Lorsque vous êtes au chômage, il existe de nombreux dispositifs pour subvenir à la perte de salaire. En effet, l’ARE est l’aide la plus connue. Mais , le contrat de sécurisation professionnelle existe aussi. Dans cet article, nous allons voir si vous pouvez bénéficier de l’ARE après le CSP.
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Le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est une forme de contrat bien particulière. Il est Destiné aux salariés visés par un licenciement économique. Le but de ce contrat est de favoriser leur reconversion grâce à plusieurs mesures. Ces mesures se composent d’un suivi personnalisé, d’une allocation plus élevée et sans différé, ainsi que d’une protection sociale maintenue, pendant 12 mois.
Le CSP doit être utilisé dans des conditions bien particulières. Toutes les entreprises de moins de
En fonction des situations, cette proposition de contrat doit avoir lieu :
Au delà de l’employeur, Pôle Emploi peut aussi vous proposer ce contrat. L’organisme le fera uniquement si votre employeur ne vous l’a pas proposé lors de la procédure de licenciement.
Pour bénéficier de la mise en place de ce contrat, il faut remplir certaines conditions au préalable. Il faut :
Suite à la proposition de ce contrat, le salarié dispose de 21 jours pour réfléchir et accepter ou refuser son CSP. Il peut bénéficier d’un entretien avec un conseiller de Pôle emploi pour avoir des conseils à ce niveau. Lorsque le licenciement est soumis à autorisation administrative, ce délai est prolongé jusqu’au lendemain du jour où l’employeur reçoit la notification.
S’il accepte son CSP, le salarié remplit un bulletin et le signe. Son contrat de travail prend fin alors à l’issue du délai de 21 jours et son CSP démarre dès le lendemain de la fin du délai. La date d’acceptation n’a pas d’incidence directe sur le contrat.
Le CSP démarre le lendemain de la fin du délai de réflexion et dure 12 mois. Il se peut que ce contrat soit prolongé. Cela peut se faire :
Si au terme de son CSP, le stagiaire est toujours à la recherche d’un emploi, il doit s’inscrire comme demandeur d’emploi pour bénéficier de l’ARE. La procédure est simplifiée.
En ce qui concerne la rémunération, il y a deux formes de rémunération.
Pour les salariés présents dans l’entreprise depuis 1 an ou plus : l’ASP est de 75 % du salaire journalier de référence, ce qui correspond au salaire net. Elle ne peut pas être inférieure à l’ARE. Elle est versée pendant 12 mois maximum.
Pour les salariés qui ont moins d’un an d’ancienneté : l’ASP est du même montant que l’ARE et sera versée aussi longtemps que l’aurait été l’ARE.
L’allocation chômage, plus régulièrement appelé « allocation d’aide au retour à l’emploi » (ARE) est calculée à partir de vos anciens salaires, y compris les primes. Le montant de cette allocation varie selon le montant de vos rémunérations, de vos modes d’activité (à temps plein, à temps partiel) ainsi que du versement de certaines pensions.
Ne sont pas utilisées dans le calcul :
Les rémunérations liées à des heures de travail effectuées au-delà de 260 heures par mois ne sont pas comptabilisées.
Pôle emploi prend en compte les 12 mois de salaires et primes qui précèdent votre dernier jour travaillé et payé pour calculer le montant de l’allocation que vous toucherez par jour.
Si le dernier jour travaillé et payé correspond au terme d’un mois civil, la période référence de calcul est constituée de 12 mois civils incluant ce mois.
Si vous n’exerciez plus qu’une activité réduite – ou si vous ne receviez qu’un salaire réduit à la fin de votre contrat de travail – la fin de la période de référence calcul peut être décalée. Cela peut être décidé d’office, ou vous pouvez en faire la demande à votre conseiller dans l’objectif de prendre en compte des rémunérations normales.
Le montant journalier de votre allocation chômage est égal au montant le plus élevé entre :
Ce montant est encadré par un plancher et un plafond :
Pour percevoir l’Allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (ARE), et ainsi avoir droit au chômage, vous devez être privé involontairement d’un emploi. La raison de la cessation de votre contrat doit être une des suivantes :
Vous devez être âgé de moins de 64 ans (âge minimum légal de départ à la retraite). Et vous ne devez pas avoir cumulé suffisamment de trimestres travaillés pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. Vous êtes âgé de plus de 64 ans, mais que vous n’avez pas atteint votre nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein ? L’ARE pourra vous être accordée jusqu’à l’obtention d’une retraite à taux plein.
Vous devez également résider sur le territoire français et être physiquement apte à exercer un emploi.
Si, à la fin du CSP, le bénéficiaire est toujours à la recherche d’un emploi, il peut percevoir l’allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (ARE). Il perçoit l’ARE sans différé d’indemnisation: Délai qui fixe la date effective de versement des indemnités versées par Pôle emploi au demandeur d’emploi.
Il est calculé en fonction des indemnités de licenciement perçues., ni délai d’attente: Période écoulée entre l’inscription du demandeur d’emploi à Pôle emploi et le versement de son indemnisation. Elle est fixée à 7 jours..
La durée d’indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le bénéficiaire du CSP a perçu l’allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Vous pouvez bénéficier de l'aide de Pôle emploi ou d'un opérateur agréé. L’accompagnent dure pendant 12 mois. Régulier, renforcé et personnalisé, ce suivi comprend des entretiens, un Plan de sécurisation professionnelle (PSP), des formations, et la reprise ponctuelle d’une activité professionnelle, si elle contribue au PSP. Si le CSP est prolongé, cet accompagnement se poursuit.
Pour une personne de – de 50 ans : La durée maximum d'indemnisation est de 730 jours, soit 24 mois. Peu importe, si vous avez travaillé plus de 2 ans.
Oui, vous êtes libre de refuser ce contrat. Si tel est le cas, la procédure de licenciement reprendra son cours.
Le montant de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) est calculé à partir de votre salaire journalier de référence (SJR). Ce salaire de référence prend en compte tous vos salaires bruts perçus au cours des 12 derniers mois, primes comprises, mais hors indemnités liées à la rupture de votre contrat.
Au delà de l'employeur, Pôle Emploi peut aussi vous proposer ce contrat. L'organisme le fera uniquement si votre employeur ne vous l'a pas proposé lors de la procédure de licenciement.
Le chômage peut être défini comme l'état d'une personne souhaitant travailler et qui est à la recherche d'un emploi. Cette définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son concept donne toujours lieu à des controverses théoriques et statistiques.