Les bénéficiaires d’une assurance vie peuvent tout à fait demander une avance sur assurance vie. Cela est plus avantageux que de faire un retrait, car votre argent continue de fructifier. Mes Allocs vous explique en détail comment procéder.
L’avance en assurance vie est un prêt à durée déterminée accordé par l’assureur, moyennant intérêts. Il est tout à fait possible de demander une avance sur son assurance vie. Cela dans le cadre d’imprévu et d’un besoin d’argent urgent.
Votre épargne ainsi que le montant de l’avance vont continuer à fructifier. La somme qui vous est prêtée par votre assureur n’est pas retirée de votre contrat et génère donc des intérêts ou des plus-values. À l’inverse d’un retrait, cette avance est non fiscalisée.
Pour bénéficier d’une avance vous devez vous adresser directement à votre souscripteur, il vous sera demandé de remplir un document spécifique qui précise le règlement de l’avance, votre numéro de contrat, vos coordonnées et le montant souhaité. Ce document sera ensuite à envoyer par courrier recommandé.
À noter : n’oubliez pas de joindre un RIB à votre nom car vous percevrez les fonds par virement bancaire.
L’assurance vie n’est pas un placement que l’on perçoit uniquement en cas de décès du souscripteur, c’est même plutôt le contraire à la base. En effet, également appelé « assurance sur la vie », ce contrat permet à l’assuré de toucher la somme qu’il a épargnée en cas de vie au terme du contrat. Il s’agit donc davantage d’un contrat d’épargne, d’un placement ordinaire, qu’une assurance décès à proprement parler.
À noter : Une délégation de créance est une technique de mise en garantie du contrat par avenant.
Il y a plusieurs types de versement. Il est possible d’alimenter un contrat d’assurance vie avec 3 types de versements :
Les sommes versées peuvent être placées sur deux types de supports distincts :
Lorsque vous touchez la somme épargnée de votre assurance, vous pouvez choisir en général entre deux options :
Vous pourrez alors percevoir une somme mensuelle pendant un certain nombre d’années (rente temporaire) ou jusqu’à la fin de vos jours (rente viagère). Il peut s’agir d’une rente réversible pour plus de sécurité : si vous décédez, une partie de la rente continuera d’être versée à une « deuxième tête », que vous aurez déterminée à la souscription.
La rente viagère est imposable à hauteur de 70% pour les moins de 50 ans mais ce montant est dégressif avec les années, puisque l’imposition est de 30% pour les personnes ayant plus de 70 ans.
À noter : le montant maximum par souscripteur s’élève à 30. 000 euros
L’assurance emprunteur est un contrat de prévoyance, cela peut servir de garantie. Elle garantit le remboursement du capital emprunté si vous n’étiez plus en mesure de le faire. Cette assurance protège donc à la fois l’emprunteur et sa famille, mais également le prêteur, d’éventuels impayés.
Si pour une raison ou pour une autre vous souhaitez demander un rachat de votre contrat d’assurance vie, vous devrez adresser votre demande par courrier à votre assureur.
À noter : l’assurance emprunteur peut s’appliquer à tout type de prêt in fine : consommation, auto, prêt immobilier, etc.
Les contrats d’assurance emprunteur comportent tous une garantie décès et invalidité (totale ou partielle). C’est le minimum requis par les établissements bancaires avec lesquels vous avez contracté le crédit.
L'assurance vie est un contrat par lequel l'assureur s'engage, en contrepartie du paiement de primes, à verser une rente ou un capital à l'assuré ou à ses bénéficiaires.
Les assurances-vie vous permettent de bénéficier de rendement pouvant aller jusqu'à 2 % en monosupport en fonds euros, et bien plus en unités de compte.
L'assurance vie est un placement de long terme, mais l'épargne y est généralement toujours disponible.
Le montant moyen des sommes investies en assurance-vie se situe à 10.700 euros chez les 25-34 ans.
Racheter son assurance-vie est possible sans pour autant entraîner sa clôture définitive.
L'assurance-vie est un placement à long terme. Sa performance ne se juge pas sur une année, mais sur la durée, c'est-à-dire au minimum sur trois à cinq ans.