En tant que personne en situation de handicap, vous pouvez faire valoir vos droits à un certain nombre d’aides ; ce sont des aides attribuées en lien avec votre situation. L’une de ces aides est le stationnement sur les places réservées aux personnes handicapées. La réglementation du stationnement sur les places réservées aux personnes handicapées vise à restreindre leur utilisation aux individus réellement nécessiteux. C’est la raison pour laquelle il existe deux types de cartes de stationnement, offrant aux personnes à mobilité réduite la possibilité de se garer en toute sécurité. Mais alors, qui peut se garer sur une place handicapée ? On vous explique.
La Carte Mobilité Inclusion (CMI) vous offre la possibilité de stationner gratuitement et sans limite de temps sur toutes les places publiques, qu’elles soient réservées aux personnes handicapées ou non. Pour bénéficier de ce privilège, il vous suffit de placer votre CMI de manière visible sur le tableau de bord lors d’un éventuel contrôle. Il est important d’utiliser l’original de votre carte de stationnement pour éviter toute amende, et assurez-vous que toutes les informations sont clairement lisibles. Si nécessaire, renouvelez votre CMI.
Il est crucial de noter que certaines municipalités ont instauré des limitations de durée de stationnement, qui ne peuvent être inférieures à 12 heures. Cette restriction est tout à fait légale, et il est impératif de la respecter.
La carte européenne de stationnement pour personne handicapée, succédant aux anciennes cartes GIC (Grand Invalide Civil) et GIG (Grand Invalide de Guerre), est exclusivement délivrée aux invalides de guerre. Similaire à la Carte Mobilité Inclusion (CMI), elle autorise le titulaire à stationner gratuitement et sans limite de temps sur les places réservées aux personnes handicapées et les espaces de stationnement publics. Comme son nom l’indique, cette carte est également valable dans tous les pays européens.
Il est essentiel de la positionner derrière le pare-brise de manière à ce qu’elle soit facilement visible et lisible lors des contrôles effectués par les agents. Il est donc recommandé d’utiliser l’original de la carte plutôt qu’une simple photocopie.
Il convient de noter que certaines limitations à la gratuité et à la durée de stationnement des personnes handicapées peuvent s’appliquer. Chaque municipalité a la possibilité de fixer une limite de temps pour le stationnement, même pour les personnes handicapées, bien que cette limite ne puisse être inférieure à 12 heures. En outre, dans certains parkings payants, des frais peuvent être exigés.
Une personne tierce qui accompagne une personne handicapée jouit des mêmes droits de stationnement par extension. Ainsi, un accompagnant valide peut utiliser les places réservées aux handicapés gratuitement et sans limite de temps à condition d’être en présence du titulaire de la carte de stationnement.
Cependant, il est impératif pour l’accompagnant de mettre en évidence la Carte Mobilité Inclusion (CMI) ou la carte européenne de stationnement pour personne handicapée sur le tableau de bord du véhicule. En l’absence de cette démarche, il s’expose à une contravention, même s’il est effectivement en compagnie d’une personne handicapée.
Stationner sur une place réservée aux personnes handicapées est considéré comme un stationnement gênant selon l’article R417-11 du Code de la route. Le contrevenant s’expose ainsi à une amende forfaitaire de 135 €, pouvant être portée à 375 € en cas de non-paiement dans le délai imparti. Il est important de noter que le paiement de l’amende peut être effectué en ligne, et la procédure de télépaiement est expliquée en détail.
En plus de l’amende, l’immobilisation et la mise en fourrière du véhicule peuvent également être envisagées en fonction des circonstances.
Il est toutefois essentiel de souligner que le stationnement gênant n’entraîne pas le retrait de points du permis de conduire ; les sanctions se limitent donc uniquement à des conséquences financières.
Pour contester une amende liée à un stationnement gênant, suivez les instructions indiquées sur l’avis de contravention.
Si vous avez reçu un procès-verbal électronique, rendez-vous sur le site de l’ANTAI (Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions) pour contester l’amende. Sinon, vous devrez envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception dans les 45 jours suivant la réception de l’amende. Dans cette lettre de réclamation, assurez-vous d’inclure le PV original ainsi que le numéro de l’avis de contravention.
Il est crucial de pouvoir justifier la légitimité de votre position :
Si vous envisagez de contester un PV, ne payez pas immédiatement votre contravention ! Obtenez tous les détails nécessaires pour contester l’amende, que ce soit en ligne ou par courrier.
L’utilisation abusive d’une carte de stationnement réservée aux personnes handicapées ou à mobilité réduite, c’est-à-dire lorsque le conducteur du véhicule utilise une carte à laquelle il n’a pas droit, est sanctionnée par une contravention de 5e catégorie.
Cette infraction entraîne une amende pouvant atteindre un maximum de 1 500 €, et peut être portée à 3 000 € en cas de récidive au cours de la même année.
La carte de stationnement est automatiquement attribuée aux bénéficiaires de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) classés en GIR 1 ou en GIR 2 en raison de leur perte d’autonomie.
Pour les autres personnes, l’obtention de la carte nécessite une demande examinée par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
Des entités morales telles que des associations spécialisées, des maisons de retraite ou des EHPAD accueillant des personnes handicapées peuvent également solliciter la CMI S.
Elle sera alors associée aux véhicules utilisés pour les déplacements des résidents ou des membres de l’association en situation de handicap. Dans ce cas, la demande doit être soumise à la préfecture.
Pour obtenir une carte de stationnement, la personne doit avoir une altération significative de la capacité et de l’autonomie de déplacement à pied. Notamment due à des déficiences motrices ou viscérales telles que l’insuffisance cardiaque ou respiratoire, est considérée comme une difficulté majeure dans l’exécution de cette activité.
Cette condition peut être observée dans diverses situations, notamment :
Concernant l’attribution de la mention « stationnement pour personnes handicapées » sur la carte Mobilité Inclusion ou la carte européenne de stationnement pour personnes handicapées, la réduction de la capacité de déplacement à pied ou le besoin d’accompagnement doit être permanent ou d’une durée prévisible d’au moins un an.
Il n’est toutefois pas nécessaire que l’état de la personne soit stabilisé. En cas de troubles évolutifs, la durée d’attribution de la carte prend en considération la potentialité d’évolution de ces troubles.
Lorsque vous avez une carte de stationnement handicapée, vous avez plusieurs droits. La possibilité de stationner de manière pratique et proche de leur domicile ou de leur destination revêt une importance cruciale pour de nombreuses personnes handicapées ou à mobilité réduite. En conséquence, le droit à la mobilité englobe également le droit de pouvoir bénéficier de places de stationnement appropriées.
La législation prévoit, d’une part, la gratuité du stationnement sur l’ensemble des places de voirie pour les titulaires de l’une des deux cartes de stationnement, à savoir la Carte Mobilité et Inclusion avec la mention Stationnement (CMI S) et la carte Européenne de stationnement. D’autre part, elle impose au maire l’obligation de créer au moins 2% de places réservées aux personnes détentrices de la CMI S.
Par ailleurs, la loi encadre les conditions de stationnement pour les personnes handicapées et les personnes à mobilité réduite (PMR) dans les parkings publics, y compris au sein des copropriétés. Ainsi, la mise en place et la reconnaissance du droit à la mobilité passent par la mise en œuvre effective des cartes de stationnement CMI.
La Carte Mobilité Inclusion (CMI) vous offre la possibilité de stationner gratuitement et sans limite de temps sur toutes les places publiques, qu'elles soient réservées aux personnes handicapées ou non. Pour bénéficier de ce privilège, il vous suffit de placer votre CMI de manière visible sur le tableau de bord lors d'un éventuel contrôle.
La carte européenne de stationnement pour personne handicapée, est exclusivement délivrée aux invalides de guerre. Similaire à la Carte Mobilité Inclusion (CMI), elle autorise le titulaire à stationner gratuitement et sans limite de temps sur les places réservées aux personnes handicapées et les espaces de stationnement publics. Cette carte est également valable dans tous les pays européens.
La réglementation du stationnement sur les places réservées aux personnes handicapées vise à restreindre leur utilisation aux individus réellement nécessiteux. C'est la raison pour laquelle il existe deux types de cartes de stationnement, offrant aux personnes à mobilité réduite la possibilité de se garer en toute sécurité.
Stationner sur une place réservée aux personnes handicapées est considéré comme un stationnement gênant selon l'article R417-11 du Code de la route. Le contrevenant s'expose ainsi à une amende forfaitaire de 135 €, pouvant être portée à 375 € en cas de non-paiement dans le délai imparti.
L'utilisation abusive d'une carte de stationnement réservée aux personnes handicapées ou à mobilité réduite, c'est-à-dire lorsque le conducteur du véhicule utilise une carte à laquelle il n'a pas droit, est sanctionnée par une contravention de 5e catégorie. Cette infraction entraîne une amende pouvant atteindre un maximum de 1 500 €, et peut être portée à 3 000 € en cas de récidive au cours de la même année.
La carte de stationnement est automatiquement attribuée aux bénéficiaires de l'APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie) classés en GIR 1 ou en GIR 2 en raison de leur perte d'autonomie. Pour les autres personnes, l'obtention de la carte nécessite une demande examinée par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).