Un contrat d’avenir aide les jeunes pour qui il est difficile de trouver à un emploi à s’insérer professionnellement. Comment faire une rupture conventionnelle après ce type de contrat ? Quels sont les droits au chômage après cette rupture de contrat ? Mes Allocs vous explique tout !
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Un contrat d’ avenir permet à un jeune en difficulté à cause de son positionnement géographique ou son manque de formation de trouver un travail. Il n’est plus possible de conclure des contrats d’avenir depuis janvier 2018. Ce qui suit concerne donc les contrats d’avenir en cours.
Ce contrat social peut être un contrat à durée indéterminée (CDI) ou contrat à durée déterminée (CDD). Les contrats d’avenir sont réservés aux jeunes qui remplissent les conditions suivantes :
Parmi les jeunes qui répondent aux conditions, certains sont prioritaires comme ceux dont le domicile fixe se trouve :
Un jeune qui correspond aux deux critères suivants peut bénéficier d’un emploi d’ avenir, peut importe son niveau de formation :
Si vous avez un contrat de travail à durée indéterminée (CDI), ce contrat peut être arrêté si :
Selon le code du travail, la rupture conventionnelle est la mise en place de l’arrêt du contrat d’un salarié en CDI. Ce mode de rupture, contrairement à un licenciement, se fait d’un commun accord entre un employeur et le salarié de son entreprise. L’un ou l’autre peuvent proposer une rupture conventionnelle. Selon les articles 1130 et 1131 du Code civil , un consentement n’est pas valable si le salarié ne connaît pas tous ses droits ou si l’une des parties a obtenu la rupture par ruse ou violence.
Il existe aussi la rupture conventionnelle collective. Elle détermine notamment le nombre maximal de départs envisagés et les conditions que doivent remplir chaque salarié pour bénéficier des indemnités de rupture.
L’employeur et le salarié doivent organiser un ou plusieurs entretiens préalables. Le salarié et l’employeur peuvent se faire assister lors des entretiens. Les assistants peuvent intervenir pour demander des explications à l’employeur ou au salarié.
Après ce ou ces entretiens, un document écrit doit être rédigé et signé : la convention de rupture conventionnelle. Elle doit ensuite être validée par la Direccte. Un délai de rétractation de 15 jours est accordé, à partir du jour suivant la signature de la convention. La convention de rupture détermine :
En cas de rupture conventionnelle, l’employeur et le salarié doivent organiser un ou plusieurs entretiens.
Le salarié et l’employeur peuvent choisir d’être assistés lors des entretiens. Les assistants peuvent intervenir pour demander des explications à l’employeur ou au salarié. La cour de cassation précise que l’assistant de l’employeur peut entrainer la nullité de la rupture s’il engendre une pression sur le salarié.
Ensuite, la convention de rupture conventionnelle doit être rédigée et signée. Le rôle de la Direccte est de vérifier la validité de la convention. La convention de rupture détermine :
Avant tout, il est nécessaire de vérifier si l’homologation de la Direccte a bien été faite sur la convention de rupture. Si elle n’a pas été faite, il faut recommencer la procédure. Il est très important d’avoir cette homologation car vous ne pourrez pas obtenir les allocations chômage sans elle.
Ensuite, pour s’ inscrire à pôle emploi, il suffit de :
Vous pouvez effectuer une inscription à pôle emploi dès le lendemain de la rupture du contrat de travail.
Pour bénéficier des allocations chômage il faut :
Attention : si vous mettez fin à votre période d’essai, vous ne recevrez pas d’allocations chômage puisque vous avez démissionner.
Pour se voir verser des allocations chômage après une rupture conventionnelle ou un licenciement économique, il est nécessaire de remplir les conditions suivantes :
Vous pouvez vous inscrire à Pôle emploi si vous êtes encore en CDI. Ainsi, vous pouvez vous inscrire avant la fin de votre contrat.
L’allocation chômage est calculée à partir de vos anciens salaires. Les primes sont comprises dans le calcul. Le montant de l’allocation varie en fonction de vos salaires mais aussi de votre mode d’activité (temps plein ou temps partiel) et de vos pensions.
Pour calculer le montant journalier de votre allocation chômage, il faut prendre en compte le montant le plus élevé entre :
Ce montant est fixé par un plafond :
Le délai de carence pour le versement des allocations chômage est de 7 jours à partir de la rupture du contrat de travail. Si au cours des 12 mois précédents ce délai d’attente vous a déjà été imposé, le Pôle emploi ne vous l’imposera pas une seconde fois. Le délai de carence peut être allongé pour les deux raisons suivantes :
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Il est possible de quitter un CDI sans perdre ses droits au chômage. Cependant il doit s'agir d'une démission légitime.
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Vous pouvez toucher les allocations chômage après une rupture conventionnelle. Il vous suffit d'en faire la demande auprès de Pôle emploi.
Vous pouvez cumuler votre travail et les allocations chômage. Pour cela il faut que votre nouveau salaire ne soit pas supérieur à votre ancien salaire.
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Il existe un délai de carence de 7 jours avant d'avoir les allocations chômage. Ce délai est augmenté si vous touchez des indemnités de congés payés ou des indemnités spécifiques.
Après une rupture conventionnelle vous pouvez toucher : les indemnités spécifiques de rupture conventionnelle, le chômage, la retraite selon votre âge.
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Un licenciement est la mise en arrêt d'un contrat de travail par l'employeur. La rupture conventionnelle met fin à un contrat en CDI d'un commun accord entre l'employeur et le salarié.