Le non-recours aux aides sociales : quels impacts sur le pouvoir d’achat ? 

Qu’est-ce que le non-recours aux aides sociales ?

Le non-recours aux aides sociales est le fait, pour une personne, de ne pas percevoir des prestations sociales auxquelles elle pourrait pourtant prétendre. Cette question est une priorité de la lutte contre la précarité tant les chiffres sur ce non-recours aux droits sont parlants.

Selon des sources gouvernementales, le taux de non-recours aux prestations sociales dépasserait 30% en France, une perte sèche de pouvoir d’achat pour certaines personnes.

Les raisons du non-recours 

Ce phénomène peut s’expliquer par de nombreux paramètres parmi lesquels on retrouve principalement :

• Le manque d’informations sur les aides sociales 

De nombreuses personnes éligibles à certaines aides ne sont tout simplement pas au courant qu’ils peuvent y avoir droit, ou pire, elles ne sont tout simplement pas informées de leur existence.

Différentes raisons peuvent expliquer ce manque d’information sur l’éligibilité des individus à certaines prestations comme un manque de communication de l’administration et de sensibilisation de l’existence de  ces aides directement à la population.

Une disparité existe également entre les territoires, les zones urbaines connaissent un taux de recours plus élevé aux prestations que les zones rurales. C’est notamment le cas pour le compte personnel de formation (CPF) qui offre un droit à la formation et une facilitation à l’insertion sur le marché du travail.

Il est important de souligner ici que le chômage joue un rôle important dans la stagnation voire dans la baisse du pouvoir d’achat. En plus des dispositifs de recherche d’emplois mis en place par l’Etat, emploi.org vous aide à trouver le métier qui convient à vos qualifications à l’aide de sa rubrique emploi disponible ici.

• La complexité des démarches qui peuvent être parfois trop longues 

Les procédures administratives constituent souvent un obstacle pour les administrés qui se trouvent découragés par certaines démarches. La dématérialisation et la complexité de ces démarches administratives peut limiter leur accès.

Cela peut avoir un impact négatif sur le taux de recours et donc, finalement, sur le pouvoir d’achat des demandeurs.

Ce manque de simplicité va alimenter le cercle vicieux du non-recours, ce qui n’arrange donc pas la situation pécuniaire des populations touchées.

• La volonté, pour certains, de ne pas dépendre des aides sociales.

Le non-recours peut également être expliqué par la volonté de ne pas dépendre des prestations sociales. La crainte d’une stigmatisation sociale liée à l’obtention d’aides peut expliquer une partie du refus de recours aux aides sociales.

Un cercle vicieux se met également en place dans ce cas car cela rend la tâche plus compliquée pour ces personnes. L’exemple du CPF peut être repris ici : la réinsertion sur le marché du travail grâce à des formations financées s’en trouve limitée.

Parmi ces trois principales raisons, c’est le manque d’informations sur les différentes prestations qui est souvent mis en avant comme l’une des causes principales.

Cela peut entraîner des conséquences néfastes sur le pouvoir d’achat à court comme à long terme. Il peut également entraver d’autres mécanismes qui favorisent le retour à l’emploi.

Les conséquences du non-recours sur le pouvoir d’achat 

Le fait de ne pas recourir à des aides peut donc entraîner des conséquences sur le pouvoir d’achat et le niveau de vie de manière générale avec une précarité financière qui s’installe parfois de manière durable au sein de certains foyers.

Le constat est simple à faire, une personne en difficulté qui ne revendique pas ses droits fera face à des obstacles qu’il n’est pas censé connaître, en tout cas pas dans des proportions aussi grandes.

Cette précarité financière va impacter différents domaines de la vie quotidienne :

•         L’alimentation
•         La santé 
•         Le logement 
•         L’éducation
•         Les loisirs

C’est donc un impact global sur la vie de tous les jours qui se crée et qui rend cette problématique de non-recours aux prestations sociales sérieuse et importante à prendre en compte.