Environ 2 000 personnes sont formées chaque année au métier d’ambulancier. Par conséquent, il s’agit d’un métier qui ne connaît pas de pénurie, notamment depuis la crise sanitaire. Ce professionnel peut exercer dans une structure publique, associative ou privée, de jour comme de nuit et peut être amené à travailler le week-end et les jours fériés. Toutefois, il ne faut pas le confondre avec le brancardier.
L’ambulancier est principalement chargé du transport des personnes nécessitant des soins, à savoir blessés, personnes handicapées, malades, personnes âgées, etc., en direction les centres médicaux (hôpitaux, cliniques, centres médicaux, etc.). Ainsi, il est responsable de la patientèle du domicile, lieu d’accident ou centre de soins jusqu’au véhicule. Pendant ce trajet, il assure le confort du patient et est prêt à prodiguer les premiers soins en cas de besoins.
En plus de conduire, il doit assurer des divers documents administratifs (hospitaliers, Sécurité sociale…), percevoir la recette et connaître les principaux itinéraires à parcourir. Si l’ambulancier détient les permis C ou D, il peut lui être demandé de conduire des engins comme les fourgons en plus des véhicules sanitaires légers (VSL). Enfin, le professionnel est responsable de l’entretien de ce véhicule, du strict respect des règles d’hygiène et de la stérilisation du matériel.
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Métier exigeant de la polyvalence, les missions sont diverses et variées. À savoir :
Avant de trouver un poste d’ambulancier, vous devez vous assurer d’avoir toutes les compétences nécessaires. En effet, la profession d’ambulancier nécessite de nombreuses qualités, relationnelles, humaines et administratives. Dans un premier temps, vous devez être bon conducteur afin de pouvoir vous adapter à l’état de santé de la personne transportée. Cela peut être une conduite souple et lente ou une conduite d’urgence avec utilisation de gyrophare.
Il s’agit d’un métier qui se pratique dans l’urgence, ainsi, il faut savoir faire preuve de sang-froid, de réactivité et de vigilance tout en sachant rassurer et réconforter les patients.
En outre, avec un rythme de travail soutenu, une bonne résistance physique et mentale est primordiale.
Afin d’accéder au métier d’ambulancier, il est obligatoire de suivre une formation diplômante pour acquérir les connaissances de base. Plusieurs cursus s’offrent à vous, tant dans le cadre de la formation initiale que dans celui de la formation continue. Cela permet de faciliter la reconversion professionnelle dans le domaine.
Les formations d’ambulancier diplômé d’Etat et d’auxiliaire ambulancier sont payantes, mais vous pouvez obtenir des financements.
Pour devenir ambulancier en France, un diplôme d’État d’ambulancier (DEA), obtenu en validant une formation d’environ 2 à 4 mois, est obligatoire. Pendant ce temps, vous suivez 8 modules, comprenant les gestes et soins d’urgence, l’hygiène, la sécurité du transport sanitaire.
Accessible avec un niveau 3ème, cette formation payante est dispensée par des centres privés ou publics homologués par l’Etat. Toutefois, l’accès au métier est conditionné au permis de conduire B depuis au moins 3 ans, un certificat médical de vaccination à jour, ainsi qu’une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’une ambulance. En outre, vous devez passer des épreuves écrites et un oral d’admission.
Il est également possible de devenir ambulancier en suivant une formation de 10 jours (70 heures) disposée par les Instituts de Formation Ambulanciers (IFA). La formation couvre l’hygiène, la déontologie, les règles du transport sanitaire ou encore les gestes et soins d’urgence (AFGSU niveau 2). Cependant, le nombre de place est limité.
Dans le cadre d’une reconversion ou évolution professionnelle, vous pouvez devenir ambulancier par la voie de la formation continue en préparant le diplôme d’État d’ambulancier.
En outre, les professionnels en activité peuvent également évoluer grâce à ces formations en choisissant par exemple un type de public particulier (pédiatrie, psychiatrie). Vous pouvez également suivre des formations complémentaires pour rejoindre un service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR).
Enfin, les ambulanciers souhaitant se reconvertir dans le métier d’aide-soignant sont dispensés du concours d’entrée et de certains crédits pédagogiques de formation.
Un ambulancier junior peut prétendre au SMIC afin d’atteindre au fil des années d’expériences 2 000 euros bruts. Toutefois, ce montant peut fortement varier selon les organismes d’exercice.
À son compte, un ambulancier peut espérer une rémunération supérieure, mais il doit subventionner un véhicule conforme aux exigences de la profession.
En tant qu’ambulancier, vous pouvez évoluer vers l’encadrement d’une équipe, l’organisation de plans d’action sur le terrain pour des opérations à grandes échelles ou la régulation d’une structure de soins. Cependant, les missions diffèrent, car il gère les déplacements d’une équipe, établit les emplois du temps de chacun et se charge des appels et des demandes d’intervention.
Les missions principales de l'ambulancier sont les suivantes : Installation du patient en prenant en compte son état de santé et sa condition physique (malade, blessé, femme enceinte) ; Conduite du véhicule ; Transport des patients ; Diagnostic de l'état de santé du patient ; Divulguer les premiers soins si besoin, etc.
L'ambulancier est celui qui est chargé de conduire le véhicule, et il y a également un médecin qui se charge d'appliquer les premiers secours sur le blessé, et d'un infirmier, qui assiste le médecin.
Il doit avoir une bonne résistance physique et nerveuse car les interventions peuvent s'avérer longues et éprouvantes. Il doit être capable de travailler la nuit et les weekends. L'ambulancier doit savoir être à l'écoute et doit pouvoir rassurer les patients inquiets.
Un conducteur d'ambulance qui vient juste d'obtenir son diplôme d'État d'Ambulancier (DEA) après l'acquisition de son baccalauréat sera payé au SMIC (1480,27 € brut). Ce salaire diffère selon son statut : salarié d'entreprise, fonctionnaire, en libéral. Après quelques années, il peut s'élever à 1 640 € brut.
Le diplôme d'ambulancier s'appelle le diplôme d'état ambulancier (DEA).
L'auxiliaire ambulancier ou l'auxiliaire ambulancière assure sur prescription médicale le transport de malades dans un véhicule sanitaire léger (VSL). Dans une ambulance, il ou elle assiste l'ambulancier.