico-psychologique.
Lors d’une reconversion, vous pouvez préparer le Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP) en effectuant une validation des acquis de l’expérience (VAE).
Pour les salariés en activité, la formation continue leur permet d’évoluer vers d’autres métiers du domaine sanitaire et social comme le métier d’aide-soignante ou d’infirmière.
Le salaire d’une auxiliaire de puériculture varie selon l’établissement dans lequel elle exerce et son échelon. Ainsi, dans la fonction publique territoriale ou dans la fonction publique hospitalière, elle peut gagner jusqu’à 1565,13 euros brut par mois et 2200 euros en fin de carrière.
En complément de cette rémunération, la professionnelle peut recevoir des primes et indemnités, selon sa situation :
Dans le secteur privé, elle peut arriver à toucher plus. La convention collective du métier accorde une prime d’ancienneté à l’auxiliaire de puériculture. Elle est calculée en fonction de son nombre d’années d’expérience.
L’auxiliaire de puériculture a le choix du lieu de travail. En effet, elle peut exercer dans différents organismes :
Comme tous les secteurs des services à la personne, le secteur de la petite enfance est en perpétuelle demande. Il fait partie des métiers qui recrutent le plus. Cependant, la demande est nettement plus forte dans les grandes villes qu’en province.
En milieu hospitalier, l’auxiliaire de puériculture monte en grade en fonction de la même grille indiciaire que les aides-soignants. Pour celles qui disposent une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans le secteur hospitalier ou médico-social, elles peuvent passer le concours d’entrée des IFSI (Instituts de Formation en Soins Infirmiers). Le concours sert à préparer le diplôme d’État d’infirmier ou le DEEJE (Diplôme d’État d’Éducateur de Jeunes Enfants).
Il s’agit d’une profession qui présente de nombreux avantages :
Une auxiliaire de puériculture est souvent debout et peut être amenée à porter plusieurs fois par jour les nouveau-nés ou enfants en bas âge. Il est donc indispensable d’avoir une bonne condition physique, mais aussi une bonne résistance au bruit et à la fatigue. Par ailleurs en crèche, les horaires de travail sont réguliers, mais peuvent être décalés. En effet, une crèche est ouverte en général de 7h à 18h, voire 19h. Au sein des hôpitaux, l’auxiliaire de puériculture peut travailler de jour comme de nuit et effectuer des permanences les week-ends et jours fériés.
L'auxiliaire de puériculture réalise des activités d'éveil et des soins visant au bien-être, à l'autonomie et au développement de l'enfant.
L'auxiliaire de puériculture en crèche va avoir pour mission d'accueillir les enfants et d'assurer leur garde au sein d'une structure adaptée. Il participe aux activités d'éveil et accompagne l'enfant dans toutes les étapes de la vie quotidienne : habillage, toilette, repas, jeux, sieste, etc.
L'auxiliaire de puériculture travaille souvent debout et peut porter plusieurs fois par jour nouveau-nés ou enfants en bas âge. Une bonne condition physique est donc requise tout comme une bonne résistance au bruit et à la fatigue nerveuse.
Le métier d'auxiliaire de puériculture consiste à dispenser des soins de confort et d'hygiène aux enfants de moins de 6 ans. Contrairement à la puéricultrice, l'auxiliaire de puériculture n'assure pas de soins de santé aux enfants (prise de sang, vaccination, prise de médicaments, etc.).
Les avantages du métier d'auxiliaire de puériculture sont : assister aux bons moments et partager avec les parents leur bonheur, se rendre compte de la valeur ajoutée à la vie et l'avenir de l'enfant ainsi que l'impact sur la relation enfant-parents, la gratitude des parents et des enfants, etc.
L'auxiliaire de puériculture de crèche bénéficie généralement d'un contrat en temps complet. Ses horaires varient d'une semaine à l'autre, pour répondre aux besoins en personnel et couvrir l'amplitude horaire d'ouverture de la structure.