La retraite supplémentaire, aussi appelée surcomplémentaire, a été mise en place pour compléter la pension de retraite versée par les régimes de retraite obligatoires (de base et complémentaires). Elle repose généralement sur une initiative volontaire, soit de l’employeur dans le cadre d’un accord d’entreprise, soit du salarié à titre individuel à travers des produits d’épargne dédiés comme le PER (Plan Épargne Retraite). Cette retraite facultative peut permettre de compléter les ressources, surtout pour les cadres, les indépendants ou encore les professions libérales dont les revenus sont souvent plus élevés que les plafonds des régimes classiques. Alors, à quoi sert exactement la retraite supplémentaire ? Comment est-elle calculée ? Êtes-vous concerné, et comment savoir si vous pouvez en bénéficier ? Mes Allocs vous répond.
La retraite supplémentaire, ou surcomplémentaire, est une solution facultative conçue pour compléter vos pensions de retraite de base (Sécurité sociale) et complémentaire obligatoire (Agirc-Arrco, etc.). Contrairement aux régimes obligatoires gérés par des institutions publiques, cette épargne est souscrite auprès d’acteurs privés tels que les sociétés d’assurance, de prévoyance ou les banques.
Y souscrire est de plus en plus intéressant car les pensions des régimes obligatoires sont souvent insuffisantes pour maintenir votre niveau de vie. De plus, ces produits offrent souvent des avantages fiscaux à l’entrée, réduisant votre impôt sur le revenu.
La retraite de base est un régime obligatoire basé sur la répartition. Cela signifie que les cotisations des actifs actuels financent directement les pensions des retraités d’aujourd’hui. Gérée par l’État et des organismes publics comme l’Assurance retraite, elle vous permet d’accumuler des trimestres qui détermineront le montant de votre future pension.
Vient ensuite la retraite complémentaire, le deuxième pilier, également obligatoire pour la plupart des professionnels. Elle fonctionne aussi par répartition, mais souvent via un système de points : vos cotisations sont converties en points qui, au moment de votre départ, sont multipliés par une valeur pour calculer votre pension.
Enfin, la retraite supplémentaire constitue le troisième pilier, mais elle est, cette fois, totalement facultative et volontaire. Basée sur la capitalisation, elle implique que les sommes que vous épargnez (ou que votre employeur verse) sont placées et fructifient au fil du temps. Gérée par des entités privées (assurances, banques), elle vous permet de vous constituer un capital ou une rente qui s’ajoute à vos pensions obligatoires.
Pour savoir si vous êtes titulaire d’une retraite supplémentaire, c’est simple : rendez-vous sur le service en ligne « Mes contrats épargne retraite », accessible via votre compte retraite.
Si un contrat s’affiche, cela signifie que vous, ou l’un de vos employeurs, avez cotisé pour une retraite supplémentaire. Vous y trouverez également les coordonnées de l’organisme gestionnaire pour faire valoir vos droits ou obtenir plus d’informations.
Les conditions pour bénéficier d’une retraite supplémentaire sont simples car elle relève d’une épargne volontaire.
Voici les essentiels à retenir :
Pour déterminer le montant de cette rente, l’établissement financier auprès duquel est contracté le contrat d’épargne retraite prend en compte plusieurs critères, notamment :
Il est important de noter que cette rente doit être déclarée auprès de l’administration fiscale. De plus, les rentes bénéficient d’un abattement de 10 % sur les montants déclarés au titre des pensions et rentes de retraite.
Votre retraite supplémentaire peut être versée sous forme de rente viagère (paiements réguliers jusqu’à votre décès) ou de capital.
La retraite supplémentaire est proposée par des acteurs privés, distincts des organismes gérant les régimes de retraite obligatoires. Vous pouvez la souscrire auprès de :
Les versements effectués sur un Plan d’Épargne Retraite (PER) sont généralement déductibles de votre revenu imposable, ce qui réduit votre impôt l’année du versement.
La retraite supplémentaire, également connue sous le nom de surcomplémentaire, vient en complément des retraites de base et complémentaire.
La retraite supplémentaire fonctionne par capitalisation, ce qui signifie que le souscripteur accumule des cotisations sur un produit financier qui lui permettra, à terme, de percevoir un capital ou une rente viagère.
Tout individu a la possibilité d'ouvrir un produit d'épargne pour bénéficier d'une retraite supplémentaire ou surcomplémentaire.
Pour déterminer le montant de cette rente, l'établissement financier auprès duquel est contracté le contrat d'épargne retraite prend en compte plusieurs critères, notamment, le montant total de l'épargne constituée et l'âge de l'assuré.
Il existe sept types de retraite supplémentaire, comme le plan d'épargne en actions, plan d'épargne retraite ou encore assurance-vie ou contrat retraite, etc.
Les cotisations versées par l'entreprise à l'organisme de retraite supplémentaire sont déductibles de son résultat imposable, dans certaines limites.