Passionnée de mode, d’esthétisme et de stylisme, la prothésiste ongulaire est l’experte de la beauté des ongles. Ainsi, elle conseille ses clientes, en grande majorité féminine, et leur propose des produits adaptés à chacune. Elle maîtrise les techniques de conceptions, de décorations et de pose de faux ongles, notamment gel UV et résine.
La prothésiste ongulaire remplit plusieurs tâches au quotidien. À savoir :
Il ne faut pas confondre prothésie ongulaire et soins de manucure. Cette dernière activité ne peut être réalisée que par le titulaire du CAP esthétique-manucure.
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Avant de trouver un poste de prothésiste ongulaire, vous devez vous assurer d’avoir toutes les compétences nécessaires. En effet, vous devez posséder des qualités humaines et professionnelles.
Il s’agit d’un poste très méticuleux qui nécessite de la précision, patience et dextérité. La prothésiste ongulaire doit également vendre ses produits et ses prestations donc elle doit avoir le sens commercial, notamment pour celle installée à son compte. En outre, vous devez avoir le sens du contact et une excellente présentation pour attirer la clientèle.
Comme tout métier artistique, vous devez faire preuve de créativité et avoir le sens de l’esthétisme afin de suivre les modes et les dernières tendances. Il faut aussi être capable de créer et d’innover.
Au sens strict, même s’il ne s’agit pas d’une activité de soin à proprement parler, la pose de prothèse ongulaire répond à des critères d’hygiène stricts (propreté des locaux et des ustensiles). Vous devez donc avoir de la rigueur et du professionnalisme.
L’accès au métier de styliste ongulaire ne nécessite actuellement aucune qualification reconnue par l’État. Cependant, il est recommandé de suivre un apprentissage par le biais d’une formation, accessible à partir de la 3e. Les formations proposées sont très variées, de quelques jours à quelques mois, par correspondance ou en l’alternance. À savoir que les tarifs oscillent entre 300 euros et 4 000 euros. Par ailleurs, certaines formations diplômantes dans le domaine de l’esthétisme et du soin au corps (type CAP) proposent des modules complémentaires sur la « beauté des mains ».
Le choix d’une formation est une étape importante dans l’accession à la profession. En tant que futur prothésiste ongulaire, vous devez calculer votre budget, vous renseigner sur les subventions possibles (congés CIF, Pôle Emploi, etc.). Il faut également se renseigner sur la fiabilité du centre de formation (numéro d’agrément, durée, fournitures, prix).
Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, il est possible de devenir prothésiste ongulaire par la voie de la formation continue en préparant :
Vous pouvez aussi suivre une formation en école privée. Ces structures proposent des cours et/ou des stages plus ou moins longs, mais ne délivrent pas de titre RNCP.
Le métier de prothésiste ongulaire permet de gagner un salaire moyen estimé à près de 1 600 à 1 750 euros, avec un salaire horaire de 10 à 12 euros, supérieur au SMIC.
En tant que junior, vous pouvez prétendre à une rémunération comprise entre le SMIC et 1500 euros nets par mois. Les exigences salariales d’un profil débutant se basent sur la qualité de la formation ultérieure. Ainsi, si la prothésiste ongulaire maîtrise des techniques recherchées, son salaire peut être valorisé davantage.
Concernant une prothésiste expérimentée, la rémunération nette moyenne se situe entre 2 000 et 2 500 euros. Les salaires indiqués correspondent à ceux versés en entreprise à des employés experts de l’onglerie. À votre compte, il est possible de bénéficier d’une rémunération différente. En effet, vous pouvez fixer vous-même ses tarifs, et de gagner plus, en bénéficiant d’une notoriété suffisante.
L’entreprise offre la possibilité d’obtenir un emploi stable et certains avantages. En travaillant pour de grandes entreprises, la prothésiste ongulaire peut être éligible à des primes et à des variables. Certains avantages tels que des tickets-restaurant peuvent également être proposés. Peu importe le statut choisi, ce sont les mêmes techniques qui modifient souvent sa rémunération. En suivant les tendances, vous pourrez attirer plus de clients ou présenter un profil plus attractif lors de l’embauche.
Les principaux débouchés de la profession sont les instituts de beauté, les salons de coiffures, soins, les spas, etc. Toutefois, la prothésiste ongulaire peut se mettre à son compte (sous statut d’auto-entrepreneur après inscription dans une chambre de commerce) et ouvrir son propre salon. Elle peut aussi proposer ses prestations en freelance, directement chez les particuliers et les professionnels. Les centres de formation offrent aussi un débouché non-négligeable pour le styliste ongulaire désirant transmettre leurs savoir-faire.
L'activité de prothésiste ongulaire, à domicile ou en institut, recouvre tout ce qui touche à l'esthétique de l'ongle et son rallongement.
La profession de prothésiste ongulaire permet de gagner un salaire moyen estimé aux alentours des 2 000 à 2 200 euros bruts par mois. Cela correspond à une rémunération nette mensuelle de 1 600 à 1 750 euros, pour un taux horaire net de 10 à 12 euros, supérieur à celui du SMIC.
Le métier de prothésiste ongulaire est accessible sur expérience ou après une formation dans une école. Aucun diplôme n'est exigé pour la pose de faux-ongles, en revanche, selon la législation, seules les diplômées d'un CAP esthétique peuvent pratiquer une manucure.
La beauté des ongles détrône la mise en beauté du visage par le maquillage. C'est devenu un véritable accessoire, à adapter en fonction de son humeur, de la saison, et de sa personnalité. La profession de prothésiste ongulaire libère votre côté artistique et votre créativité tout en vous permettant d'être épanouie.
Devenir prothésiste ongulaire ne requiert aucun diplôme spécifique. Pour trouver du bon travail, vous devez tout simplement avoir des expériences dans un spa, un institut de beauté ou un salon d'esthétique.
Il s'agit d'un établissement proposant des services d'embellissement des ongles. Secteur d'activité lié à l'embellissement des ongles.