Chaque année, de plus en plus de personnes choisissent le statut de micro-entrepreneur pour exercer leur activité. Un mode d’entrepreneuriat accessible qui bénéficie d’une charge administrative allégée. En effet, quelques clics suffisent pour obtenir gratuitement son n° SIRET et travailler pour ses premiers clients.
Mais régime simplifié ne veut pas dire zéro contrainte. Avant de vous lancer en tant qu’auto-entrepreneur, il vaut mieux bien connaître vos futures obligations et savoir où vous mettez les pieds. Voici un petit guide des principales notions à connaître en freelance pour éviter les galères administratives !
Le seuil de chiffre d’affaires de la micro-entreprise est l’une des principales contraintes de ce statut. En effet, lorsque vous dépassez ce plafond pendant 2 années consécutives, vous sortirez automatiquement du régime simplifié de la micro-entreprise. Si ce n’est pas votre souhait, il faudra donc bien surveiller l’évolution de vos bénéfices pour rester auto-entrepreneur et ne pas passer à un statut d’entreprise plus complexe et onéreux.
En micro-entreprise, les plafonds de chiffre d’affaires sont de :
Par ailleurs, si vous démarrez votre activité en cours d’année calendaire, ces seuils seront au prorata du temps écoulé. Veillez donc bien à recalculer le plafond qui s’appliquera à votre cas pour éviter toute surprise.
En micro-entreprise, les charges sociales et fiscales sont relativement simples. Un auto-entrepreneur paie des cotisations sociales en fonction de son chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF, ainsi que l’impôt sur le revenu.
Pour ce faire, il vous faudra donc respecter un calendrier administratif mensuel ou trimestriel (en fonction de vos préférences) pour éviter toute pénalité de retard. Et l’un des plus gros avantages de la micro-entreprise est que si vous n’avez pas de chiffre d’affaires à déclarer, vous ne paierez aucune cotisation.
Au quotidien, vous aurez également l’obligation d’éditer des factures et devis contenant toutes les informations légales en vigueur. Si vous n’avez encore jamais réalisé de factures, sachez aussi que leur numérotation devra être effectuée rigoureusement et qu’elles devront être liées à un encaissement pour ne pas avoir de trou dans votre comptabilité.
L’une des démarches administratives les plus redoutées des micro-entrepreneurs est sans doute le passage à la TVA. En tant qu’auto-entrepreneur, vous bénéficierez d’une franchise en base de TVA. Concrètement, cela veut dire que vous ne la facturez pas en dessous d’un certain seuil, vos factures sont donc HT.
Cependant, dès lors que vous dépassez ce plafond, vous devrez obligatoirement la collecter auprès de vos clients pour la payer à l’État. Ces seuils TVA du micro-entrepreneur sont fixés à 34 400€ en prestations de services, et à 85 800€ en activité commerciale.
Il faut savoir que toute facture éditée après le 1er jour du mois de dépassement devra être établie TTC. Si vous n’avez pas suffisamment anticipé votre passage à la TVA, vous devrez donc rééditer ces documents et facturer la TVA à vos clients. Surveillez donc bien votre seuil de TVA pour ne pas avoir à passer par cette étape déplaisante. Vous pouvez également anticiper un maximum vos démarches auprès des impôts pour commencer à facturer la TVA en temps et en heure.
Freebe.me est un outil pratique et complet pour éviter toutes ces galères administratives liées à la micro-entreprise. L’équipe derrière l’outil connaît d’ailleurs très bien les obligations des freelances et propose toutes les fonctionnalités nécessaires pour bien gérer son activité :
En plus de ces aides administratives, Freebe.me vous offre également de nombreuses fonctionnalités utiles en freelance. Par exemple : le timetracking pour surveiller votre rentabilité, la gestion simplifiée des fiches clients, la synchronisation avec votre compte bancaire pour relier vos factures à leurs encaissements, etc.
Pour résumer, toutes les petites galères de la micro-entreprise peuvent très bien être évitées avec une bonne connaissance de ce statut particulier. Comme toute activité entrepreneuriale, la micro-entreprise demande une certaine rigueur dans votre planning administratif et vos déclarations. Et avec tout ça, promis, tout devrait bien se passer !
Enfin, le micro-entrepreneur a également l’obligation de tenir un livre des recettes et un registre des achats à jour. Le livre de recettes contient ainsi tous les mouvements bancaires et les factures correspondantes. Quant à lui, le registre des achats liste toutes les dépenses professionnelles et leurs justificatifs.