Plusieurs aides ont été mises en place au fil des années pour votre passage d’une période de chômage à une reprise d’activité professionnelle. C’est le cas de la prime de retour à l’emploi versée par France Travail jusqu’en 2017. Dans cet article découvrez, les conditions qui étaient associées à la prime de retour à l’emploi, son fonctionnement et son remplacement par d’autres dispositifs d’aide.
La prime de retour à l’emploi a été conçue pour inciter les personnes en recherche d’emploi à retrouver une activité, salariée ou non. Cette prime permettait aux personnes avec des revenus modestes de commencer leur nouveau travail grâce à un financement des frais de transport, de repas et même d’hébergement lié à l’exercice de leur nouvelle activité. Cette aide était débloquée rapidement par France Travail (anciennement Pôle Emploi) lors du début du nouvel emploi, afin d’entamer de la meilleure des manières leur nouvelle activité professionnelle.
Non, la prime de retour à l’emploi n’est plus attribuée depuis le 1er septembre 2017. Depuis cette date, ce dispositif a été supprimé et remplacé par la prime d’activité. Vous ne pourrez donc plus bénéficier de la prime de retour à l’emploi en 2025 telle qu’elle existait avant 2017. Seule la prime d’activité peut aujourd’hui compléter vos revenus si vous trouvez un emploi et que vous remplissez les conditions d’éligibilité.
Pour bénéficier de la prime de retour à l’emploi avant sa suppression au 1er septembre 201, il fallait remplir les conditions suivantes :
Pour tous les bénéficiaires, la prime de retour à l’emploi était de 150 € par mois. Elle permettait en outre de faire face aux frais liés à la reprise d’une activité et d’inciter les personnes en recherche d’emploi à retrouver un travail.
Si vous aviez signé un premier CDI ou un CDD de 6 mois, vous n’aviez pas besoin d’attendre votre 4ème mois en entreprise pour réaliser une demande anticipée de ce versement. Celle-ci était versée une fois par période de 18 mois. Il était possible de cumuler cette prime avec l’ASS et la prime forfaitaire mensuelle.
Afin de percevoir la prime de retour à l’emploi, il n’y avait pas de conditions de revenus particulières. Vous n’aviez pas à justifier d’un salaire minimum, de plus aucun plafond n’est soumis à celui-ci. Lorsque vous correspondiez aux critères, vous pouviez donc bénéficier du versement de cette aide financière.
Par la même occasion, grâce à cette aide, vous pouviez peut-être bénéficier d’une exonération de la taxe d’habitation. Vous pouviez également faire une demande de prime d’activité en parallèle.
Le versement de la prime de retour à l’emploi fonctionnait de la manière suivante :
Pour obtenir le versement de la prime de retour à l’emploi, vous deviez fournir les justificatifs de votre activité chaque mois :
Assurée par France Travail, la prime de retour à l’emploi n’était pas imposable.
L’ARE vous permet de bénéficier d’un revenu de remplacement de la part de France Travail pendant votre recherche d’emploi si vous avez perdu votre emploi de façon involontaire. Pour en bénéficier, vous devez justifier d’au moins 6 mois de travail au cours des 24 derniers mois, ou 35 mois si vous avez 53 ans ou plus, à la date de fin de votre dernier contrat de travail. Le montant de l’ARE est calculé en fonction de votre salaire de référence et vous est versé chaque mois.
Vous pouvez percevoir l’allocation chômage tant que vous respectez les obligations liées à votre recherche d’emploi, jusqu’à ce que vous retrouviez un emploi stable ou que vos droits soient épuisés.
Même si la prime de retour à l’emploi n’existe plus depuis 2017, d’autres primes sont disponibles pour vous accompagner lors d’une reprise d’emploi :
La prime de retour à l’emploi était conçue pour inciter les personnes en recherche d’emploi à retrouver une activité, salariée ou non. Cette prime permettait aux personnes avec des revenus modestes de commencer leur nouveau travail grâce à un financement des frais de transport par exemple.
Vous pouviez en bénéficier lorsque vous êtes demandeur d’emploi et vous perceviez l’allocation spécifique de solidarité (ASS), vous étiez allocataire de l’allocation parent isolé (API), vous avez perçu le RSA.
Pour être éligible à cette aide vous deviez avoir repris une activité depuis au moins 4 mois, être salariée au sein de votre nouvelle entreprise, votre contrat de travail devait comporter au minimum 78 heures de présence par mois.
Pour tous les bénéficiaires, la prime de retour à l'emploi était de 150 € par mois.
Non, cette prime de retour à l’emploi n’était pas soumise à l'impôt sur le revenu.
Non, elle a été supprimée en 2017.