Vous voulez devenir auto-entrepreneur, avoir un nouvel emploi ou reprendre une formation ? On vous dit tout ce qu’il y a à savoir sur la reconversion professionnelle quand vous êtes au chômage !
La reconversion professionnelle dépend de votre statut, mais rassurez-vous des conditions existent pour entamer une reconversion si vous êtes demandeur d’emploi.
Pour bien réussir votre reconversion professionnelle, vous devez vous rapprocher du CPF (Compte personnel de formation) . Cette étape obligatoire et préalable à la démission vous permet de :
Les conseils en évolution professionnelle (CEP) sont dispensés par :
Un salarié démissionnaire peut percevoir une indemnisation au titre de l’ARE en cas de démission considérée comme légitime par l’ assurance chômage. Il peut s’agir d’une démission pour mettre fin au CDD ou au CDI.
Pour pouvoir prétendre à l’allocation chômage, dans ce cas de démission pour projet de reconversion professionnelle, il vous faut remplir deux conditions spécifiques en plus des conditions habituelles pour toucher le chômage :
Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous pouvez demander un réexamen de votre situation 121 jours après l’échec de votre première demande. Pour pouvoir toucher les allocations chômage, il faudra respecter les conditions d’ouverture des droits au chômage.
Le premier versement se fera le 122e jour après la fin du contrat pour lequel les allocations chômage avaient été refusées.
Vous pouvez être dispensé de préavis si vous êtes dans l’un des cas suivants :
Le salarié qui n’exécute pas son préavis peut se voir verser une indemnité compensatrice de préavis.
Depuis le 1er novembre 2019, un salarié souhaitant quitter son emploi afin de faire une réorientation professionnelle peut toucher l’ARE. Il existe deux types de projet professionnel :
Seuls les projets dont le caractère « réel et sérieux » a été reconnu par la commission paritaire interprofessionnelle régionale peuvent avoir droit à l’ARE.
Pour les projets de reconversion professionnelle nécessitant une formation, la commission prend en compte les informations suivantes :
Pour les projets visant à créer ou reprendre une entreprise, la commission prend en compte les informations suivantes :
Les démissionnaires qui souhaitent bénéficier de l’ARE doivent avoir travaillé de façon continue au minimum fixé de 1300 jours travaillés au cours des 5 ans (60 mois) qui précèdent la démission.
Des périodes d’inactivité comme la maladie et les congés sont prises en compte de la même façon que pour les demandeurs d’emploi qui ont été licenciés.
Un salarié qui démissionne sans avoir travaillé 1300 jours peut toutefois bénéficier de l’ allocation chômage, s’il a déjà travaillé pendant 5 ans avant une démission antérieure. À condition d’avoir été accompagné par un conseil en évolution professionnelle.
Après la mise en œuvre de votre projet, il vous faut consulter la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR). Elle jugera du caractère “réel et sérieux” de votre projet. Puis, vous aurez 6 mois, à compter de la notification de la décision de la CPIR pour vous inscrire à Pôle emploi et faire une demande pour l’ARE si votre projet est accepté.
Pour s’ inscrire à pôle emploi, il suffit de :
Vous pouvez effectuer une inscription à pôle emploi dès le lendemain de la suspension du contrat de travail mais aussi si vous êtes encore en activité salariée. Prenez rendez-vous avec un expert Mes Allocs pour gagner du temps dans vos démarches et vous faire accompagner !
Pour se voir verser des indemnités chômage après une démission, il est nécessaire de remplir les conditions suivantes :
Pour pouvoir prétendre à l’allocation chômage, dans ce cas de démission pour projet de reconversion professionnelle, il vous faut remplir deux conditions spécifiques en plus des conditions habituelles pour toucher le chômage : Démissionner d’un contrat à durée indéterminée (CDI). Une durée d’activité salariée continue de 5 ans, chez un ou plusieurs employeurs, dans les 60 mois qui précèdent votre fin de contrat de travail. Ne sont pas prises en compte les congés sans solde, sabbatiques et les périodes de disponibilité. Un projet de reconversion professionnelle « réel et sérieux » : nécessitant soit le suivi d’une formation, soit un projet de création ou de reprise d’entreprise.
Le CPF (Compte personnel de formation) fait le point sur votre projet et vous aide à le préparer.
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Après la mise en œuvre de votre projet, il vous faut consulter la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR). Elle jugera du caractère “réel et sérieux” de votre projet. Puis, vous aurez 6 mois, à compter de la notification de la décision de la CPIR pour vous inscrire à Pôle emploi et faire une demande pour l’ARE si votre projet est accepté.
Une démission est légitime si vous avez un projet de reconversion professionnelle : nécessitant le suivi d’une formation ou un projet création ou reprise d’ une entreprise.
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Les démissionnaires qui souhaitent bénéficier de l’ARE doivent avoir travaillé de façon continue au minimum fixé de 1300 jours travaillés au cours des 5 ans (60 mois) qui précèdent la démission.
Des solutions existent pour le financement de votre formation. Par exemple, lorsque l'on est salarié, il est tout à fait possible d'utiliser son compte personnel de formation (CPF).
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