Le télétravail est une méthode de travail à domicile qui a été mise en place en 2017. Avec la crise sanitaire actuelle cette méthode est particulièrement apprécie voir obligatoire dans certaines situations. Mes Allocs vous explique tout sur la nouvelle aide juridique, la prime de télétravail.
À cause de la crise sanitaire, le télétravail est devenu une chose courante. Sur ce sujet, la loi reste relativement floue. Cela engendre des frais importants, c’est pourquoi, certaines entreprises ont mis en place une prime forfaitaire pour prendre en charge les frais engagés par les salariés.
Cette prime de télétravail n’est pas obligatoire. L’employeur peut tout à fait faire le choix de ne pas la verser. Son versement peut être prévu par un accord de branche ou une convention collective. Les montants versés aux salariés télétravailleurs sont exonérés de cotisations sociales
Depuis début 2021, les employeurs n’ont plus à fournir de justificatif à l’URSSAF pour bénéficier de cette exonération, dans la limite des montants fixés par l’URSSAF. L’entreprise doit simplement communiquer le nombre de jours effectués en télétravail par chaque salarié.
En ce qui concerne l’URSSAF, cette dernière a communiqué un barème fourni à titre indicatif selon le nombre de jours de travail à domicile. Les montants qui ont été proposés sont les suivants :
Les salariés au service de la fonction publique n’ont pas forcément les mêmes règles que les autres.
Plusieurs éléments vont définir si oui ou non il peut en bénéficier. Notamment :
Ces différents documents doivent notamment fixer les conditions de prise en charge, par l’Administration et des coûts découlant du télétravail : matériels, logiciels, abonnements, communications, maintenance…
Au même titre que les salariés en télétravail, un agent de la fonction publique va exercer ses fonctions à domicile et bénéficie des mêmes droits et des obligations que s’il travaillait dans les bureaux de l’administration.
En revanche, il ne bénéficie d’aucune prise en charge en matière de ticket restaurant, frais de transport. Ses frais de repas, le ou les jours de télétravail, sont à sa charge. Mais selon l’ accord collectif qui a été mis en place, certaines charges sociales ou frais liés au télétravail peuvent être pris en charge sous forme de forfait télétravail. L’agent utilise le matériel attribué par son employeur, ou le cas échéant son matériel personnel comme sa propre connexion internet.
Lorsque le télétravail est impossible, l’agent est placé en autorisation spéciale d’absence (ASA), sans délai de carence. Si les agents participent aux plans de continuité de l’activité (PCA) en présentiel, ils doivent se rendre sur leur lieu de travail.
Le montant de la prime de télétravail est une allocation forfaitaire. Son montant est de 2,6 euros par jour de télétravail pour les agents de la fonction publique par exemple. Cela est entré en vigueur le 1er septembre 2021.
Selon les domaines d’activité, le montant de la prime pourrait atteindre les 600 euros par an et par salarié.
En France, le télétravail désigne deux choses, à savoir :
Depuis 2017 les conditions liées au télétravail ont été assouplie. Ce qui a permis aux entreprises de mettre en place, de proposer une méthode de travail à domicile plus facilement. Depuis, le fait de télétravailler ne doit plus être obligatoirement inscrit sur le contrat de travail d’un salarié.
Le télétravail peut être mis en place par un accord collectif ou bien une charte d’entreprise. Selon les entreprises, une prime peut être accordée pour prendre en charge les frais de télétravail. Il peut s’agir d’ indemnités forfaitaires, ou bien d’ exonération de charges ou contributions sociales par exemple.
Tous les salariés peuvent demander le télétravail. À condition que l’activité professionnelle le permette. Les personnes à temps partiel sont également concerné par ce mode de travail.
En revanche, si cela est justifié, un employeur peut refuser une demande de télétravail d’un salarié.
Il a été constaté que le fait de travailler à domicile engendre des frais supplémentaires. En plus des repas le midi non pris en charge, un salarié a vu sa facture d’électricité augmenter de près de 30 %. Mais pourtant aucune règlementation précise ne permet de prendre en charge, ou de résoudre ce problème.
Le télétravail bien qu’apprécie par les salariés chamboule totalement l’indemnisation des salariés ainsi que leur activité professionnelle.
Même si depuis 2017 une entreprise n’est plus obligée de prendre en charge les frais de télétravail, cela est fortement apprécié par les salariés. Surtout lorsque l’entreprise impose les jours de télétravail.
On comprend alors que le principe de prise en charge par l’employeur des frais engagés dans le cadre du télétravail est bien énoncé dans la loi, mais ne contraint pas réellement les employeurs.
Ainsi, dans ce contexte de flou juridique, la réalité est la suivante : l’indemnisation du télétravail varie d’une entreprise à l’autre, ou d’un accord de branche à l’autre. Il n’existe pas de règle unique en la matière.
Pour les entreprises qui souhaitent proposer une indemnité télétravail, deux options existent alors. L’employeur peut décider, au choix :
Ainsi, il est conseillé de vous rapprocher de votre service des Ressources Humaines pour savoir si de telles dispositions sont prévues dans votre convention d’entreprise ou votre accord de branche. Vous pouvez aussi vous tourner vers vos représentants syndicaux qui pourront vous orienter plus simplement.
Normalement un employeur doit verser la même indemnisation a un salarié en télétravail et un autre qui est en présentiel dans les locaux de l’entreprise. L’indemnisation doit être égale à 50 % des frais de transport habituel.
Les vides juridiques se multiplient, en effet cette crise sanitaire engendre des modifications de droits du travail qui n’étaient pas prévus par le Code du Travail.
Des propositions sont en cours pour s’adapter à la situation sanitaire et cette nouvelle méthode de travail.
Oui, vous pouvez refuser le télétravail. Le refus d'accepter de passer en télétravail n'est pas un motif de rupture du contrat de travail.
Pour justifier de ces coûts supplémentaires, il vous suffit de communiquer vos factures énergétiques.
Pour connaître les règles en vigueur, vous pouvez consulter les accords de votre entreprise ou, vous tourner vers votre responsable syndical.
Non, aucune loi ne contraint réellement les entreprises à indemniser les télétravailleurs pour les frais engagés dans ce cadre.