Quand on veut procéder à un divorce, de nombreuses questions se posent comme celle de la compétence du tribunal. Vers quel tribunal se tourner pour un divorce ? La réponse à cette question est essentielle pour le bon déroulement de votre procédure. Cet article vous apporte la réponse.
En matière de divorce, la compétence territoriale relève du tribunal judiciaire du lieu de résidence de la famille.
Cette règle de la réforme de la justice de 2017 a fusionné les tribunaux d’instance et de grande instance. Cette réforme a été mise en place pour permettre aux parties d’être jugées par un tribunal proche de leur lieu de vie.
Cependant, des exceptions à cette règle peuvent exister dans certaines situations particulières comme en cas de séparation de corps prolongée ou d’absence d’enfants mineurs.
Dans le cas d’un divorce par consentement mutuel, la compétence territoriale peut présenter quelques particularités.
En règle générale, c’est toujours le tribunal judiciaire du lieu de résidence de la famille qui est compétent.
Cependant, la loi a introduit une dérogation importante : si les époux ont convenu d’un divorce sans juge et qu’ils ont rédigé une convention de divorce signée par leurs avocats, ils peuvent choisir le tribunal judiciaire du lieu de leur choix. Mais attention, à la condition que l’un des deux époux y ait son domicile ou sa résidence.
En matière de divorce pour faute, la compétence territoriale présente des particularités liées à la nature même de cette procédure.
En règle générale, comme pour le divorce à l’amiable, c’est toujours le tribunal judiciaire du lieu de résidence de la famille qui est compétent.
Mais quand les faits reprochés se sont produits dans un lieu différent, il est possible de saisir le tribunal de ce lieu. Par exemple, si une infidélité a été commise lors d’un voyage à l’étranger, le tribunal du lieu où cette infidélité a été commise peut être saisi.
Lorsque les époux ne résident pas en France, la détermination du tribunal compétent pour connaître de leur divorce est régie par des règles spécifiquess.
En général, c’est le tribunal du pays de résidence habituelle de l’un des époux qui est compétent.
Cependant, si les époux sont de nationalités différentes et résident dans des pays différents, des conflits de compétence peuvent surgir. Le Règlement Bruxelles II bis offre un cadre général pour résoudre ces conflits. En dehors de l’Union européenne, les conventions internationales et les lois nationales de chaque État entrent en jeu.
Nous vous recommandons de solliciter l’avis d’un avocat spécialisé en droit international privé pour déterminer le tribunal compétent et engager la procédure de divorce dans les meilleures conditions.
La réponse est non sauf dans les cas précis énoncés précédemment.
En général, le tribunal compétent pour une demande de divorce est celui du lieu de résidence de la famille. Cette règle permet aux parties d’être jugées par un tribunal proche de leur lieu de vie.
Cependant, il existe des exceptions à ce principe comme en cas de divorce par consentement mutuel où les époux peuvent choisir le tribunal du lieu de leur choix. Ou encore lorsque les faits reprochés d’un divorce pour faute se sont produits dans un lieu différent, il peut être possible de saisir le tribunal de ce lieu.
En règle générale, le tribunal compétent pour une demande de divorce est le tribunal judiciaire du lieu de résidence de la famille.
Si vous avez saisi un tribunal qui n’est pas compétent pour connaître de votre demande de divorce, votre procédure risque d’être déclarée irrecevable. Ce qui veut dire que le tribunal ne pourra pas statuer sur votre demande et que vous devrez recommencer la procédure devant le tribunal compétent.
Les conséquences d’une telle erreur peuvent être importantes :
En cas de doute, nous vous recommandons de consulter un avocat spécialisé en droit de la famille qui pourra vérifier la compétence territoriale et vous assister dans toutes les démarches.
Si vous avez saisi un tribunal qui n’est pas compétent pour connaître de votre demande de divorce, la procédure encourt un risque de nullité.
En effet, une telle saisine constitue un vice de forme susceptible d’en entraîner l’annulation.
La nullité de la procédure a pour conséquence d’annuler tous les actes accomplis jusqu’alors et de remettre les parties dans la situation antérieure à la saisine. Ce qui signifie donc que vous devrez recommencer l’ensemble de la procédure devant le tribunal compétent.
De plus, la nullité peut entraîner des conséquences financières comme le remboursement des frais de justice engagés inutilement.
Une saisine devant un tribunal incompétent peut avoir des conséquences importantes sur les délais de prescription.
En effet, la question se pose de savoir si la procédure engagée devant le tribunal incorrect a interrompu la prescription de l’action en divorce. Si la saisine est considérée comme nulle, il est possible que le délai de prescription de l’action en divorce reprenne à courir à compter de la date de la décision de nullité.
Lorsqu’une décision de justice relative à un divorce n’est pas satisfaisante, il est possible de faire appel.
En règle générale, vous devez vous tourner vers la cour d’appel du ressort du tribunal de première instance qui a rendu la décision qui est compétente pour connaître de l’appel. Par exemple, si votre divorce a été prononcé par le tribunal judiciaire de Paris, c’est la cour d’appel de Paris qui sera saisie.
Un divorce est une séparation des deux époux. Les biens sont partagés via les différentes procédures.
En fonction du type de procédure de divorce choisi, un divorce peut prendre entre 2 mois et quelques années.
Le tribunal compétent pour un divorce judiciaire en France est le tribunal judiciaire du lieu de résidence de la famille. Si les époux vivent séparément, le tribunal compétent dépend de plusieurs critères.
Pour un divorce par consentement mutuel, depuis la réforme de 2017, les époux n'ont généralement pas besoin de passer par le tribunal. La procédure se déroule principalement devant un notaire. Cependant, il existe des situations où le tribunal peut redevenir compétent.
Il est essentiel d'assister aux audiences et rendez-vous, qu'il s'agisse d'un divorce par consentement mutuel ou contentieux. Ne pas être présent peut entraîner un blocage de la procédure ou vous priver de l'opportunité de présenter vos arguments en défense.
Tout dépend, si l'avocat vous propose un forfait ou si vous payez ses honoraires.