Prime de naissance : recevez plus de 1 000 € en 2023 !

Les frais liés à l’ arrivée d’un enfant sont élevés. Ne passez pas à côté de la prime de naissance !

La prime de naissance fait partie des subventions de la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE). Elles vous sont versées en complément de vos prestations familiales si vous les percevez. Elle vous est versée en fin de grossesse afin de vous aider à préparer l’arrivée de l’enfant. Elle soulage vos dépenses en lien avec la naissance d’un enfant.

Pouvez-vous bénéficier de la prime de naissance en 2023 ?

Vous devez attendre un enfant pour obtenir la prime de naissance.

Vous devez tout d’abord attendre un enfant, et votre situation doit être justifiée par le premier examen médical prénatal, qui a lieu à la fin du 3e mois de grossesse.

Mais vous devez aussi résider légalement en France. Votre foyer permanent doit se situer sur le territoire français et vous devez résider principalement en France (6 mois par an minimum). La prime à la naissance n’est ainsi pas réservée aux français.

Vos ressources ne doivent pas dépasser certains plafonds, déterminés selon votre situation familiale. C’est le revenu net catégoriel (vos revenus, incluant salaires, revenus fonciers et immobiliers, bénéfices agricoles par exemple, diminués des charges telles que les pensions alimentaires et diminués également des abattements fiscaux qui sont attribués selon votre condition, par exemple si vous êtes une personne âgée) de l’avant-dernière année au moment de votre demande qui est pris en compte. 

Exemple : pour une demande en 2023, on considère l’année 2021. Si cette année-là, vous perceviez 30 000 € de salaire, 10 000 € de revenus fonciers, que vous deviez verser 6 000 € de pension alimentaire, et que vous ne bénéficiez pas d’abattements, votre revenu net catégoriel s’élevait à 34 000 €, calculé ainsi : 30 000 € + 10 000 € – 6 000 € = 34 000 €.

Plafonds de ressources :

On considère que vous bénéficiez de deux revenus dans le couple quand vous et votre partenaire exercez une activité professionnelle productrice de revenus, ou vous percevez des indemnités journalières suite à un accident du travail ou d’une maladie dite professionnelle (suite à l’exposition à un risque auquel vous êtes exposé à votre poste de travail).

Exemple : si vous exercez une activité professionnelle pour laquelle vous perceviez 25 000 € nets annuels, et votre conjoint exerce, sur une faible plage horaire, une activité qui lui rapportait 4 000 € nets. Pour une demande de complément familial en 2022, votre couple ne sera pas considéré comme percevant deux revenus.

Attention ! La situation prise en compte est celle du 6e mois de grossesse, et l’enfant à naître compte pour un enfant à charge. 

Exemple : si vous attendez un enfant et que vous avez déjà un enfant à charge, vos ressources ne doivent dépasser 49 482 € annuels pour bénéficier de la prime de naissance.

Comment pouvez-vous effectuer votre demande de prime de naissance ?

Pour percevoir la prime de naissance, vous devez remplir un formulaire auprès de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou de la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Vous devrez y insérer des données personnelles. Si vous avez déjà déclaré votre grossesse durant les 14 premières semaines de grossesse, vous n’avez aucune démarche à effectuer et vous percevrez la prime de naissance automatiquement.

Pour minimiser efforts et démarches, consultez-nous ! On s’occupe de toutes vos demandes d’allocations à votre place.

Quel montant de prime de naissance pouvez-vous percevoir ?

Le montant 2023 de la prime de naissance est unique, et s’élève 1.019,40 euros. Cette prime est doublée pour les parents attendant les jumeaux pour un total de 2 038,81 euros. Cette réévaluation importante est maintenant en vigueur depuis le 1er juillet 2022. Vous devez fournir en plus un justificatif médical.

Quand percevez-vous la prime de naissance ?

Les versements de la prime de naissance interviennent avant la fin du dernier jour du 2e mois suivant la naissance de l’enfant. Si vous percevez également l’allocation de base de la PAJE, vous percevrez les 2 aides simultanément. 

Prime de naissance et mutuelle

Pensez à votre mutuelle !

Vous l’ignorez peut-être, comme beaucoup de français, mais la Caisse d’Allocations Familiales n’est pas la seule à vous aider lors de l’arrivée d’un enfant. En effet, il est fréquent que votre mutuelle vous accompagne également dans vos dépenses pour l’accueil et l’entretien d’un enfant à naître, en vous versant une aide. 

Contrairement à la prime de naissance, cette aide de votre mutuelle n’est soumise à aucune condition de ressources. Le montant est toutefois assez variable, s’échelonnant généralement de 50 € à 1 000 €. En moyenne, un français perçoit 200 € de sa mutuelle pour accueillir un nouveau-né. Une aide non négligeable pour les futurs parents pour faire face aux dépenses !

Attention : La prime à la naissance est versée après un certain délai

Pour vous assurer de pouvoir bénéficier de cette prime de naissance, sélectionnez le contrat en question avant le début de votre grossesse.

Le bonus de votre mutuelle sera versé après votre accouchement. Sur présentation d’un justificatif de fin de grossesse (livret de famille à jour ou de l’acte de naissance). Nous vous conseillons de saisir cette occasion pour inscrire également votre enfant sur votre complémentaire santé.   

Avec quelles aides pouvez-vous cumuler la prime de naissance ?

Vous pouvez cumuler la prime de naissance avec de nombreuses autres aides de la CAF, comme : 

• Les allocations familiales, si vous les percevez. Vous pouvez consulter notre simulateur, mais également vous renseignez sur leurs montants et leurs modulations.
• Le complément familial
• L’allocation de soutien familial
• Le Complément de libre choix du Mode de Garde (CMG)
• Un congé paternité 
• Un congé maternité pour secteur privé ou secteur public
• Le dispositif VACAF
• La PreParE

Une revalorisation de la prime de naissance en 2023 ?

En début d’année 2022, le montant de la prime de naissance était de 965,34 euros. L’État ayant décidé de soutenir les ménages français face à l’inflation et la hausse des prix à la consommation, la prestation a augmenté de 4 %, s’élevant ainsi à 1.003,95 euros.

Concernant 2023, seule la traditionnelle revalorisation d’avril est intervenue. Compte tenu de l’avance déjà accordée sur la hausse annuelle, la nouvelle augmentation d’avril 2023 fut modeste, à savoir de l’ordre de 1,6 %.