À partir du 1er juillet 2025, les allocations chômage augmentent de 0,5 % ce qui concerne 2,1 millions de bénéficiaires. Cette hausse va légèrement augmenter les montants versés chaque jour. Dans cet article, découvrez les nouveaux montants appliqués, qui peut en bénéficier, ainsi que l’impact de cette revalorisation des allocations chômage dans un contexte de mensualisation des allocations.
Au 1er juillet 2025, les allocations chômage sont revalorisées de 0,5 %. Cette hausse concerne environ 2,1 millions d’allocataires.
Les nouveaux montants journaliers applicables à compter de cette date sont les suivants :
La revalorisation concerne aussi le salaire journalier de référence (SJR) utilisé pour le calcul des droits, mais uniquement si les rémunérations prises en compte datent d’au moins 6 mois.
Cette augmentation concerne tous les allocataires inscrits à France Travail, sous réserve de respecter les conditions d’éligibilité suivantes :
La mesure touche principalement les bénéficiaires de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) qui représente en moyenne 72 % du salaire net antérieur.
En principe, la revalorisation des allocations d’assurance chômage intervient une fois par an, à la date du 1er juillet. Cette règle générale peut cependant connaître des exceptions car, par exemple, en 2023, dans un contexte d’inflation élevée, le conseil d’administration de l’Unédic avait procédé à 2 revalorisations exceptionnelles au cours de l’année.
Ainsi, cette revalorisation est décidée par le conseil d’administration de l’Unédic, conformément aux articles 20 et 19 du règlement général d’assurance chômage.
Les éléments du calcul des allocations pouvant faire l’objet d’une revalorisation sont donc les suivants :
La revalorisation est automatique, ce qui signifie qu’aucune démarche n’est nécessaire, il suffit de procéder à l’actualisation mensuelle de votre dossier sur votre espace France Travail.
La revalorisation de 0,5 % des allocations chômage au 1er juillet 2025 offre un léger gain pour les allocataires de France Travail.
Cependant, cette hausse intervient dans un contexte où la règle de mensualisation du versement des allocations, entrée en vigueur le 1er avril 2025, a réduit le nombre de jours indemnisés par an. Désormais, l’indemnisation est calculée sur la base de 30 jours calendaires par mois, quel que soit le mois, alors qu’auparavant, elle variait selon le nombre de jours dans le mois. Cette modification entraîne une perte de 5 à 6 jours d’indemnisation par an, soit un manque à gagner de 235 à 282 € brut par an pour un allocataire percevant l’allocation journalière moyenne.