Il s’agit d’une professionnelle essentielle, qui est en contact permanent avec les enfants. Également nommé assistant d’accueil petite enfance ou assistant de puériculture, elle a un rôle primordial au sein d’une équipe pluridisciplinaire médicale ou éducative. Son rôle consiste à accompagner les apprentissages des nourrissons et des jeunes enfants jusqu’à 3 ans, tout en veillant à leur hygiène et à leur confort, en étant sous la supervision d’un puériculteur, d’une sage-femme ou d’un pédiatre.
Les tâches de l’auxiliaire de puériculture diffèrent en fonction de l’établissement où elle travaille : hôpital, maternité, Protection Maternelle et Infantile ou crèche.
En crèche, l’auxiliaire de puériculture a la charge d’organiser la journée de l’enfant en suivant son rythme et ses besoins. Elle veille à l’hygiène et à l’alimentation des enfants gardés. En outre, elle apprend l’autonomie, à savoir aller aux toilettes, se laver les mains, demander de l’aide, etc. L’auxiliaire de puériculture organise des jeux et des activités d’éveil, de loisirs et d’éducation. Cela lui permet d’aider l’enfant à développer sa sociabilité avant son entrée à l’école.
L’auxiliaire puéricultrice accueille les futurs parents ainsi que les parents qui viennent d’avoir un enfant dans une PMI. Il arrive qu’elle assiste aux consultations du médecin. Dans ce cas, elle s’occupe de l’enfant, le rassure, lui fait faire des activités qui permettront de détecter des pathologies. Elle gère les dossiers et effectue avec la puéricultrice des visites à domicile afin de conseiller sur le rôle éducatif.
Dans le milieu hospitalier, elle travaille sous la responsabilité de l’infirmière ou de la sage-femme. Elle assure les soins courants aux nouveau-nés et aux jeunes enfants. Elle surveille leur courbe de poids et de température, prépare leurs biberons. Elle apprend aussi aux parents les gestes d’hygiène et de soin de l’enfant. Elle entretient la chambre de l’enfant et nettoie soigneusement le matériel utilisé selon des techniques bien précises pour éviter toute contamination et maladie.
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Avant de trouver un poste d’auxiliaire de puériculture, vous devez vous assurer d’avoir toutes les compétences nécessaires. L’auxiliaire puéricultrice doit faire preuve d’une grande patience, de douceur et d’un bon équilibre psychologique. Toutefois, elle doit faire preuve d’autorité pour maintenir un climat de calme propice à l’apprentissage ou au soin de l’enfant.
En outre, être doté d’un esprit d’initiative et dynamique sont précieux pour la création d’activités ludiques et éducatives. Vous devez vous montrer bienveillante pour apporter tout son soutien aux parents.
Enfin, un grand sens des responsabilités, de la rigueur et de l’attention lui sont nécessaires afin de permettre l’épanouissement et l’autonomie des enfants.
Afin d’accéder au métier, il est nécessaire d’obtenir le Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP). Il est accessible sans avoir suivi d’études spécifiques, toutefois, vous devez avoir 17 ans au minimum et présenter un dossier.
Autrefois, il était nécessaire de s’inscrire aux épreuves d’entrée dans un Institut de Formation d’Auxiliaire de Puéricultrice (IFAP) agréé par le Ministère de la Santé. Seuls ces instituts préparent au DEAP. En France, près d’une soixantaine d’établissements publics préparent à cette certification.
Pour réussir l’épreuve d’admission, il fallait obtenir au moins 10/20 à chaque épreuve. À savoir :
Il y avait également un entretien oral avec un jury, où il est nécessaire d’obtenir la note de 10/20.
Lors de la réussite du concours, vous intégriez une formation initiale de puéricultrice qui dure 10 mois, dont 17 semaines de cours théoriques et 24 semaines de stage. Il est également possible de suivre la formation en apprentissage. En plus des 10 mois de formation, l’apprenti devra passer 28 semaines en entreprise en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.
Il est recommandé de suivre le CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance (AEPE) qui remplace le CAP Petite Enfance ou le baccalauréat professionnel Accompagnement, Soins et Services à la Personne (ASSP) afin de bénéficier de dispense de certains modules de formation.
Dans le cadre d’une réorientation professionnelle, il est possible de préparer le d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP) par la voie de la formation pour adultes ou de la VAE. Pour les professionnels déjà en activité, la formation continue leur permet d’évoluer vers d’autres métiers du domaine sanitaire et social comme le métier d’aide-soignant ou d’infirmier.
La majorité des auxiliaires de puériculture travaille dans les structures d’accueil d’enfants des collectivités locales :
C’est un des métiers les plus recherchés dans la fonction publique territoriale. Les instituts médico-éducatifs ou d’éducation motrice recrutent aussi de nombreuses auxiliaires puéricultrices pour travailler auprès d’enfants en situation de handicap (physique ou mental).
Pour travailler dans ces structures, l’auxiliaire doit passer le concours de la fonction publique territoriale. C’est un concours « sur titre », car la candidate doit posséder le Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP) pour le passer.
En cas d’exercice dans la fonction publique territoriale (crèche, halte-garderie, PMI etc.) ou dans la fonction publique hospitalière (établissements de santé, etc.), la rémunération de base dépend du grade et de l’échelon. Ainsi, vous pouvez prétendre de 1 537 euros à 2 183 euros brut par mois.
Il faut ajouter à cette somme des primes et des indemnités. À savoir :
Au sein du secteur privé, il est possible de toucher plus. En effet, la convention collective du métier accorde une prime d’ancienneté à l’auxiliaire de puériculture. Elle est calculée en fonction de son nombre d’années d’expérience (entre 3 et 20% de son salaire brut).
Avec 3 années d’expérience professionnelle dans le milieu hospitalier ou médico-social, une auxiliaire de puériculture peut passer le concours d’entrée en Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) pour préparer le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). L’épreuve est adaptée et les places réservées dans le centre de formation.
Il est aussi possible de se présenter au concours d’entrée en formation d’éducateur de jeunes enfants ou encore devenir aide-soignante.
L'admission en institut de formation d'auxiliaire de puériculture s'effectue sur dossier et entretien. Les candidats doivent être âgés de 17 ans au moins à la date d'entrée en formation.
Le Diplôme d'État d'Auxiliaire de Puériculture est une formation diplômante de niveau V qui s'effectue en une année.
Tout le monde peut exercer cette profession, à condition de suivre une formation délivrant le diplôme d'Etat d'Auxiliaire de Puériculture.
Le métier d'auxiliaire de puériculture permet de gagner un revenu compris entre 1 600 et 2 200 euros bruts.
Le concours a été supprimé depuis la rentrée 2021. Pour devenir auxiliaire de puériculture, il faut présenter un dossier auprès d'un IFAP.
Les titulaires d'un bac pro ASSP peuvent bénéficier d'une formation allégée.