Chaque année, la taxe foncière représente une dépense importante pour les propriétaires. Alors, avant de recevoir votre avis d’imposition, vous pouvez estimer son montant grâce à une méthode simple. Le calcul de la taxe foncière dépend de plusieurs critères, comme la valeur locative cadastrale et les taux votés par les collectivités. Découvrez comment faire votre estimation en 2 minutes et comprendre les éléments qui influencent son montant pour 2025.
La formule de calcul de la taxe foncière est la suivante :
Taxe foncière = valeur locative cadastrale x (taux communal + taux intercommunal + taux départemental)
Votre taxe foncière annuelle s’élève donc à 2000 €, ce montant peut être réduit si votre logement bénéficie d’une exonération (temporaire ou permanente), par exemple pour une construction neuve ou une personne âgée à faible revenu.
La valeur locative cadastrale correspond au revenu annuel théorique que le logement pourrait vous générer s’il était loué. Cette valeur est calculée par l’administration fiscale selon plusieurs critères : la surface de votre bien, sa situation géographique, son niveau de confort (équipements, nombre de pièces) et son usage (habitation, principale, secondaire…)
En 2025, cette valeur continue d’être réévaluée chaque année pour tenir compte de l’évolution du marché immobilier et des travaux éventuels réalisés dans votre logement.
Une fois que la valeur locative cadastrale est déterminée, celle-ci est multipliée par les taux d’imposition fixés chaque année par les collectivités locales comme la commune, l’intercommunalité et le département. Ces taux sont votés chaque année par les élus locaux et varient fortement d’une commune à une autre. C’est pourquoi deux logements de même valeur peuvent avoir des taxes foncières très différentes selon leur localisation.
Quand vous calculez votre taxe foncière, vous devez savoir qu’elle se base d’abord sur la surface habitable de votre logement. Ce sont toutes les pièces où vous vivez vraiment au quotidien, comme le salon, les chambres, la cuisine ou la salle de bain… Cependant, les murs, les cloisons, les escaliers ne sont pas pris en compte, mais si vous avez aménagé des combles ou un sous-sol pour y vivre, ces espaces seront comptés dans le calcul. C’est donc cette surface qui est prise en compte pour déterminer une bonne partie de la valeur locative cadastrale, et donc du montant final de votre taxe foncière.
En plus de votre surface habitable, certaines surfaces annexes sont prises en compte dans le calcul, ce sont des espaces liés à votre logement, mais qui ne servent pas à y vivre quotidiennement. Les surfaces annexes peuvent concerner un garage, une cave, une buanderie, un grenier, une véranda ou une terrasse couverte. Ces surfaces ne comptent pas autant que les pièces principales, elles sont pondérées, c’est-à-dire qu’elles augmentent légèrement la valeur de votre bien, sans autant peser dans le calcul.
La valeur locative cadastrale correspond au loyer annuel théorique que votre logement pourrait rapporter s’il était loué dans des conditions normales. Cette valeur dépend de plusieurs critères : la surface habitable, les annexes, la localisation, le confort du logement ou encore son état général. C’est cette valeur qui sert de base à l’administration fiscale pour calculer votre taxe foncière. Vous pouvez la retrouver directement sur votre avis d’imposition dans la colonne « base ».
Une fois que la valeur locative est déterminée, les collectivités locales appliquent leur propre taux d’imposition. Chaque année, la commune et l’intercommunalité (et parfois le département pour certaines taxes spécifiques) votent leurs taux. Ces taux varient selon les territoires et peuvent légèrement évoluer d’une année sur l’autre, ce qui explique pourquoi votre taxe foncière peut augmenter même si votre logement n’a pas changé.
Pour connaître les taux appliqués à votre commune, vous pouvez :
Certaines situations peuvent permettre de réduire ou de supprimer tout ou partie de votre taxe foncière. Si vous êtes concerné, l’administration applique automatiquement la réduction sur votre avis d’imposition.
Il est possible que certains biens ne soient pas soumis à la taxe foncière. C’est le cas des bâtiments publics, agricoles ou à usage d’utilité sociale. Par exemple, une grange utilisée pour une exploitation agricole ou un bâtiment appartenant à une collectivité n’entre pas dans le calcul.
Il est possible que certaines exonérations de taxe foncière soient limitées dans le temps et concernent principalement les logements neufs ou rénovés. Elles permettent d’alléger la taxe foncière pendant une période donnée.
Par exemple :
Vous devez savoir que ces avantages ne sont pas automatiques, vous devez en faire la demande auprès de votre centre des impôts avec les justificatifs nécessaires.
Le dégrèvement de taxe foncière vous permet d’obtenir une réduction voire une suppression temporaire de votre impôt, dans certains cas. Il ne peut pas être appliqué automatiquement, vous devez faire une demande auprès de votre centre des impôts en joignant les justificatifs demandés. Le calcul du dégrèvement dépend toujours de votre situation. Si votre logement est resté inhabitable ou inutilisable à cause de travaux ou d’un sinistre, le montant sera réduit proportionnellement au nombre de mois pendant lequel vous n’avez pas pu l’occuper. Si vos revenus sont modestes, vous pouvez aussi bénéficier d’un dégrèvement partiel de la taxe, souvent autour de 100 €, ou de la moitié du montant dû selon votre situation.
En cas d’erreur dans le calcul, vous pouvez effectuer une réclamation de taxe foncière auprès de votre centre des impôts.
La taxe foncière est calculée à partir de la valeur locative cadastrale de votre logement, c’est-à-dire le loyer annuel théorique qu’il pourrait produire s’il était loué. Cette valeur est ensuite multipliée par les taux d’imposition votés chaque année par la commune et l’intercommunalité. Formule : Taxe foncière = valeur locative cadastrale × (taux communal + taux intercommunal)
La taxe foncière prend en compte la surface habitable réelle du logement, c’est-à-dire toutes les pièces où l’on vit au quotidien : salon, chambres, cuisine, salle de bain, etc. Les surfaces annexes comme un garage, une cave ou une véranda sont aussi intégrées, mais pondérées (elles comptent moins dans le calcul).
En principe, la taxe foncière ne dépend pas directement des revenus du propriétaire. Cependant, certaines exonérations ou dégrèvements sont accordés selon le niveau de revenu, notamment pour : les personnes âgées de plus de 75 ans à faibles ressources, les titulaires de l’ASPA ou de l’AAH, ou les foyers modestes remplissant des conditions de revenu fiscal.
Les pièces non habitables ne sont pas prises en compte dans la surface taxable. Cela inclut : murs, cloisons, escaliers, balcons non couverts, terrasses ouvertes, caves ou greniers non aménagés.
Vous pouvez contacter votre centre des impôts fonciers pour demander des explications ou une rectification. Ensuite, vous pouvez déposer une réclamation dans les 12 mois suivant la réception de votre avis d’imposition.
Plusieurs solutions existent pour réduire le montant de votre taxe foncière. Vérifiez si vous pouvez bénéficier d’une exonération, signalez tout changement (destruction partielle, vacance du logement, diminution de surface), effectuez des travaux de rénovation énergétique (certaines communes accordent des réductions temporaires).