Il est possible de travailler tout en percevant l’allocation pour adulte handicapé (AAH), si votre taux d’incapacité vous le permet. Ainsi, les revenus perçus vous ouvrent des droits pour la prime d’activité. Une occasion de cumuler prime et AAH ?
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En vigueur depuis le 1er janvier 2016, la prime d’activité est un complément de revenus. Elle remplace le RSA activité et la prime pour l’emploi. Elle est accordée, sous conditions de ressources, aux :
Environ 5 millions de Français bénéficient de cette aide aujourd’hui.
Le montant est de 595,25 € pour une personne seule sans enfant depuis avril 2024. Ce montant forfaitaire est majoré selon la composition du foyer.
Vous devez faire la demande de prime d’activité auprès de la caisse d’allocations familiales (CAF) ou la mutualité sociale agricole (MSA), qui vous la verseront si votre dossier est accepté. Vous pouvez faire une démarche en ligne auprès de la CAF ou la MSA.
L’allocation aux adultes handicapées (AAH) est attribuée par la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées). Les conditions d’octroi et les démarches administratives sont identiques à l’AAEH.
L’AAH permet à une personne en situation de handicap de bénéficier d’un revenu minimum.
Le montant de l’AAH à taux plein est de 971,37 euros.
Oui, depuis 2016, prime d’activité et AAH sont cumulables. Vous devez donc remplir deux déclarations trimestrielles de ressources.
Plus précisément, vous pouvez prétendre à la prime d’activité et à une bonification sur cette dernière si vos revenus d’activité (salariée ou en ESAT) sont :
Notez que si vous touchez un salaire, le montant de l’AAH sera diminué.
Si vous êtes en couple et que vous sollicitez l’AAH, sachez que les revenus de votre conjoint seront pris en compte. Les plafonds sont alors de :
Le complément de ressources AAH est une prestation forfaitaire, qui accompagne l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Ce complément sert à constituer ce qui est appelé la “garantie de ressources”.
Il est octroyé par la CDAPH en fonction des conditions suivantes :
Il est destiné à compenser l’absence prolongée de revenus du bénéficiaire, dans l’impossibilité d’exercer en tant que travailleur handicapé, du fait de son incapacité.
Pour obtenir ce complément de ressources, il faut aller à la MDPH et remplir le formulaire fourni, accompagné des pièces justificatives demandées.
Le montant de cette aide s’élève à 179,31 €. Elle est attribuée pour une duré de 1 à 5 ans. Ce financement peut être prolongé si l’état de santé du bénéficiaire l’exige. Elle est versée par la CAF ou la MSA.
La majoration pour la vie autonome est une prestation forfaitaire mensuelle qui s’ajoute à l’allocation aux adultes handicapés (AAH).
Elle permet aux personnes en situation de handicap vivant dans un logement, de faire face aux dépenses que cela implique.
L’octroi de cette aide est soumis à conditions :
Le montant de la majoration pour la vie autonome s’élève à 104,77 € par mois. La prestation est versée par la CAF ou la MSA.
Depuis 2019, le gouvernement a fusionné le complément de ressources AAH et la majoration pour la vie autonome.
La prestation de compensation du handicap (PCH) s’adresse aux personnes handicapées vivant à domicile ou chez un aidant familial.
Elle est versée par le département et attribuée par le CDAPH, à vie sur l’état du bénéficiaire ne s’améliore pas. La PCH est une aide qui regroupe en réalité 6 prestations :
Pour chacune d’entre elles, la prise en charge peut être effectuée à taux plein ou à taux partiel.
L’aide sociale à l’hébergement (ASH) correspond à la prise en charge d’une partie des frais (ou de leur totalité) d’hébergement d’une personne âgée, handicapée ou non. Elle peut être placée en établissement ou chez un accueillant familial. Elle est versée par le département.
Le dossier de demande d’ASH peut être retiré auprès de la mairie ou du centre communal d’action sociale (CCAS) de la commune où la personne âgée demeure. Vous pouvez avoir accès aux coordonnées des CCAS en mairie.
L’ASH ne correspond pas à une somme précise versée chaque mois. Il s’agit d’une prise en charge des frais d’hébergement non couverts par les revenus du bénéficiaire.
L’ASH fonctionne comme un versement complémentaire à la part des revenus du bénéficiaire, qui sert à payer l’établissement (90 % de ces revenus). Ce sont ces deux éléments qui forment le prix total de l’hébergement.
90 % des revenus du bénéficiaire + 10 % d’aide sociale à l’hébergement = prix total de l’hébergement
Les revenus pris en compte sont ceux perçus les deux dernières années : l'AAH 2023 tient compte des revenus de l'année 2021.
Les handicaps reconnus par la MDPH sont les suivantes : - les maladies invalidantes (VIH, asthme, allergies, rhumatismes, maladies cardiovasculaires, etc); - le handicap moteur (amputations, infirmité motrice cérébrale, spina bifida, myopathie etc); - le handicap sensoriel, visuel (cécité et malvoyance,amblyopie, achromatopsie) et auditif (mal entendant); - le handicap psychique (troubles obsessionnels compulsifs, l’hypochondrie etc); - les tailles handicapantes (obésité et nanisme)
Les personnes handicapées peuvent solliciter notamment l'AAH et son complément, la PCH et la MVA.
Le montant de l’AAH à taux plein est de 971,37 euros pour 2023.
Les maladies reconnues par la sécurité sociale comme étant invalidantes sont les suivantes : -accident vasculaire cérébral invalidant ; -insuffisances médullaires et autres cytopénies chroniques ; -artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques ; -bilharziose compliquée ; - etc.
Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) attribuent principalement des aides destinées aux adultes handicapées. Parmi elles, l'allocation pour adultes handicapés AAH, la prestation de compensation du handicap (PCH) et la majoration pour la vie autonome (MVA).