L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une aide financière essentielle pour les personnes en situation de handicap, permettant de garantir un revenu minimum. Comme pour beaucoup de prestations sociales, la question de l’imposition de l’AAH se pose chaque année au moment de remplir la déclaration de revenus. En 2025, qu’en est-il exactement pour l’AAH ? Faut-il la déclarer aux impôts ? Quels effets peut-elle avoir sur d’autres aides et le foyer fiscal ? Nous vous expliquons tout.
L’AAH est exonérée d’impôt sur le revenu. Cela signifie que les sommes perçues ne sont ni soumises à l’impôt, ni à la CSG (Contribution Sociale Généralisée), ni à la CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale).
En 2025, le montant maximal de l’AAH est de 1 033,32 € par mois pour une personne seule, sous réserve de respecter les conditions de ressources. Si vos revenus dépassent ce seuil, le versement de l’AAH peut être réduit, mais le caractère non imposable de l’allocation reste intact.
Officiellement, les bénéficiaires de l’AAH n’ont pas à inscrire le montant de leur allocation sur leur déclaration de revenus. Elle ne contribue pas au calcul de l’impôt et n’a pas d’effet direct sur votre fiscalité. Vous ne devez donc pas la considérer comme un revenu imposable, et elle ne doit pas être comptabilisée pour le calcul du quotient familial ou des autres charges fiscales.
Cette exonération s’applique également si vous êtes en couple ou si vous avez des enfants à charge. L’AAH reste strictement un revenu de substitution destiné à compléter les ressources du foyer en situation de handicap.
Dans certains cas, il est possible que le montant de l’AAH apparaisse sur votre déclaration de revenus. Cela se produit notamment lorsque vous percevez d’autres revenus imposables. Dans ce cas, l’administration fiscale peut afficher l’AAH à titre informatif, pour vous permettre de vérifier la cohérence de vos ressources déclarées.
Il est important de comprendre que cette mention n’a aucune incidence sur votre impôt. Elle sert simplement à documenter vos ressources globales, notamment pour des dispositifs sociaux ou des exonérations fiscales complémentaires.
Même si l’AAH est non imposable, elle peut être prise en compte pour d’autres aides. Certaines prestations sociales, qu’elles soient locales ou nationales, exigent la déclaration de toutes vos ressources, y compris l’AAH.
L’AAH n’est pas prise en compte pour le calcul du quotient familial ni pour le calcul de l’impôt sur le revenu. Elle ne modifie donc pas votre tranche d’imposition et ne réduit pas ou n’augmente pas votre impôt.
Pour déterminer le montant de certaines aides, la CAF ou d’autres organismes sociaux peuvent vous demander de déclarer toutes vos ressources, y compris l’AAH. Même si elle n’est pas imposable, elle peut servir à :
Nous vous conseillons donc de conserver toutes les notifications CAF concernant l’AAH et de les fournir si nécessaire pour d’autres dispositifs d’aides sociales.
Le quotient familial sert à ajuster le montant de l’impôt en fonction de la taille et des charges du foyer. Comme l’AAH n’est pas imposable, elle ne modifie pas le quotient familial. Cela signifie que le fait de percevoir l’AAH n’impacte pas vos parts fiscales et ne réduit ni n’augmente votre impôt sur le revenu.
Outre l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), plusieurs aides et prestations versées aux personnes en situation de handicap sont exonérées d’impôt sur le revenu. Parmi elles, on retrouve la Prestation de Compensation du Handicap (PCH), destinée à financer les frais liés à la perte d’autonomie, ainsi que certaines rentes viagères ou indemnités accordées à la suite d’un accident ou d’une incapacité permanente totale. Les pensions militaires d’invalidité et les allocations complémentaires aux victimes de guerre ou d’actes de terrorisme sont également non imposables. De plus, les indemnités versées par le Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA) et certaines prestations liées aux accidents du travail ou maladies professionnelles peuvent bénéficier d’une exonération fiscale totale ou partielle, selon les conditions fixées par la loi.
Sous conditions de ressources, les bénéficiaires de l’AAH peuvent être exonérés partiellement ou totalement de la taxe foncière sur leur résidence principale.
Pour être éligible à cette exonération :
Le droit à l'allocation de solidarité spécifique est accordé aux personnes dont les droits à l'ARE arrivent à leur fin.
L'ASS est une allocation qui vient remplacer l'ARE lorsque le bénéficiaire des allocations chômage ne peut plus avoir droit à celles-ci.
En 2025, le montant journalier de l'ASS est de 19,33 euros.
Vous pouvez cumuler l'ASS avec le RSA et la pension d'invalidité sous certaines conditions.
Pour toucher l'AAH il faut déclarer : les revenus d’activité, les pensions (invalidité, retraite, rente d’accident du travail) et les ressources de votre conjoint.
Si vous avez épuisé vos droits à l'ARE, vous pouvez toucher l'ASS.
Oui, certains bénéficiaires de l'AAH peuvent être exonérés du paiement de la taxe foncière.
Lire la suite
Non, l'AAH est insaisissable, qu'il s'agisse de votre salaire ou de votre compte bancaire.
Bonjour je voudrait savoir si je doit déclarer mon AAH et à quelle case doit je le mettre ?
Bonjour, l’AAH n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu, vous n’avez donc pas à la déclarer.
En cas de difficultés dans vos démarches administratives, n’hésitez pas à souscrire à notre service d’accompagnement administratif.
Jusqu à l l’annee dernière je déclarais mon fils sur ma feuille d impots. Pour cette année, pour les revenus 2020 on m a dit de faire 2 déclarations. Mon fils est né en juin 1999. Comment faire étant donné qu il n a pas de numero fiscal ? Dans l attente de vous lire, sincères salutations
Bonjour, si le numéro fiscal de votre fils ne vous à pas déjà été communiqué, il est possible de le demander auprès de votre centre de finance public de référence.
En cas de difficultés dans vos démarches administratives, n’hésitez pas à souscrire à notre service d’accompagnement administratif.