Le métier de styliste ongulaire est un métier artistique et de contact, principalement pratiqué par des femmes. Elle est chargée de la beauté des mains de ses clientes, mais également des pieds. Elle est experte pour coller des faux ongles en plastique et leur décoration.
Pour ce faire, la professionnelle utilise du vernis, des strass, des bijoux, lampe uv ou encore des stickers, afin que la différence entre l’ongle et la prothèse ne soit pas visible, et ainsi donner un effet très naturel.
Avant de débuter la pose de faux ongles, la prothésiste doit interroger sa/son client(e) afin de se renseigner sur ses habitudes, ses allergies, ses traitements médicaux et son état de santé (la pose d’ongles est déconseillée en cas de grossesse). Il est nécessaire de faire preuve d’écoute et d’avoir le sens du contact.
Vous n’êtes pas certain(e) que ce domaine soit fait pour vous ? Découvrez les aides des organismes spécialisés dans l’orientation professionnelle.
Pour trouver un poste de prothésiste ongulaire, vous devez vous assurer d’avoir toutes les compétences nécessaires. En effet, vous devez connaitre plusieurs techniques, à savoir :
Le salaire dans le secteur de la prothésie ongulaire diffère en fonction de son statut professionnel.
Lorsqu’elle travaille dans un institut de soin, la professionnelle est soumise à la Convention Collective Nationale (CNN) de l’esthétique-cosmétique. Une convention collective désigne la totalité des règles décidées qui régissent les conditions de travail des salariés de cette profession, à savoir horaire, congé, maladie, etc.
La CNN esthétique fixe un salaire minimum pour tous les employés selon le niveau de qualification, de l’ancienneté et du rang dans la hiérarchie.
Ces salaires sont des minimums garantis, soit que l’employeur ne peut pas rémunérer ses employés en dessous de ces seuils. Il est possible de bénéficier de davantage dans de rares cas. Cela peut arriver dans les établissements haut de gamme.
Ce salaire peut être complété par diverses primes, certaines obligatoires, d’autres soumises au bon vouloir de l’institut.
Une prothésiste peut percevoir une prime en fonction de son ancienneté dans l’entreprise, à hauteur de :
Lorsque les heures supplémentaires, au-delà de 35 heures, sont rémunérées, elles sont payées plus chères que le taux horaire habituel :
Elles peuvent être également compensées par des jours de repos supplémentaires.
Facultatif, il est possible que l’institut propose à la salariée une prime si elle dépasse un objectif de chiffre d’affaires mensuel. Chaque institut de beauté est libre de déterminer le montant de ce chiffre d’affaires que l’experte doit réaliser chaque mois pour être éligible à cette prime et le pourcentage de prime correspondant.
Cette prime est allouée la prothésiste lorsqu’elle effectue une journée continue, sans quitter son poste à midi et doit manger à l’institut. La prime s’élève à 6,40 euros par repas en moyenne.
Il est aussi possible de recevoir des pourboires, qui peuvent être importants dans les instituts de luxe.
Si la prothésiste ongulaire exerce à domicile, son salaire varie en fonction du chiffre d’affaires réalisé, des taxes qu’elle paye (cotisations sociales et impôts) et du montant des frais (l’essence pour ses déplacements, l’assurance, les produits et le matériel).
Son chiffre d’affaires dépend du nombre de prestations réalisées dans le mois et des prix appliqués. Certaines prestations paient plus que d’autres, par exemple la pose au chablis.
Elle peut gagner moins que le SMIC au début, mais après quelques années et avec des clients fidèles, elle peut atteindre 2 fois le SMIC.
Au sein de son propre institut, salon de coiffure ou nail bar, la rémunération peut varier considérablement. Certains établissements ferment faute de profit, d’autres réalisent des bénéfices importants. Cela dépend de la fréquentation, du prix de la prestation et des ventes supplémentaires. Une partie substantielle des revenus de l’institut peut être obtenue grâce à la vente de vernis.
Un styliste ongulaire doit avoir suivi le CQP styliste ongulaire. Dans le cas où vous réalisez des prestations de manucure, un CAP esthétique, cosmétique, parfumerie est indispensable.
La prothésiste ongulaire peut accéder à ce métier soit en se basant sur son expérience, soit après une formation dans une école. Par ailleurs, la pose de faux-ongles ne demande aucun diplôme, bien que, selon la législation, seules les diplômées d'un CAP esthétique peuvent pratiquer une manucure.
Pour devenir prothésiste ongulaire en micro-entreprise, l'indépendant doit s'immatriculer à la Chambre des Métiers et de l'Artisanat (CMA) avec l'aide d'un formaliste ou du Centre de Formalité des Entreprises (CFE). Le micro-entrepreneur va alors être inscrit au Répertoire des Métiers (RM).
En tant que prothésiste ongulaire, vous avez la possibilité de travailler dans un salon de beauté ou dans un bar à ongles, comme employée. Les employeurs sont divers, car vous pouvez tout aussi bien être embauchée dans un salon de coiffure ou dans un spa.
Le salaire moyen d'un esthéticien ou d'une esthéticienne en début de carrière est compris entre 1 500 et 1 800 euros bruts par mois. Pour une personne présentant un profil senior, avec plusieurs années d'expérience, il sera possible de prétendre à une rémunération brute mensuelle d'environ 2 000 à 2 500 euros.
Il est déconseillé de réaliser une manucure avec un vernis semi-permanent ou des ongles en gel avant l'âge de 17 ans.