Travailler un jour férié ne fait pas toujours plaisir… mais en avez-vous vraiment le choix ? En 2025, il est parfois difficile de savoir où se situent vos droits. Refuser de travailler un jour férié, c’est possible dans certains cas, mais attention aux conséquences : si vous n’y êtes pas autorisé, vous pourriez perdre votre travail et vos aides sociales. Que vous soyez salarié du commerce, de la santé ou d’un secteur plus classique, Mes Allocs vous aide à faire le point sur ce que vous pouvez (ou non) refuser, comment vous imposer et ce que vous devez savoir sur votre rémunération.
En France, les jours fériés ne sont pas automatiquement chômés sauf exception (le 1er mai). Tout dépend de la convention collective de votre secteur, de votre contrat de travail et de votre entreprise (certains secteurs travaillent les jours fériés par défaut).
En principe, vous ne pouvez pas refuser de travailler un jour férié si votre contrat le prévoit. Sinon, cela peut être considéré comme un refus d’obéissance à votre employeur.
Vous pouvez refuser de travailler un jour férié dans certains cas :
Refuser de travailler un jour férié sans justification valable peut entraîner des sanctions :
Sauf cas particulier, le salarié est tenu de respecter les horaires décidés par l’employeur.
Oui, mais pas toujours. En France, les jours fériés ne sont pas automatiquement chômés. À l’exception du 1er mai, qui est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé. Les autres jours peuvent être travaillés si cela est prévu par le cadre juridique applicable à l’entreprise. Cela signifie que l’employeur peut imposer le travail un jour férié dans plusieurs cas :
Dans certains secteurs comme la santé, la restauration, les transports ou le commerce, le travail les jours fériés est souvent la norme. L’activité ne peut pas s’interrompre. Mais, l’employeur ne peut pas imposer le travail un jour férié si aucune disposition ne le prévoit dans les textes qui régissent la relation de travail. Dans ce cas, le salarié est en droit de refuser sans craindre de sanction.
Le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé pour tous les salariés sauf si l’activité ne peut s’arrêter et que l’employeur verse une majoration de salaire obligatoire ce jour-là. C’est le cas des hôpitaux, des transports et de la sécurité. En dehors du 1er mai, l’employeur peut imposer le travail un jour férié si cela est prévu par l’organisation du travail.
Si vous ne souhaitez pas travailler un jour férié, plusieurs solutions existent : posez un congé payé ou RTT, négociez un aménagement d’horaires avec votre employeur, ou vérifiez si votre convention collective vous donne ce droit automatiquement. En dernier recours, vous pouvez faire valoir un motif légitime comme un décès, une maladie, une obligation administrative ou judiciaire.
La majoration de salaire pour un jour férié n’est pas automatique, sauf le 1er mai. Vous pouvez voir avec votre employeur s’il a pris un engagement écrit ou oral et si votre convention collective le prévoit.
Dans les autres cas, aucune majoration n’est prévue par le Code du travail mais beaucoup de secteurs appliquent une rémunération doublée par accord.
Si le jour férié est chômé dans votre entreprise et que vous avez au moins trois mois d’ancienneté, vous êtes payé normalement. Sinon, vous n’êtes pas payé ce jour-là. Sauf si un accord collectif prévoit le contraire.
Les jours fériés chômés ne doivent pas entraîner de perte de salaire pour les salariés en CDI à temps plein dans la majorité des cas.
Certains secteurs d’activité fonctionnent même les jours fériés, notamment la restauration, l’hôtellerie et le tourisme. Le secteur de la santé est aussi concerné avec les hôpitaux, les cliniques et les EHPAD. Pareil pour les commerces de proximité et les grandes surfaces. Les transports et les services d’urgence continuent leur activité même les jours fériés.
Le travail les jours fériés est légal s’il est prévu dans le contrat ou la convention collective. La rémunération est majorée selon les accords. Un repos compensateur peut être prévu dans certains cas.
| Évènement | Date en 2025 |
| Jour de l'an | 1er janvier |
| Lundi de Pâques | 21 avril |
| Fête du travail | 1er mai |
| Victoire 1945 | 8 mai |
| Ascension | 29 mai |
| Lundi de Pentecôte | 9 juin |
| Fête nationale | 14 juillet |
| Assomption | 15 août |
| Toussaint | 1er novembre |
| Armistice | 11 novembre |
| Jour de Noël | 25 décembre |
Un jour férié n'est pas toujours majoré. Sauf le 1er mai, la rémunération dépend du contrat ou de la convention collective. Certains secteurs doublent le salaire ou offrent un repos compensateur.
Non, c'est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé pour tous les salariés en France. Sauf pour certaines activités qui ne peuvent pas s'interrompre.
Les jours fériés sont le : 1er janvier, 21 avril, 1er mai, 8 mai, 29 mai, 9 juin, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.
Oui, sauf le 1er mai, votre employeur peut vous obliger à travailler un jour férié si aucun accord d'entreprise ne fixe les jours chômés. Il décide quels jours fériés sont travaillés.
L'employeur doit prévenir au moins 15 jours à l'avance pour vous demander de travailler un jour férié.
Pour les jours fériés autres que le 1er mai, les jours chômés sont fixés par accord d'entreprise ou de branche. S'il n'y a pas d'accord, l'employeur décide.