Depuis le 1er novembre 2019, un salarié souhaitant quitter son emploi afin de faire une réorientation professionnelle peut toucher l’ARE. Il existe deux types de projet professionnel :
Seuls les projets dont le caractère « réel et sérieux » a été reconnu par la commission paritaire interprofessionnelle régionale peuvent avoir droit à l’ARE.
Pour les projets de reconversion nécessitant une formation, la commission prend en compte les informations suivantes :
Pour les projets visant à créer ou reprendre une entreprise, la commission prend en compte les informations suivantes :
Les démissionnaires qui souhaitent bénéficier de l’ARE doivent avoir travaillé de façon continue au minimum fixé de 1300 jours travaillés au cours des 5 ans (60 mois) qui précèdent la démission.
Toutes périodes d’inactivité comme la maladie et les congés sont prises en compte de la même façon que pour les demandeurs d’emploi qui ont été licenciés.
Un salarié qui démissionne sans avoir travaillé 1300 jours peut toutefois bénéficier de l’ARE, s’il a déjà travaillé pendant 5 ans avant une démission antérieure. À condition d’avoir été accompagné par un conseil en évolution professionnelle.
Pour bien réussir votre reconversion professionnelle, vous devez vous rapprocher du CPF (Compte personnel de formation) de transition. Cette étape obligatoire et préalable à la démission vous permet de :
Les conseils en évolution professionnelle (CEP) sont dispensés jusqu’au 31 décembre 2019 par :
Le CPF vous aidera à faire le bon choix. Il vous aidera à faire le point sur votre projet.
Après la mise en œuvre de votre projet, il vous faut consulter la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR). Elle jugera du caractère “réel et sérieux” de votre projet. Puis, vous aurez 6 mois, à compter de la notification de la décision de la CPIR pour vous inscrire à Pôle emploi et faire une demande pour l’ARE si votre projet est accepté.
Il est nécessaire de faire un bilan personnel : un bilan de vos compétences et de vos centres d’intérêt.
Pour évaluer vos besoins en terme de formation, Pôle emploi vous propose :
Lorsque vous souhaitez changer de métier, informez-vous sur l’environnement du secteur dans lequel vous envisagez de trouver un travail. Consultez les offres de formation attentivement. Vous suivrez une formation pour au moins les 2 prochaines années.
Votre démarche de reconversion vous paraît évidente, mais ce n’est pas forcément le cas de vos futurs interlocuteurs (recruteurs, banquiers, investisseurs, accompagnateurs et réseaux professionnels). Faîtes un plan d’ action en construisant un rétro planning.
Vous serez amené à faire la publicité de cotre projet auprès de recruteurs, banquiers, investisseurs, accompagnateurs et réseaux professionnels. Vous devrez vous exprimer à votre sujet ainsi que sur vos expériences professionnelles et votre projet actuel. Pensez à préparer des discours qui pourront les convaincre.
Écrivez votre CV de façon à montrer votre cheminement personnel et vos compétences.
Vous devez préparer votre entretien oral. N’hésitez pas à parler de ce qui vous a conduit à cette démarche de reconversion, de vos compétences et de celles requises par le nouveau métier. Vous devez montrer que votre décision est cohérente et réalisable.
Vous devez prouver que vous êtes capable de rentrer dan ce nouvel univers. Ce choix de reconversion doit venir de la passion, de l’envie.
Des solutions existent pour le financement de votre formation. Par exemple, lorsque l’on est salarié, il est tout à fait possible d’utiliser son compte personnel de formation (CPF).
En ce qui concerne la création d’entreprise, certaines régions multiplient les aides à destination des porteurs de projet : aides financières à l’implantation et à l’embauche, aide matérielle via des locaux, accompagnement par des professionnels.
Si dans certaines régions, il existe un dispositif global qui mutualise les ressources du Conseil régional, des CCI, des pépinières d’entreprises et qui offre un accompagnement personnalisé, dans d’autres régions, il vous faudra frapper à la porte de chacun de ses organismes.
Dans tous les cas, expliquez votre situation à un conseiller Pôle emploi qui fera le nécessaire pour vous orienter vers les bons interlocuteurs.
Pour pouvoir prétendre à l’allocation chômage, dans ce cas de démission pour projet de reconversion professionnelle, il vous faut remplir deux conditions spécifiques en plus des conditions habituelles pour toucher le chômage :
Démissionner d’un contrat à durée indéterminée (CDI).
Une durée d’activité salariée continue de 5 ans, chez un ou plusieurs employeurs, dans les 60 mois qui précèdent votre fin de contrat de travail. Ne sont pas prises en compte les congés sans solde, sabbatiques et les périodes de disponibilité.
Un projet de reconversion professionnelle « réel et sérieux » : nécessitant soit le suivi d’une formation, soit un projet de création ou de reprise d’entreprise.
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Le CPF (Compte personnel de formation) fait le point sur votre projet et vous aide à le préparer.
Après la mise en œuvre de votre projet, il vous faut consulter la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR). Elle jugera du caractère “réel et sérieux” de votre projet. Puis, vous aurez 6 mois, à compter de la notification de la décision de la CPIR pour vous inscrire à Pôle emploi et faire une demande pour l’ARE si votre projet est accepté.
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Une démission est légitime si vous avez un projet de reconversion professionnelle : nécessitant le suivi d’une formation ou un projet création ou reprise d’ une entreprise.
Les démissionnaires qui souhaitent bénéficier de l’ARE doivent avoir travaillé de façon continue au minimum fixé de 1300 jours travaillés au cours des 5 ans (60 mois) qui précèdent la démission.
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Des solutions existent pour le financement de votre formation. Par exemple, lorsque l'on est salarié, il est tout à fait possible d'utiliser son compte personnel de formation (CPF).