Vous souhaitez démissionner pour pouvoir faire un projet professionnel et conserver vos droits au chômage ? Cela est possible car vous faîtes une démission dîtes légitime qui vous permet d’y avoir droit. Mes Allocs vous explique les procédures pour faire cette démission et les démarches à faire pour toucher l’ARE.
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Un salarié démissionnaire peut percevoir une indemnisation au titre de l’ARE en cas de démission légitime. Il peut s’agir d’une démission pour mettre fin au CDD ou au CDI. Une démission est considérée comme légitime si vous :
La convention collective missions locales protège l’employeur et le salarié lors de la démission. Grâce à elle, un accord est signé entre une organisation professionnelle d’employeurs et un syndicat de salariés. Cet accord prévoit les conditions des démissions (durée du préavis,…)
Si vous avez rompu un contrat avant le 17 mars 2020, les droits au chômage vous sont ouverts seulement si le contrat en CDD ou en CDI :
Le salarié peut mettre fin à son contrat de travail en CDI dans les cas suivants :
Vous ne pouvez quitter votre emploi qu’après la durée du préavis. Ce préavis est fixé par la convention collective ou selon une application générale dans la profession. La durée du préavis est différent pour les journalistes. Il y a une durée minimale du préavis en fonction de l’ancienneté.
Habituellement, seul un salarié privé involontairement d’emploi peut se voir ouvrir les droits à l’ assurance chômage. Un salarié démissionnaire ne peut demander à Pôle emploi un réexamen de son dossier que quatre mois (121 jours) après une démission.
La démission est le moyen le plus simple de mettre fin à un contrat de travail. Il vous suffit simplement de prévenir votre employeur par oral ou par écrit de votre démission. Il est cependant conseillé de faire une lettre de démission.
Vous pouvez rompre un contrat en CDD dans les cas suivants :
De même que pour le contrat en CDI, il vous suffit de prévenir votre employeur de votre démission. De préférence avec une lettre. Le salarié ne recevra pas d’indemnité de fin de contrat.
Depuis le 1er novembre 2019, un salarié souhaitant quitter son emploi afin de poursuivre un projet professionnel peut toucher l’ARE. Il existe deux types de projet professionnel :
Seuls les projets dont le caractère « réel et sérieux » a été reconnu par la commission paritaire interprofessionnelle régionale peuvent avoir droit à l’ARE.
Pour les projets de reconversion nécessitant une formation, la commission prend en compte les informations suivantes :
Pour les projets visant à créer ou reprendre une entreprise, la commission prend en compte les informations suivantes :
Un accompagnement doit avoir été demandé en amont par le salarié, auprès d’un organisme spécialiste de l’évolution professionnelle. Il doit se faire aider par le Conseil en évolution professionnelle (CEP) avec qui il pourra étudier les solutions pour son projet. L’équivalent du CEP pour les personnes handicapées est le CAP emploi.
Les démissionnaires qui souhaitent bénéficier de l’ARE doivent avoir travaillé de façon continue au minimum fixé de 1300 jours travaillés au cours des 5 ans (60 mois) qui précèdent la démission.
Les périodes d’inactivité comme la maladie et les congés sont prises en compte de la même façon que pour les demandeurs d’emploi qui ont été licenciés.
Un salarié qui démissionne sans avoir travaillé 1300 jours peut toutefois bénéficier de l’ARE, s’il a déjà travaillé pendant 5 ans avant une démission antérieure. À condition d’avoir été accompagné par un conseil en évolution professionnelle.
Après la mise en œuvre de votre projet, il vous faut consulter la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR). Elle jugera du caractère “réel et sérieux” de votre projet. Puis, vous aurez 6 mois, à compter de la notification de la décision de la CPIR pour vous inscrire à Pôle emploi et faire une demande pour l’ARE si votre projet est accepté.
Pour s’ inscrire à pôle emploi, il suffit de :
Vous pouvez effectuer une inscription à pôle emploi dès le lendemain de la suspension du contrat de travail mais aussi si vous êtes encore en activité salariée.
Pour bénéficier des allocations chômage il faut :
Pour se voir verser des indemnités chômage après une démission, il est nécessaire de remplir les conditions suivantes :
Le montant de l’allocation varie en fonction de vos salaires mais aussi de votre mode d’activité (temps plein ou temps partiel) et de vos pensions.
Le montant journalier de votre allocation chômage est égal au montant le plus élevé entre :
Vous pouvez toucher le chômage après une démission si elle est considérée comme légitime. Vous pouvez aussi faire réexaminer votre situation, à l’issue d’un délai de 121 jours (4 mois) de chômage non indemnisé.
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Pour prévenir votre employeur de votre démission, il suffit de lui faire parvenir une lettre de démission ou de le prévenir oralement.
Pour prévenir votre employeur de votre démission, il vous suffit de lui dire oralement ou de lui faire parvenir une lettre de démission.
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Les cas de démission légitime si vous : faîtes un déménagement, démissionnez d’un nouvel emploi après avoir été licencié, partez pour faire une formation qualifiante, n’avez pas reçu votre salaire, subissez des actes délictueux dans le cadre de votre travail, avez un projet de reconversion, souhaitez exercer un nouvel emploi, souhaitez faire un contrat de service civique ou de volontariat.
Le solde de tout compte récapitule les sommes que doit verser l'employeur au salarié lors de la démission. L'employeur doit obligatoirement remettre le solde de tout compte à son salarié.
Vous ne pouvez pas quitter votre travail sans effectuer le délai de préavis.
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