Que vous soyez une personne âgée, un stagiaire, un demandeur d’emploi ou un nouveau parent, il existe en France une multitude d’aides et d’allocations conçues pour répondre aux besoins spécifiques de chacun. Ces dispositifs, souvent méconnus, peuvent représenter un soutien précieux pour faire face à des moments de transition, des défis financiers ou des étapes importantes de la vie. Dans cet article, nous vous invitons à découvrir plusieurs exemples d’aides adaptées à différentes situations.
Si vous êtes au chômage, cette aide pourrait vous concerner.
L’Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) est une aide destinée aux personnes involontairement privées d’emploi, comme après un licenciement, la fin d’un CDD, ou une rupture conventionnelle. Pour en bénéficier, il faut être inscrit comme demandeur d’emploi auprès de France Travail (anciennement Pôle Emploi) et justifier d’une certaine durée de travail en fonction de l’âge du demandeur. Les démissions ne donnent généralement pas droit à l’ARE, sauf dans certains cas légitimes. Le montant de l’allocation dépend des salaires précédents, et sa durée de versement varie selon l’âge et la durée de travail du demandeur. Sous certaines conditions, l’ARE peut être cumulée avec des revenus d’une activité professionnelle réduite.
Il existe plusieurs aides pour les étudiants, par exemple.
La bourse d’enseignement supérieur, attribuée par le CROUS, est une aide financière destinée aux étudiants issus de familles à revenus modestes. Elle est versée en dix mensualités, et dans certains cas, pendant l’été. Pour en bénéficier, il faut être français ou ressortissant européen, avoir moins de 28 ans à la première demande, être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur français, et respecter des critères de ressources liés au revenu fiscal de référence de la famille. Le montant de la bourse varie en fonction de l’échelon attribué, allant de l’échelon 0 bis à l’échelon 7. Les demandes doivent être soumises via un Dossier Social Étudiant (DSE) entre mars et mai sur le site des services étudiants, ce dossier permettant également de demander une aide au logement.
L’APL est une aide financière destinée à réduire le montant du loyer pour les personnes ayant des revenus modestes. Les jeunes étudiants peuvent bénéficier de l’APL s’ils vivent dans un logement conventionné, que ce soit en location privée, en résidence universitaire, ou en colocation, à condition de respecter certains critères de ressources. Le montant de l’APL varie en fonction des revenus du demandeur, du montant du loyer, et de la localisation du logement. En 2025, le montant maximum peut atteindre 300 € par mois. Pour en bénéficier, il faut faire une demande en ligne sur le site de la CAF.
La prime d’activité est une aide destinée aux travailleurs ayant des revenus modestes. Pour y être éligible, il faut être majeur, exercer une activité professionnelle, percevoir un salaire mensuel inférieur à 1 500 € nets, et résider de manière stable en France. Contrairement à la rémunération de l’apprentissage et du job étudiant, la gratification de stage n’est pas considérée comme un revenu d’activité. Pour pouvoir bénéficier de la prime d’activité, le stagiaire doit donc avoir un emploi suffisamment rémunéré à côté. Le montant de la prime varie en fonction des revenus et de la situation familiale du demandeur. Pour faire une demande, il est nécessaire de s’inscrire sur le site de la CAF ou de la MSA.
La prime d’activité est une aide financière destinée à compléter les revenus des travailleurs aux ressources modestes, y compris les salariés. Pour être éligible, il faut être majeur, exercer une activité professionnelle, résider de manière stable en France et percevoir un revenu mensuel inférieur à 1,5 Smic. Le montant de la prime dépend de la composition du foyer, des revenus et des autres ressources, avec un montant forfaitaire de base de 622,63 € pour une personne seule en 2025.
La Complémentaire santé solidaire (CSS) est une aide visant à faciliter l’accès aux soins pour les salariés à faibles revenus en couvrant la part complémentaire de leurs dépenses de santé. Elle s’adresse aux personnes dont les ressources n’excèdent pas certains plafonds, variables selon la composition du foyer. La CSS permet de bénéficier d’une prise en charge complète des frais médicaux, sans avance de frais, et sans dépassements d’honoraires, offrant ainsi une protection élargie incluant consultations, hospitalisations, médicaments, et dispositifs médicaux. Les salariés peuvent vérifier leur éligibilité et effectuer une demande auprès de leur caisse d’assurance maladie, en fournissant les justificatifs requis, notamment concernant leurs ressources et la composition de leur foyer.
Les agriculteurs bénéficient de diverses aides pour soutenir leur activité. Par exemple, le dispositif TO-DE permet aux employeurs agricoles d’obtenir une exonération de cotisations patronales de sécurité sociale lors de l’embauche de travailleurs saisonniers, favorisant ainsi l’emploi saisonnier dans le secteur agricole. Cette aide est disponible jusqu’au 31 décembre 2025.
Les travailleurs saisonniers agricoles peuvent également accéder par le biais d’action logement à une aide au logement. Cette aide, d’un montant forfaitaire de 150 € par mois, est renouvelable jusqu’à quatre fois, pour un total pouvant atteindre 600 €. Elle vise à alléger les frais d’hébergement temporaire des saisonniers pendant leur période d’activité.
Pour les fonctionnaires, l’aide à l’installation des personnels de l’État (AIP) vise à faciliter l’installation des fonctionnaires nouvellement affectés ou mutés dans certaines zones géographiques. Elle peut atteindre jusqu’à 1 500 € selon les critères de ressources et la localisation du logement.
La prestation interministérielle d’action sociale (CIAS) inclut des aides pour les frais de garde d’enfants, les vacances, et parfois même pour les activités culturelles. Par exemple, une aide pour les frais de garde peut s’élever à 400 € par an et par enfant, en fonction des revenus.
En France, il existe plusieurs aides pour les familles qui sont mises en place. Voici quelques-unes.
Les allocations familiales sont des aides financières versées par la CAF aux familles ayant au moins deux enfants à charge de moins de 20 ans. Elles visent à compenser les dépenses liées à l’entretien et à l’éducation des enfants. Le montant des allocations dépend du nombre d’enfants et des ressources du foyer, selon des plafonds de revenus établis. Les familles peuvent vérifier leur éligibilité et effectuer une demande auprès de la CAF pour bénéficier de ces allocations.
La PreParE est une aide financière destinée aux parents qui cessent ou réduisent leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant de moins de 3 ans. Elle fait partie de la Prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) et vise à compenser la perte de revenus liée à cette interruption ou réduction d’activité. Les montants mensuels de la PreParE varient entre 167 et 448 euros, selon le pourcentage de la diminution d’activité. La PreParE majorée est aussi possible, permettant de bénéficier d’un montant plus élevé de 732,98 € par mois. Pour bénéficier de la PreParE, il est nécessaire de justifier d’au moins 8 trimestres de cotisations vieillesse sur une période de référence variant selon le nombre d’enfants à charge. La demande se fait auprès de la CAF ou de la MSA.
Les indemnités associées au congé parental varient en fonction de la situation familiale et des revenus des parents. Une allocation mensuelle de 300 € peut être versée à chaque parent prenant un congé parental, avec des montants pouvant augmenter en fonction du nombre d’enfants à charge et de la durée du congé. Pour bénéficier de ces indemnités, les parents doivent remplir certaines conditions, telles que justifier d’une activité professionnelle antérieure et respecter les délais de demande fixés par la CAF. La demande se fait généralement en ligne sur le site de la CAF, où les parents doivent fournir les justificatifs nécessaires, notamment un certificat de naissance de l’enfant et une attestation de l’employeur.
Après un divorce, plusieurs aides financières peuvent être sollicitées pour soutenir les parents et les personnes en situation précaire. Parmi ces aides, l’allocation de soutien familial (ASF) est destinée aux parents isolés qui élèvent seuls un enfant ou dont la pension alimentaire est insuffisante. Le RSA peut également être demandé pour garantir un revenu minimum aux personnes ayant des revenus faibles ou inexistants. Des aides au logement sont disponibles pour faciliter l’accès ou le maintien dans un logement, tandis que l’aide au recouvrement de la pension alimentaire peut être versée si cette dernière n’est pas versée par l’autre parent. Ces aides sont accessibles via la CAF ou la MSA, selon la situation. Le CCAS peut aussi offrir un soutien financier spécifique en cas de difficultés suite à un divorce. Il est conseillé de contacter directement les organismes pour connaître les conditions et les démarches à suivre.
De nombreuses aides pour les personnes en situation de handicap sont accessibles en France. Voici lesquelles.
L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une aide financière destinée à garantir un revenu minimum aux personnes en situation de handicap ou atteintes d’une maladie chronique invalidante, lorsque leur condition les empêche de travailler normalement. Pour en bénéficier, il est nécessaire de remplir plusieurs conditions : être reconnu en situation de handicap, être âgé d’au moins 20 ans (ou 16 ans si vous n’êtes plus à la charge de vos parents), résider en France de manière stable et régulière, et disposer de ressources inférieures à un plafond déterminé. Le montant de l’AAH est fixé à 1 016,05 € par mois pour une personne seule sans ressources. Si vous percevez déjà une pension ou une rente, l’AAH vient compléter vos ressources jusqu’à ce plafond. Par exemple, si votre pension mensuelle est de 500 €, vous recevrez 516,05 € d’AAH pour atteindre le montant maximal.
La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) est une aide destinée à compenser les frais liés à la perte d’autonomie des personnes en situation de handicap. Elle couvre divers besoins comme l’aide humaine, l’aménagement du logement, le transport ou l’achat d’équipements spécifiques. Pour en bénéficier, il faut remplir plusieurs critères : avoir un handicap entraînant une perte d’autonomie importante, être résidant en France de manière stable, et satisfaire à des conditions de ressources. Le montant de la PCH varie en fonction des besoins et des ressources du demandeur, mais si ces dernières ne dépassent pas 30 398,54 €, la prise en charge peut atteindre 100 %. Pour faire une demande, il faut s’adresser à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), qui évaluera la situation et déterminera le montant de l’aide.
Une multitude d’aides pour les personnes âgées existe. Qu’il s’agisse d’aides financières ou pour pallier à la perte d’autonomie, des solutions existent.
L’ASPA a pour objectif de garantir un revenu minimum aux personnes âgées disposant de faibles ressources. Pour en bénéficier, il faut être âgé de 60 à 65 ans, respecter les plafonds de ressources établis, fournir des informations sur la situation familiale et répondre à des critères de résidence spécifiques. Le montant de l’aide varie en fonction de ces critères et permet d’atteindre un revenu égal au plafond fixé, soit 1 034,28 € par mois pour une personne seule et 1 605,73 € pour un couple.
L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) est une aide financière destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie, visant à financer des services d’aide à domicile ou des frais d’hébergement en établissement. Son objectif est de soutenir le maintien à domicile ou l’accueil en établissement en compensant les dépenses liées à la dépendance. Le montant de l’APA varie selon le degré de perte d’autonomie, évalué à l’aide de la grille AGGIR, et les ressources du bénéficiaire. Par exemple, pour une personne avec un degré de dépendance élevé (GIR 1), le montant peut atteindre jusqu’à 2 045,56 € par mois. L’APA est accessible aux personnes âgées résidant en France de manière stable et régulière. Pour en bénéficier, il suffit de faire une demande auprès du service d’aide sociale de son département ou du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), qui évaluera la situation et déterminera le montant de l’aide.
L’aide ménagère est une prestation destinée à soutenir les personnes âgées en perte d’autonomie, afin de les aider à accomplir les tâches quotidiennes telles que le ménage, la préparation des repas, la lessive, ou les courses. Elle permet aux seniors de continuer à vivre chez eux dans de bonnes conditions. Cette aide est accessible aux personnes âgées de 65 ans et plus, ou dès 60 ans en cas d’incapacité de travail. Les conditions d’attribution dépendent des ressources et de la situation personnelle de chaque demandeur, avec des critères spécifiques définis par chaque département. Pour en bénéficier, il est nécessaire de faire une demande auprès du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) ou du service d’aide sociale du département, qui évaluera les besoins de la personne concernée. Selon la situation, l’aide peut être partiellement ou totalement prise en charge, et des avantages fiscaux peuvent être accordés si l’aide ménagère est employée directement par le bénéficiaire.
Le Revenu de Solidarité Active (RSA) est une prestation sociale visant à garantir un revenu minimum aux personnes sans ressources. Le montant du RSA en 2025 est de 635,71 euros pour une personne seule. Le RSA est destiné aux personnes résidant en France de manière stable et effective, âgées d’au moins 25 ans, ou de 18 à 24 ans si elles sont parents isolés ou justifient d’une certaine durée d’activité professionnelle. Il est attribué sous conditions de ressources et varie selon la situation (personne seule, famille monoparentale, nombre de personnes à charge, etc. ) Les montants sont aussi susceptibles d’évoluer en fonction des politiques publiques et des ajustements économiques. À partir de 2025, le RSA est conditionné à 15 à 20h d’activités par semaine ainsi que la signature d’un contrat d’engagement.
Le CCAS est un organisme local essentiel en France, créé pour soutenir les habitants en difficulté sociale. Il offre une gamme de services variés, tels que l’accompagnement social, l’écoute active, l’orientation vers les dispositifs d’aide, ainsi que la gestion de prestations comme le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) et des aides spécifiques pour les personnes âgées, handicapées, ou en situation de précarité. Le CCAS intervient également auprès des familles en difficulté financière, des jeunes en insertion professionnelle et des personnes sans domicile fixe. Accessible à tous les résidents de la commune, il permet aux publics vulnérables d’accéder à leurs droits et d’obtenir un soutien personnalisé pour améliorer leur situation. Pour bénéficier de ces services, il suffit de contacter le CCAS de votre commune, dont les coordonnées sont disponibles sur le site officiel de la mairie ou à l’hôtel de ville.
L’hébergement d’urgence est mis en place pour venir en aide aux personnes en situation précaire, sans abri ou en difficulté, en leur offrant un logement temporaire dans l’attente d’une solution durable. Ce système est accessible à toute personne, quelle que soit sa situation administrative, qu’elle soit en situation régulière ou irrégulière. Les centres d’hébergement d’urgence, gérés par l’État ou des associations, offrent un hébergement temporaire ainsi qu’un accompagnement social pour favoriser l’insertion des personnes accueillies. Les demandes peuvent être faites directement auprès des services sociaux locaux ou par téléphone via le numéro d’urgence 115.
L’aide alimentaire est destinée à soutenir les personnes en situation de précarité en leur fournissant des denrées alimentaires essentielles. Elle est mise en place par diverses organisations, notamment les banques alimentaires, les associations caritatives et les centres communaux d’action sociale (CCAS).
Le montant de l’aide alimentaire varie en fonction des ressources disponibles et des besoins spécifiques de chaque individu ou famille. Par exemple, lechèque alimentaire offre une aide entre 20 € et 50 € par personne, versée mensuellement aux bénéficiaires du RSA, de l’AAH, de l’ASPA, de l’APL, aux étudiants boursiers, ainsi qu’aux jeunes mamans et femmes enceintes.
Pour bénéficier de l’aide alimentaire, il est recommandé de contacter la mairie ou le CCAS de votre commune. Une assistante sociale pourra évaluer votre situation et vous orienter vers les dispositifs appropriés. Les bénéficiaires potentiels incluent les personnes sans domicile fixe, les familles en difficulté financière, les étudiants en situation de précarité, les personnes âgées ou handicapées, ainsi que toute personne rencontrant des difficultés pour se procurer une alimentation suffisante et équilibrée.
Si vous venez d’arriver en France, des aides pour les étrangers sont disponibles. Elles concernent surtout les demandeurs d’asile et réfugiés.
L’Allocation pour Demandeur d’Asile (ADA) est une aide financière destinée à garantir un revenu minimum aux personnes en attente d’une décision sur leur demande d’asile en France. Le montant de l’ADA varie en fonction de la situation du demandeur, notamment du statut d’hébergement, et peut aller de 6,80 € à 14,20 € par jour pour une personne seule, de 10,20 € à 17,60 € par jour pour un couple, et de 3,40 € par jour pour chaque personne supplémentaire dans le foyer. Cette aide est ouverte aux adultes ayant déposé une demande d’asile, qu’ils soient en situation régulière ou non, et est versée pendant toute la durée de la procédure d’asile, tant que les conditions d’hébergement sont acceptées.
L’hébergement d’urgence en France est accessible à toutes les personnes sans domicile, qu’elles soient en situation régulière ou irrégulière, et inclut des Centres d’Hébergement d’Urgence (CHU) pour un hébergement temporaire ainsi que des centres spécifiques pour les demandeurs d’asile. En cas de besoin immédiat, le numéro d’urgence à contacter est le 115, tandis que les étrangers en situation régulière peuvent se tourner vers les services sociaux locaux ou des associations spécialisées pour obtenir des informations sur les démarches administratives. Les personnes hébergées ont droit à un accueil digne et adapté à leurs besoins, ainsi qu’à un accompagnement social pour favoriser leur insertion professionnelle et sociale, tout en respectant leur dignité.
Les travailleurs indépendants peuvent bénéficier de plusieurs aides, par exemple.
L’Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise (ACRE) offre une exonération partielle des cotisations sociales pendant la première année d’activité pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise, qu’il s’agisse de sociétés, d’entreprises individuelles ou de micro-entreprises. Pour en bénéficier, il faut ne pas avoir bénéficié de l’ACRE au cours des trois dernières années. La demande doit être faite au moment de la déclaration de création ou reprise de l’entreprise, ou dans un délai de 45 jours suivant. Depuis 2020, les micro-entrepreneurs doivent obligatoirement soumettre une demande, car l’ACRE n’est plus attribuée automatiquement.
Il s’agit d’une aide destinée aux travailleurs indépendants en arrêt d’activité. En fonction des revenus, le montant accordé, pour une durée maximale de 182 jours, varie entre 19,73 € et 26,30 € par jour en France métropolitaine. À Mayotte, ce montant se situe entre 13,15 € et 19,73 € par jour. Si vous êtes déjà inscrit à France Travail, vous pouvez faire votre demande directement auprès de votre conseiller. Sinon, il est recommandé de vous inscrire dans un délai de 12 mois suivant la cessation de votre activité.
Les intermittents du spectacle peuvent bénéficier de plusieurs aides financières pour soutenir leur activité et leur sécurité sociale. Parmi les principales aides pour les intermittents du spectacle, l’Allocation de retour à l’emploi (ARE) est destinée à ceux qui connaissent une période d’inactivité, à condition d’avoir travaillé au moins 507 heures au cours des 12 derniers mois. Le montant est calculé en fonction des rémunérations précédentes. Le Fonds de professionnalisation et de solidarité Audiens offre lui des aides pour la réparation de matériel et pour les professionnels en difficulté financière. Les intermittents peuvent également solliciter le Revenu de solidarité active (RSA) en cas de faibles ressources. Pour accéder à ces aides, il est recommandé de s’inscrire à France Travail et de se renseigner auprès des organismes comme Audiens pour des informations et des démarches spécifiques.
Les propriétaires en France peuvent bénéficier de diverses aides pour les soutenir dans la gestion de leur logement. Le Fonds de Solidarité Logement (FSL) aide à régler les factures de logement pour ceux en difficulté financière, tandis que l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) propose des subventions pour financer des travaux de rénovation, en particulier pour améliorer la performance énergétique ou adapter le logement aux personnes âgées ou handicapées. D’autres aides pour les propriétaires sont accessibles, et notamment la possibilité de solliciter des prêts pour le refinancement via la CAF, destinés à financer des travaux ou à rembourser des créances. En cas de dettes importantes, il est possible de constituer un dossier de surendettement auprès de la Banque de France pour trouver des solutions. Pour plus de détails, il est conseillé de se renseigner auprès des organismes compétents, comme la CAF ou l’Anah.
Des aides comme la bourse sur critères sociaux, l'APL (Aide Personnalisée au Logement) et l'aide à la mobilité sont accessibles aux étudiants.
Le RSA est accessible aux personnes sans ressources suffisantes, sous certaines conditions de résidence et d'âge.
L'ARE est versée aux demandeurs d'emploi ayant travaillé un certain nombre d'heures et s'étant inscrits à France Travail (Anciennement Pôle Emploi)
La prime d’activité est attribuée sous conditions de ressources pour les travailleurs ayant un revenu modeste.
Les parents peuvent recevoir des allocations familiales, la PAJE (Prestation d’accueil du jeune enfant), ou un congé parental rémunéré sous certaines conditions.