Préparer sa retraite est une étape essentielle pour garantir sa sécurité financière et profiter pleinement de ses années futures. Mais comprendre le fonctionnement des différentes pensions et le calcul de la retraite peut rapidement sembler complexe. Dans cet article, nous vous expliquons comment se déroule le calcul de la retraite selon votre situation professionnelle, et comment estimer le montant auquel vous pourrez prétendre.
Pour pouvoir calculer la retraite de base, les caisses de retraite se basent sur le Salaire Annuel Moyen (SAM). Ce SAM est une référence basée sur le salaire perçu au cours des 25 meilleures années de votre carrière.
Un salarié qui remplit les conditions d’âge et de nombre de trimestres cotisés requis se verra appliquer le taux plein. Celui-ci équivaut à 50 % du salaire annuel moyen.
Dans le cas contraire (si par exemple le nombre de trimestres cotisés n’est pas suffisant), le montant de la pension sera affecté par :
Dans la plupart des cas, la retraite de base est versée par la CNAV.
La plupart des régimes de retraite complémentaire fonctionnent “par points”. Cela signifie qu’en contrepartie des cotisations prélevées sur salaire, le salarié va obtenir des points.
Les points acquis auront ensuite une valeur d’achat. Cela servira ensuite de coefficient de conversion pour le calcul de la rente.
Pour pouvoir calculer le montant de votre retraite complémentaire, il suffira alors de multiplier le nombre de points acquis par la valeur unitaire du point à la fin de votre carrière professionnelle.
La retraite complémentaire est généralement versée par l’ Agirc-Arrco.
C’est cet organisme qui est chargé de la gestion de la retraite complémentaire des salariés du secteur privé.
youtube.com/watch?time_continue=1&v=nZ79Bmawt_M&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.mes-allocs.fr%2F&source_ve_path=Mjg2NjY
Ces informations permettent au simulateur d’estimer précisément votre pension de base et complémentaire.
Contrôlez le nombre de trimestres cotisés et validés pour déterminer votre éligibilité au taux plein. Vérifiez les trimestres supplémentaires acquis (enfants, congé parental, handicap). Comparez avec le nombre de trimestres requis selon votre année de naissance pour identifier un éventuel déficit ou surplus.
Déterminez votre âge légal de départ à la retraite selon votre année de naissance. Identifiez l’âge du taux maximum automatique (entre 65 et 67 ans). Prenez en compte les situations spécifiques qui permettent un départ anticipé à taux plein (invalidité, ancien combattant, mère de famille ouvrière).
Calculez la retraite de base à partir du Salaire Annuel Moyen et du taux applicable. Appliquez les décotes, surcotes ou coefficients de proratisation selon votre carrière et vos trimestres. Calculez la retraite complémentaire en multipliant les points acquis par la valeur du point. Additionnez les deux pensions pour obtenir le montant total mensuel estimé.
Testez l’impact de continuer à travailler après le nombre de trimestres requis.Comparez des scénarios de départ avant ou après l’âge légal pour mesurer les effets sur votre pension. Ajustez les périodes de congé parental ou rachats de trimestres pour maximiser votre retraite. Notre simulateur vous permet de visualiser différents montants mensuels et choix de départ avant de prendre une décision définitive.
Le revenu annuel moyen (RAM) est la base de calcul de votre retraite de base. Il correspond à la moyenne des 25 meilleures années de revenus de votre carrière, revalorisés par des coefficients pour tenir compte de l’inflation. Si vous avez cotisé à plusieurs régimes, ces années sont réparties au prorata de votre durée d’assurance dans chacun. Certaines périodes ne sont pas prises en compte, comme les années qui ne valident pas de trimestres, celles comportant des rachats ou l’année de départ à la retraite.
Le taux de liquidation correspond au pourcentage appliqué au revenu annuel moyen pour déterminer le montant de votre retraite. Il varie selon votre âge, votre situation personnelle et le nombre de trimestres validés. Le taux plein est généralement de 50 % pour le régime général, mais il peut être réduit si vous partez avant d’avoir atteint le nombre de trimestres requis. À l’inverse, le taux peut augmenter grâce à la surcote si vous continuez à travailler après le nombre de trimestres nécessaires.
La durée d’assurance correspond au nombre de trimestres cotisés et validés au cours de votre carrière. Vous pouvez valider jusqu’à quatre trimestres par an, et certaines périodes comme le chômage, la maternité ou le service militaire peuvent également être prises en compte. La durée d’assurance est essentielle pour obtenir une retraite complète au taux plein. Si vous n’avez pas tous vos trimestres, votre pension sera proportionnelle à ceux validés.
Si vous n’avez pas le nombre de trimestres requis pour obtenir le taux plein, une décote s’applique. Elle réduit votre pension en fonction des trimestres manquants, généralement de 1,25 % par trimestre.
La surcote permet d’augmenter le montant de votre retraite si vous continuez à travailler après avoir acquis le nombre de trimestres requis pour le taux plein. Chaque trimestre supplémentaire valide un bonus, généralement calculé en pourcentage du revenu annuel moyen. La surcote s’applique à la fois aux retraites de base et complémentaires, selon les régimes.
La retraite de base pour les salariés du privé et agricoles se calcule à partir du Salaire Annuel Moyen (SAM) des 25 meilleures années de carrière et du taux applicable. Le montant peut être ajusté par des décotes si le nombre de trimestres validés est insuffisant ou par des surcotes si le salarié continue à travailler au-delà du nombre de trimestres requis.
La retraite complémentaire fonctionne par points, acquis chaque mois grâce aux cotisations versées par le salarié et l’employeur. À la fin de la carrière, les points sont multipliés par la valeur du point pour obtenir le montant de la pension.
La pension de base des fonctionnaires titulaires se calcule sur le traitement indiciaire des six derniers mois de carrière et un pourcentage lié à la durée de service, pouvant atteindre 75 % pour une carrière complète. Une surcote ou décote peut s’appliquer selon la durée de cotisation et l’âge de départ.
Les non-titulaires perçoivent une retraite de base calculée selon le régime général des salariés et une retraite complémentaire gérée par l’Ircantec. Les régimes spéciaux peuvent avoir des règles propres, souvent alignées sur celles des fonctionnaires.
La retraite de base se calcule sur le revenu annuel moyen des 25 meilleures années, avec un taux pouvant aller jusqu’à 50 %. La retraite complémentaire fonctionne également par points, comme pour les salariés.
La retraite des professions libérales repose sur un système intégralement par points pour la pension de base et la complémentaire, variable selon la section professionnelle. Les coefficients de décote ou surcote peuvent s’appliquer.
La pension de retraite des exploitants agricoles combine une retraite de base et complémentaire calculée en points. Seule la retraite de base peut être affectée par une décote ou surcote.
Les salariés du privé sont inscrits au régime général qui est la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV).
Dans le cas où vous êtes titulaire de la fonction publique, votre pension de base va se calculer en partant du traitement mensuel perçu les 6 derniers mois.
Pour la retraite de base et complémentaire, c'est la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI) qui prend en charge.
Le revenu annuel moyen est la moyenne de vos 25 meilleurs revenus d'activités annuels de votre carrière. Ceux-ci sont ensuite revalorisés par des coefficients.
Votre âge de départ dépend de votre année de naissance, du nombre de trimestres validés et des règles en vigueur, que vous pouvez vérifier via un simulateur retraite.
Avec un salaire moyen de 3000 €, le montant de votre retraite dépendra du nombre de trimestres cotisés, de votre statut professionnel et du calcul de la retraite de base et complémentaire.