L’assurance habitation est conçue pour protéger les occupants et leurs biens en cas de sinistres affectant leur logement. Cependant, tous les dommages ne sont pas forcément pris en charge, notamment lorsqu’il s’agit de problèmes liés à l’humidité. En effet, les dommages causés par l’humidité peuvent avoir différentes origines : infiltration d’eau, condensation, fuite de canalisation ou encore remontées capillaires. Ainsi, il est important de savoir comment fonctionne l’assurance habitation en cas de problèmes d’humidité et quels sont les recours possibles si l’assurance ne prend pas en charge les dégâts.
L’humidité dans un logement peut entraîner des dégâts matériels importants et des risques pour la santé des occupants. En 2025, la question de la prise en charge des problèmes d’humidité par l’assurance habitation dépend de leur origine et des garanties souscrites. Certains sinistres, comme les infiltrations causées par un dégât des eaux ou une catastrophe naturelle, peuvent être couverts, tandis que d’autres, liés à un défaut d’entretien ou à des problèmes structurels, sont généralement exclus des contrats.
L’assurance habitation peut couvrir les dommages causés par l’humidité lorsque celle-ci résulte d’un événement accidentel ou d’un sinistre garanti, notamment :
Plusieurs garanties de l’assurance habitation peuvent couvrir les dommages liés à l’humidité, notamment :
L’assurance habitation ne couvre généralement pas :
Oui, si l’humidité est causée par une fuite accidentelle, une rupture de canalisation ou une infiltration soudaine. Cependant, l’assuré doit prouver que le sinistre est bien accidentel et non lié à un défaut d’entretien.
Oui, si un arrêté préfectoral reconnaît l’événement comme une catastrophe naturelle. Dans ce cas, les sinistrés peuvent être indemnisés pour les dommages liés à l’humidité après une inondation.
Oui, si l’humidité affecte un tiers (ex. : fuite d’eau dans un appartement voisin). Dans ce cas, la responsabilité civile du locataire ou du propriétaire peut être sollicitée pour couvrir les dommages causés à autrui.
Le locataire a des obligations en matière d’entretien du logement qu’il occupe. Si un problème d’humidité survient, sa responsabilité peut être engagée selon l’origine du sinistre et son comportement.
Dans ces cas, l’assurance habitation du locataire peut intervenir, mais si l’assureur considère que l’humidité résulte d’un défaut d’entretien, la prise en charge peut être refusée.
Dans ces situations, c’est au propriétaire ou au syndic de copropriété d’effectuer les réparations et de faire jouer leur assurance si nécessaire.
Le propriétaire ou le syndic est responsable des réparations structurelles. Si l’humidité est causée par un défaut de construction, une fuite en toiture ou un problème dans les parties communes d’une copropriété, il doit prendre en charge les travaux nécessaires.
Oui, en cas de doute sur l’origine du sinistre, l’assureur peut demander une expertise pour déterminer si l’humidité résulte d’un sinistre couvert ou d’un problème structurel non garanti.
Pour déclarer un sinistre, il est recommandé de fournir :
La déclaration doit être faite dans un délai de 5 jours ouvrés après la découverte du sinistre (ou 10 jours pour une catastrophe naturelle). Passé ce délai, l’indemnisation peut être refusée.
Si l’assurance refuse d’indemniser les dégâts liés à l’humidité, l’assuré peut :
En 2025, les assurances habitation continuent d’adapter leurs offres aux nouvelles réglementations et aux besoins des assurés. Il est donc essentiel de bien lire son contrat et de souscrire les garanties adaptées pour être couvert en cas de problème d’humidité.
L’assurance habitation peut couvrir certains dommages causés par l’humidité, mais uniquement si celle-ci résulte d’un sinistre garanti, comme un dégât des eaux. En revanche, les problèmes d’humidité dus à un défaut d’entretien ou à des causes structurelles ne sont généralement pas indemnisés.
Les infiltrations d’eau après une tempête, les fuites de canalisation non détectées et les dégâts des eaux accidentels peuvent être couverts. En revanche, l’humidité causée par la condensation ou des remontées capillaires est souvent exclue.
La garantie dégâts des eaux est la principale protection qui peut intervenir pour couvrir certains dommages liés à l’humidité. Toutefois, la prise en charge dépend de la cause de l’humidité et des conditions du contrat.
Si votre assureur considère que l’humidité résulte d’un manque d’entretien ou d’un problème structurel, il peut refuser l’indemnisation. Vous pouvez alors faire appel à un expert indépendant ou engager des démarches auprès d’un médiateur d’assurance.
Il est conseillé de conserver des preuves comme des photos, des rapports d’expertise ou des devis de professionnels attestant que l’origine du problème est accidentelle et non due à un défaut d’entretien.
Certaines assurances spécialisées ou garanties complémentaires peuvent être souscrites pour couvrir les dommages structurels liés à l’humidité, notamment dans le cadre de la garantie décennale pour les propriétaires d’un bien neuf.